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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 10:25

« Mon but, a-t-il écrit un jour, est mon  peuple, son pain, sa liberté, son honneur. Je remplace le simulacre de patriotisme bourgeois par la fermeté nationale de mon parti, et le simulacre du socialisme marxisme par las justice sociale du même parti. Tandis qu’une Allemagne parlementaire tombe en ruine. Une Allemagne nouvelle naît. Guidé par de nouveaux étendards et de nouvelles idées conduit par des têtes froides et des cœurs chauds, le peuple allemand se lève pour remplir sa mission qui sera celle du XX°siècle. »

« De l’article IV à l’article X, le programme esquisse la forme et les conditions du nouvel Etat La question du droit d’être citoyen est nettement posée sur le terrain antisémitique. Ne peuvent être citoyens, que ceux qui sons concitoyens. Ne sont concitoyens que les hommes de sang allemand, et ceci en dehors de toute considération confessionnelle. Les Juifs n’étant pas de sang allemand, ne sont pas concitoyens » (article IV).

Adolf Hitler
De l’analyse irraisonnée ou déraisonnable ?

Dans son ouvrage le Bréviaire de la Haine, Léon Poliakov rapporte une conversation qui s’est tenue, lors d’un conseil des ministres peu après l’arrivée au pouvoir des nazis entre Goebbels, Heydrich et Goering. Le centre de la discussion était le sort réservé aux juifs allemands. Goebbels fit état de synagogues incendiées et détruites... Goering s’informa en demanda le nombre. Heydrich remis alors son rapport, bilan  : 101 synagogues incendiées et 76 autres détruites.  Furent également pillés et saccagés pendant ce laps de temps 7500 commerces appartenant à des juifs. Ce furent les toutes premières exactions d'ampleurs, organisées par le régime nazi. Bien d’autres  suivront par la suite.  Récemment un rabbin (c'était en 2006) à, en évoquant cette période parler d’une défaite pour le peuple juif. Ce terme dans le contexte qui nous occupe est totalement impropre, inadapté. S’exprimer, sur ce point de cette façon, alors que des survivants sont encore présents, est non seulement inacceptable, mais également indécent puisqu’il sous entend, que nous survivants, porterions  (la partielle ?) la responsabilité de ce tragique et récent passé. Lorsque le même décisionnaire qualifie la Shoah de défaite pour le peuple juif, on peut s’interroger et se demander sur quoi il se base pour mettre en avant une telle affirmation. La première raison coule de source, nous juifs,  n’avons jamais fait la guerre aux nazis. Nous l’avons subi, en avons été victimes ce qui est autre chose. Parler de défaite signifierait également que le camp nazi aurait été vainqueur. Fort heureusement, militairement parlant la victoire est allée aux armées alliées. Nous pouvons également revenir sur les termes couramment employés pour désigner l’innommable : génocide, holocauste,  et shoah. Le génocide a pour objectif la destruction totale d’un groupe ethnique, terme récent puisqu’il date de 1944[1](Le Robert). A ceux-ci, je pense qu’il aurait été préférable de conserver ceux dont se sont servis les nazis à savoir  : solution finale. Evocateurs, ils ne laissent planer pas la moindre ambiguïté. Les juifs considérés par les nazis comme des hommes inférieurs avec d’autres groupes tels que les tsiganes, slaves, débiles mentaux, homosexuels etc. devaient disparaître, la venue du 3ème Reich millénaire passait par ces impératifs.

 

Si on utilise le mot défaite, il faut le placer dans le contexte ou une victoire est possible. Les juifs n'ont pas participé à la guerre, ils en ont été victimes, ils l’ont subi. Pour 6 millions de morts, l’armée nazie n’a eu a déplorer que quelques dizaines de victimes et moins de deux cents blessés (en prenant en compte l’insurrection du ghetto de Varsovie). Il n'y a pas eu d'affrontements en tant que tels à quelques rares exceptions entre juifs et nazis[2]. On ne peut du point de vue juif parler de défaite ou de victoire. D'un point de vue nazi, il s'agit d'un échec du moins partiel, puisque la mission dont ils s'étaient investis n'a pu être menée que partiellement à son terme. Il ne s'agit pas non plus d'une défaite, puisque le travail commencé n'est toujours pas achevé, il est en cours... Même, placé  dans un contexte spirituel ce type de propos bat quelque peu de l’aile. Aujourd'hui ; les juifs ont un Etat, ils ont des synagogues et sont présents dans le monde, affichent leur judaïté. On le leur reproche assez. Au regard des évènements actuels, la résurgence d'idéologies totalitaristes véhiculées par des fanatiques de toutes obédiences doit nous faire prendre conscience que la solution finale à toujours à quelque époque que ce soit été d'actualité, ça l'a été hier, ça l'est encore aujourd'hui et il est fort probable que ça le soit encore demain. Une petite différence toutefois, pendant nos siècles d’exil, nous avons dû subir, implorer, fuir être dépouillé, tué sans autre alternative, possible. Tuer un juif ou des juifs était sans conséquence. Aujourd’hui, l’antisémitisme a pris de nouvelles formes, en quelque sorte, il s’est adapté aux circonstances, le slogan n’est plus comme hier que l’on retrouvait dans les objectifs du national-socialisme : Le but de cette guerre, une Europe libre de juifs  (Rossenberg), mais une Palestine libre de juifs (Mahmoud Abbas).

 Poliakov dans sa remarquable analyse dit que dans les projets hitlériens, l'objectif ne consistait pas uniquement à vouloir dominer le monde.

Adolph Hitler rêvait d'un homme nouveau, d'une jeunesse dure, violente, cruelle ayant la force et la beauté de jeune fauve, Il rêvait également d'extirper la chrétienté et de la remplacer par un culte nouveau "par une foi forte et héroïque". Ce discours n’a guère changé, il est copie conforme de celui de tous les totalitarismes.

 

Hitler ne s’exprimait pas autrement : ... Voici le 1er degré de mon ordre, le degré de la jeunesse héroïque. C’est de là que sortira le second degré, celui de l’homme libre, de l’homme qui est une mesure et le centre du monde, de l’homme créateur, de l’homme-D.ieu, grâce à une sélection appliquée ) la race humaine.

La national-socialisme est plus qu’une religion, c’est la volonté de créer un surhomme. Pour réaliser cette création, il faut que par la lutte et la conquête que le peuple allemand devienne le peuple des seigneurs et que dans le monde entier, les étrangers réduits à l’état d’esclaves modernes travaillent au service du peuple des seigneurs. Il faut être prêt à se sacrifier, et sans craindre d’y sacrifier des millions d’allemands. Quand aux autres peuples les pertes sont sans importance.

 

La notion essentielle est que dans la vision d’Hitler, le Juif est non seulement inassimilable,  c’est un non-peuple, à la différence des nègres, des slaves, il est nuisible, c’est le nuisible par excellence, un parasite qui vit au détriment des autres peuples,  la seule perspective envisageable est son élimination. On retrouve cette problématique dans : la question juive et dans le remède à y apporter, Frank, l’un des responsables de la solution finale interprète ainsi les ordres d’Hitler : En ce qui concerne les Juifs, je vous le dirai en toute franchise, il faut qu’ils soient liquidés d’une façon ou d’une autre. Le Führer a dit un jour : si la juiverie réussissait à déclencher une nouvelle guerre mondiale, non seulement le sang de tous ceux qu’elle aura entraînés dans la guerre serait versé – mais le Juif aurait fini d’exister en Europe ”. Je sais que les mesures antijuives appliquées actuellement dans le Reich sont sujettes à critiques. Des rapports relatifs au moral du public il ressort qu’on parle de cruauté, de dureté etc. Avant de continuer mon discours, je voudrais nous mettre d’accord sur la formule suivante : nous aurons pitié seulement des Allemands et surtout des Allemands et de personne d’autre. Les autres non pas eu pitié de nous non plus..... nous n’avons pas besoin des Juifs... Alors liquidez-les vous-mêmes, je dois vous demander de vous débarrasser de tout sentiment de pitié. Nous devons exterminer les Juifs partout où nous en trouverons.... (Raul Hilberg – la Destruction des Juifs d’Europe P.877 –878).

 

La race aryenne est la race supérieure et la plus pure et parmi les Aryens, les Allemands sont les plus purs. La race supérieure à le droit de dominer et même d’éliminer les races inférieures, parmi celles-ci la race juive est de beaucoup la pire.

 

L'autre passage que cite Poliakov est également plus que significatif : "Que le nazisme ait été avant tout une religion a été évoqué à maintes reprises, les ingrédients étaient réunis, la perception en un pouvoir supérieur, la soumission à ce pouvoir et l'établissement de relations avec lui. La soumission au Führer, grand prêtre en est l'émanation, il sait exprimer la volonté de la puissance divine...."

Cette démarche fait que chaque juif est un principe d'impureté, il symbolise le mal, les forces diaboliques. Cette dualité essentielle permettait non seulement la désignation du coupable, mais donnait également à la race supérieure tous les moyens de s'exprimer afin de justifier et de mener à bien ses objectifs. La religion des maîtres était enfin taillée à leur mesure. Pour rendre encore le diable plus crédible et palpable il était indispensable de l'entourer d'une horreur sacrée. Plus l'horreur est forte, plus grande sera la foi. Le juif est impur, il souille par son contact, tout ce qui lui appartient et participe de lui... les contacts avec les aryens sont considérés comme des souillures de race, souillure criminelle, autrement pire que l'assassinat. Des peines de prison sont infligées aux délinquants, Julius Streicher (1936) estime que c'est insuffisant, le crime de souillure raciale mérite la peine de mort. Notre devoir certes est de ne pas oublier et de faire référence à ce douloureux passé, chaque fois qu'il est nécessaire.

 

La difficulté pour le survivant est multiple, il faut qu’il vive avec son douloureux passé, avec ses interrogations, qu’il tente de trouver le pourquoi à sa survivance... insupportable et incompréhensible pour ses contemporains, il est juif aussi, parce qu’Hitler l’a désigné comme tel. Pour ceux qui ont traversé cette période, vouloir relater de tels évènements relève de l’impossible, les mots n'ont aucun pouvoir de signification pour ce qui dépasse l'entendement. L'horreur de la solution finale est l'ordre du ressenti, cette déchirure n'a nul besoin de l'apparat du verbe. De même que les superlatifs dans ce contexte particulier sont superflus, désuets, sans aucune signification. L'horreur chez les survivants est toujours présente, quotidienne, incommunicable, elle a marqué non seulement les victimes, mais les générations à venir. Elle est inscrite de façon indélébile dans chaque juif.

 J.Aikhenbaum 05 06

   

Antisémitisme, antisionnisme ou règlement de compte ?

 

 

 

 

 

Dernière minute :

 

 

 

J’ai assisté aujourd’hui vendredi 4 novembre 2011, a une tentative d’agression contre les élèves de l’école ORT à Montreuil 93100.

 

 

"Vers 13 heures 30, j’étais rue Raspail à Montreui, lorsqu’une bande d’individus arrivés en voiture à pieds et en scooter, s’en sont  pris à des jeunes (juifs) qui sortaient de l’école. Cette attaque à été préparée, puisque en totalité une quinzaine d’individus composait la bande d’agresseurs. Quitte à choquer la ligue des droits de l’homme et autres mouvements antiracistes,  cette bande était pour l’essentiel composé de noirs et de maghrébins. Je ne connais pas les motifs exacts de cette attaque, ni si elle a été motivée par un précédent, mais j’ai tout lieu de supposer que la motivation  des agresseurs était de bouffer du juif."
Si cette attaque a échouée, c'est grâce à l'intervention quasi immédiate des forces de police.
L’histoire n'est-elle donc qu'un perpétuel recommencement ? 

 



[1] En 1948 : l’ONU définit le génocide – Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Adoptée par l'assemblée générale des nations unies le 9 décembre 1948

Considérant que l’Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies, par sa résolution 96

(I) en date du 11 décembre 1946, a déclaré que le génocide est un crime du droit des gens, en

contradiction avec l'esprit et les fins des Nations Unies et que le monde civilisé condamne;

Reconnaissant qu'à toutes les périodes de l'histoire le génocide a infligé de grandes pertes à

l'humanité;

Convaincues que, pour libérer l'humanité d'un fléau aussi odieux, la coopération internationale

est nécessaire;

Conviennent de ce qui suit :

Article premier

Les Parties contractantes confirment que le génocide, qu'il soit commis en temps de paix ou en

temps de guerre, est un crime du droit des gens, qu'elles s'engagent à prévenir et à punir.

Article II

Dans la présente Convention le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis

dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux,

comme tel :

a) Meurtre de membres du groupe;

b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe;

c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa

destruction physique totale ou partielle;

d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe;

e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.

Article III

Seront punis les actes suivants :

a) Le génocide;

b) L'entente en vue de commettre le génocide;

c) L'incitation directe et publique à commettre le génocide;

d) La tentative de génocide;

e) La complicité dans le génocide.Considérant que l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, par sa résolution 96 en date du 11 décembre article premier

[2] On peut, au regard des chiffres et du travail accompli, considérer que les pertes nazies que les pertes des nazis, correspondent à celles d’un quelconque“ accident de travail ”. Les juifsne se sont jamais opposés aux nazis, ils se sont soumis. Ils pensaient que d’une manière ou d’une autre, la pression allemande s’émousserait. Cet espoir se fondait sur 2000 ans d’expérience. Les Juifs n’avaient jamais été réellement anéantis par la passé. Les survivants avaient toujours proclamé à l’appui de leur stratégie “ Le peuple Juif vit ” (Ham Israël Haï). Cette expérience était si profondément enracinée dans la conscience juive, qu’elle faisait force de loi. Le Peuple Juif ne pouvait être anéanti. Hilberg Raul -  la destruction des Juifs d’Europe p.1922 Folio histoire.

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 13:10

 

(article publié dans Réussir votre santé n° 6 – 1996)

 

 

L’étrange substance « mumio » est vendue par

les ressortissants de la C.E.I dans les bazars de

l’Europe Centrale et Orientale. On peut le trouver

partout, sur les marchés de Varsovie, de Prague, de

Berlin mais aussi à Paris à Londres et bien entendu

sur Internet. 

 

 

J'ai eu connaissance de l'existence du mumio il y a sept ans, quand j'ai préparé mon voyage pour venir en France. L'un de mes amis m'a demandé de lui rapporter un peu de ce médicament. Il devait soigner un musicien prestigieux, l'ex-chef d'orchestre du Tsar. J'ignorais alors que le mumio était souvent prescrit par les médecins de la dynastie des Romanov.

A l'époque, je ne connaissais pas l'histoire et les vertus de l'un des plus anciens médicaments de l'humanité.

 

Le mumio (mumia, momie, mummy, ou baume des montagnes) est une substance balsamique que l'on trouve dans les montagnes de Sibérie, de l'Himalaya, d'Iran et de Mongolie.

 

Depuis plus de 2000 ans, les peuples asiatiques l'utilisent par voie interne et externe pour traiter les entorses, l'asthme bronchique, les maladies gastro-intestinales, les problèmes des voies respiratoires, la gangrène. Pour les peuplades sibériennes, le mumio a les mêmes applications que les antibiotiques pour les médecins occidentaux, Le mumio faisait partie de la pharmacopée d'Avicenne.

 Engelbert Kampfer, le voyageur et médecin allemand, est probablement le premier européen qui découvrit et décrivit les étranges pouvoirs du "baume des montagnes".

En 1717, Kampfer était l'invité du Shah de Perse. Les habitants du Golfe Persique considéraient le mumio comme un don du ciel.

 

Son usage était strictement réservé aux proches de la famille impériale.

La découverte, la vérification et l'authenticité des nouveaux gisements étaient accompagnées de grandes cérémonies.

Le souverain cédait parfois (rarement) un peu de mumio aux guerriers nobles blessés au cours d'une bataille.

 

Des traditions thérapeutiques anciennes confirmées par les études actuelles !

Les scientifiques confirment, que quelles que soit son origine, les propriétés du mumio ont les mêmes caractéristiques thérapeutiques Cette substance fut utilisée à l'époque de Paracelse et connut un franc succès. Enfin, les Egyptiens appelaient le Mumio « ensani » c’est à dire la substance humaine par excellence, Engeibert Kampier eut l'occasion d'en observer les capacités curatives. Dans son Amœnitatum exoticarum, il décrit la consolidation de fractures en trois jours chez des enfants et en une journée chez les oiseaux blessés, traités par l’ensani..

Les sibériens utilisent les animaux pour découvrir de nouveaux gisements, car les mammifères blessés cherchent le mumio pour se soigner. La mythologie sibérienne associe la présence du « baume des montagnes » avec... les  mammouths, animaux magiques et omniprésents dans la croyance nord asiatique.

 

Fractures, régénération tissulaire,  des propriétés curatives étonnantes

 

En 1956, le Docteur Shakirov de Taskhent a trouvé un gisement très riche d'une substance bitumineuse qu'il utilisait avec grand succès dans le traitement des fractures et pour la régénération tissulaire. Les analyses chimiques confirment que la substance découverte est identique avec celle du légendaire mumio. Shakirov a publié un ouvrage sur les propriétés curatives du mumio qui est à la base de nombreuses études publiées depuis sur cette substance.

 

Les instituts américains et soviétiques confirment

Les recherches faites dans divers instituts soviétiques mais également américains montrent l’hétérogénie des MUMIOS provenant des diverses régions, à l'heure actuelle on dénombre plus que vingt sites d'exploitation. Les anciens ont divisé le mumio en quatre principales classes suivant les couleurs des réflexions solaires. Ils sont tous liés aux quatre métaux (influence de l’alchimie ?)  l’or, l’ argent. le Cuivre, le fer.

 

L’institut de chimie pharmacologique de Saint-Pétersbourg possède la plus grande variété  de mumios. Les chimistes russes parlent de l’existence de neuf classes différentes. Elles se différencient par les propriétés physiques : la structure granulaire, résineuse appelée en Sibérie « le Beurre des Pierres » ou liquide, la solubilité dans l’eau, la composition chimique. Néanmoins, toutes les classes ce ressemblent suffisamment pour pouvoir être classifiées comme des substances de même type.

 

L’analyse chimique du Mumio montre la grande richesse de sa composition.

 

Le baume des montagnes contient des protéines, neuf acides aminés, des stérides, de l’acide benzoïque, des résines et des composants inorganiques ; du silicium, du magnésium, du calcium, du natrum, du potassium, du manganèse, du nickel, du cobalt, du chrome, du molybdène, du béryllium, du cuivre, du palladium, du zinc, du gallium, du baryum, du phosphore, du titanium, Les chimistes russes disent en parlant du mumio, qu'il est un véritable tableau de Mendelev.

 

Les conceptions, quant aux origines de ces substances sont très controversées.

La datation isotopique donne des résultats qui vont de huit cents ans jusqu'à trois millions d'années. Certaines catégories de mumio contiennent des résidus végétaux dont une partie est composée de végétaux du cambrien.

D'autres échantillons ne contiennent aucune trace de plante. Les chercheurs émettent des hypothèses diverses, il serait d’origine animale, végétale, volcanique ou même cosmique. Des conceptions originales et parfois fantasques foisonnent, prétendant que le mumio proviendrait des restes de mammouths ou même de dinosaures. 

 

Les recherches et les expériences cliniques confirment la très grande capacité régénératrice du mumio.

Cette capacité polyvalente permettrait de  traiter aussi efficacement les consolidations des fractures que les maladies dégénératives. La presse russe fait mention de l'efficacité du mumio dans de nombreux cas reconnus très graves. Jusqu'à présent, aucune explication scientifique valable n’a été présentée sur le  mécanisme d'action régénérateur du mumio.

Les médecins occidentaux confirment aussi sa forte action bactériostatique Certains praticiens considèrent que le mumio est un « antibiotique naturel »". Enfin, c'est probablement le mumio qui est à l’origine de cette mystérieuse pommade anti-inflammatoire utilisée par les médecins militaires au russes au cours de la guerre en Afghanistan. D'après des journalistes russes ce médicament permettait de transporter les soldats blessés et évitait le risque de gangrène.

 

La grande surprise des médecins russes a été de constater les capacités régénératrices du mumio, dans les pathologie, survenues suite à l'irradiation de

Tchernobyl.

Il réduirait les effets négatifs de la radiothérapie et de la chimiothérapie ( ?)  accélère la consolidation des fractures ainsi que la guérison de maladies traumatiques,  utile dans le traitement des brûlures,  dans les hépatites permet d’éviter les complications. Les applications du Mumio sont innombrables puisque certains praticiens russes le préconisent dans les maladies cardio-vasculaires, les affections hépatiques, l’hypertension, tonique, cures anti-vieillissement, régénérateur, anti oxydant, vertiges, angines et grippes  à répétition etc.

Seul bémol, sur internet les prix de vente du Mumio sont excessifs par rapport à ceux pratiqués dans les échoppes des bazars d’Europe centrale ou orientale entre 16 et 18 dollars les 60 comprimés ou capsules.

  Piotr Daszkiewicz

  Jean Aikhenbaum

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 15:25

La connerie est sans limite, omniprésente, elle n’épargne personne ; pas plus que les têtes couronnées censées gouverner les paquebots des Etats sur le point de sombrer.

en-a-t-il toujours été ainsi ?. L’exécutoire, le bouc émissaire sont nécessaire. Seul moyen dont dispose les dirigeants pour tenter de canaliser les mécontentements. Le juif, déraciné perpétuel qui ne trouve sa place nulle part a toujours été une cible de choix, même si, ça et là des voix s’élèvent pour prendre sa défense.

L’UNESCO, vous savez ce machin international censé s’occuper d’éducation, de culture et qui délivre au besoin des certificats qui placent les sites choisis comme « patrimoine de l’humanité ». Pas sectaire, puisque ce sont les représentants des nations qui votent. Exemple : La France a voté pour  l’entrée de la Palestine comme membre à part entière de l’UNESCO, alors que la Palestine en tant qu’Etat n’existe pas…. De là, à croire que la décote de popularité de notre cher président qui tente de grappiller çà et là quelques voix musulmanes y est pour quelque chose…

L’UNESCO, ce truc ou ce machin a demandé au gouvernement israélien à revenir sur sa décision, d’inclure le tombeau de Rachel et le tombeau des Patriarches dans les sites du patrimoine de l’état d’Israël.

 

Ces hauts responsables du patrimoine mondial, de la science et de la culture, n’ont probablement jamais eu un bible entre les mains…

Charlie hebdo a brûlé, ils ne savaient pas ces cons qu’on ne badine pas avec ce qui est sacré… il y a pourtant moins de risques à s’en prendre aux juifs, cathos, protestants shintoïstes, athées et autres croyants et incroyants de tous bords.

Contre productif leur truc, pour  Charlie Hebdo devenu une victime, un martyr c’est une opération promotionnelle inespérée, le numéro est épuisé…. Il va probablement être réimprimé et se vendre à plusieurs millions d’exemplaires, il y a très longtemps qu’un magazine en France, n’aura fait un tel tirage….

 

 

Dans la boue juive, le ghetto de Pithiviers

De notre envoyé spécial Jean Méricourt

 

 

Les Juifs sont donc enfin séparés de la vie française. Nous sommes allés les voir dans un des camps où ils ont été transportés dans les environs de Paris.

Ils vivent dans ces camps avec le maximum de facilités, sont nourris mieux que beaucoup de personnes à Paris et ont droit à toutes leurs rations alimentaires, quoique aucun n'ait apporté ses tickets.

 

Pour 1.700 Juifs, il y a deux tonnes de sucre (pour quarante jours), des réser­ves de haricots, de flageolets, de pois chiches, de pâtes.

 

Ils sont nourris sans avoir à se déranger et mangent de la viande deux fois par semaine sans avoir faire la queue. Ils ont du fromage de pays comme on n'en trouve pas à Paris et 300 grammes de pommes de terre par tête.

Ils mangent, étonnés, en tremblant car, mauvais, sadiques et sournois, ils n'imaginent pas que l'on puisse traiter correctement des coupables que l'on tient à sa merci. Leurs regards sournois trahissent leurs pensées ; s'ils étaient à notre place et nous à la leur, que ne feraient-ils pas ? Les souvenirs des geôles de Bar­celone et de Madrid sont là pour répondre.

 

Ces Juifs s'attendaient à être maltraités, comme si l'on maltraitait des Juifs !

 

S'ils pouvaient souffrir, ils souffriraient de ne pas être plus punis, mais on ne martyrise pas un Juif, on ne tue pas un Juif, on ne touche pas un Juif, on le méprise !

Le Juif n’est pas un animal, c’est un Juif. Après le Juif, il n’y a rien.

 

Crasse juive

Sales, pouilleux, crasseux, laids, informes, ils se pressent comme des singes autour de moi, puis se détournent pour parler en yddisch. Sur les 1.796 Juifs de ce camp, il y a 1.796 pouacres (très laid, très sale, avare…).

Ces maudits s'étonnent de ne pas être parqués comme des bêtes et de ne pas recevoir le knout que recevaient leurs ancêtres. Ils ne réalisent pas encore leur indignité. Ils ne sont occupés que d'eux, ils ne pensent pas à leur famille, Ils sont tout à la crainte du travail qu'on leur fera un jour exécuter.

 

On leur a montré les travaux qu'ils auront à faire.

 

Ce sont de simples travaux de terrassement et de défrichage, mais ils tremblent d'avoir un jour la pioche à la main. Ils renâclent, tirent au flanc et pourtant obéissent comme des esclaves. Comme, cependant, ils préféreraient être battus et bottés toute la journée, plutôt que de travailler de leurs mains !

Ces gros nez dans de grosses figures posées sur de gros ventres quémandent l'insulte, si elle les dispensait du travail. Mais on ne fouette pas un Juif !

 

Un Juif est incondamnable, puisque incapable de repentir.

 

Quel que soit l'adjectif ajouté au mot Juif, il l'élève. Un Juif vil, un Juif infâme, c'est mieux qu'un Juif. Il a été impossible à l'intelligence humaine de trouver un mot plus bas que le mot Juif.

Leurs sales gueules ouvertes me regardent de loin. Casquettes ou feutres bais­sés sur des oreilles trop larges, cols de pardessus relevés au soleil, foulards souil­lés sur des chemises graisseuses, regards torves et venimeux, ils s’accoudent, dans des poses de paresseux, mains dans les poches, jambes croisées, bâillant ou se grattant une crasse maladive. Méprisables, ils sont prêts d toutes les platitudes.

Certains, chevelure crépue, nez tombant, avec un accent et un bagout judaïques, essaient de vous accrocher à leur personne. Mille et mille fois méprisables.

 

Toutes ces têtes de Juifs, nous les avons déjà vues dans les magasins de Paris. Chapeliers, fourreurs, tailleurs, casquettiers, mais toujours escrocs, ils étaient hier parmi nous. Comment avons-nous pu admettre qu'une telle engeance pût s'ap­procher de nous, puisse continuer à nous approcher, nous, nos femmes et nos enfants ?

 

Marché noir et betit  gommerce

Cette expérience, car ce premier camp n'est qu'une expérience, doit être con­cluante. Ce n'est pas 5.000 Juifs qu'il faut envoyer dans ces camps, ce sont tous les Juifs qui vivent encore à nos dépens dans Paris. Tous ces Juifs doivent être punis, c'est-à-dire condamnés au travail.

 

Depuis les Pharaons, jamais ils n'avaient été chassés comme ils le sont aujour­d'hui et, pour la première fois, ils sont obligés à travailler de leurs mains. Lorsque Pharaon leur demanda, en effet, de travailler, ils préférèrent tenter le passage de la mer Rouge plutôt que de toucher un outil, mais, aujourd'hui, ils avaient si bien pourri la France, ils étaient tellement pris dans leur pourriture, qu'ils ne peu­vent échapper au châtiment.

Châtiment qui sera peut-être leur salut. Cette race peut se régénérer dans le travail.

Tirés du taudis, de leur croupissure et de leur crasse, ils peuvent se retrou­ver dans la vie saine et l'air pur, car ce camp n'est qu'une étape sur la route de l'exil ou de la terre promise.

Lorsque l'on parle d'exode, il ne faut pas que les parlementaires de Vichy se trompent. Aucune équivoque n'est possible, aucun compromis envisageable, aucune demi-mesure à envisager.

Aucun Juif, à quelque titre que ce soit, ne doit faire exception. Aucune dévia­tion ne peut être tolérée. Aucune exception ne peut être envisagée, ne serait-elle que pour confirmer la règle.

 

Il n'y a pas de bons Juifs, il n'y a pas de Juifs francisés.

Il n'y a pas de Juifs naturalisés. Il n'y a pas de Juif ayant fait ses preuves de Français. Il y a moins de différence entre un nègre et nous qu'entre un Juif et nous.

Il n'y a rien de plus laid, de plus faux, de plus vil et de plus méprisable qu'un Juif. Un Juif est toujours un Juif. Un Juif est toujours méprisable. Un Juif est toujours à chasser.

 

Paresse juive

Veut-on que nous donnions des noms ? Rader, Lévitan, Bouchara et ses soixante parents Solinski (Sools) et sa Légion d'honneur escroquée, Georges et André Lévy (chaussures André), Worms, Joseph Lévy, Hermann des bas Métro, les faux cinéastes, les Bloch, les Bernheim, les soldeurs, les voleurs de tous étages qui ont rançonné le commerce parisien ne sont-ils pas désignés d'avance ? A quand la rafle ?

S'ils sont incapables d'aider à la culture, il y a suffisamment de grands tra­vaux à leur faire exécuter ; le canal des Deux-Mers, le raccordement du Rhône au Rhin, la construction de routes, etc. Tous ces travaux n'étant considérés que comme des moyens de redressement de la race.

Nous demandons que les prochaines convocations soient lancées dans les quartiers du boulevard Suchet, de l'avenue Pierre-1er-de-Serbie, dans le quartier de l'Etoile et dans celui des Ternes. Il sera facile de récolter 5.000 nouveaux fai­néants vicieux, mais un peu plus riches que les premiers, donc un peu plus coupables.

Le premier ramassage s'est fait sur convocation, mais d'après certains ren­seignements, que nous avons de source certaine, le prochain se ferait différem­ment. Il serait réalisé une grande rafle qui aurait lieu prochainement dans le quartier des Champs-Elysées et au cours de laquelle tous les Juifs ramassés seraient dirigés sur un camp de travail. Cette manière de faire est particulière­ment équitable.

Quel que soit le moyen employé, il serait bon s'il peut nous débarrasser de tous les Juifs, sans exception, dans les plus brefs délais. Il faut que le problème juif soit réglé immédiatement. Nous ne voulons pas que les Juifs soient la cause d'un nouveau 13 décembre.

 

A quand la rafle juive

….Entre la France et les Juifs, entre ces deux antipodes, Vichy aurait dû avoir choisi depuis longtemps. Se débarrasser du Juif est une œuvre de salubrité publique, spirituelle et physique, c’est rendre justice aux victimes des Juifs. C’est ouvrir de nouveaux horizons à la France.

La pouillerie juive n’a pas de place dans l’Europe nouvelle, mais hors le Maréchal, qui pense à l’Europe, qui pense à la France, dans les hôtels le Vichy ?

 

 

Texte sélectionné et aménagé par Jean Aikhenbaum

 

 

Sources ; Au Pilori 1941

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 10:01

 

Texte sufffisamment évocateur pour se passer de commentaires et apporter réponse si besoin était à Stéphane Hesel et autres antisémitosionnistes

 

Pithiviers les Juifs

Quand à l’aube de ce printemps on s’en va vers Pithiviers – menue locomotive,  petit trajet, long voyage – on se prend à penser d’abord qu’enclins à la fantaisie et aux préférences territoriales, les dieux semblent avoir une tendresse particulière pour le Département du Loiret. Parce que, n’est-ce pas ? en matière de bonneteau électoral, les électeurs du cru ne craignent personne ! Il s’était choisi un sénateur du nom de Roy, successeur désigné d’Albert Lebrun au cas où l’incapacité dudit n’eût pas complètement discrédité le métier de Président de la République, un Roy falot mais tout de même dignitaire de la Maçonnerie ; ils avaient distingué aussi Jean Zay, ministre, porte drapeau de la démocratie à sa manière et déserteur. Mais les dieux passent l’éponge.

Point besoin non plus d’être expert en musardise pour se demander sur le quai de la gare, si à défaut de la langue des Juifs ne connaissaient pas le folklore fran­çais, car, sitôt débarqué à Paris le plus crasseux des youpins d'Europe Centrale pratiquait à l'égard de l’indigène une politi­que copiée du gentil refrain : Alouette, je te plumerai », occ­upation  qui ne finit point par des apothéoses, écrivait déjà Hugo en veine de pudeur, mais qui mène à la boucherie, pâtés et pâtée.

Or, à défaut de pâtés d'alouet­tes, à croire qu'ils se sont envo­lés, le destin offre à Pithiviers, en remplacement de ses fanto­ches politiciens, un camp de Juifs triés sur le volet parmi les plus indésirables. Autant dire le moyen d'étudier commodément la question, la science à portée de la main, l'instruction à domicile. Comment n'être pas cu­rieux de recueillir l'avis autorisé des Pithivériens ? D'autant que tout ça n'empêche pas les sentiments, car ici où Israël dans ses œuvres a été dénoncé aux jours triomphants du Front Popu, un voyage chez les Juifs au dressage ne s'entreprend point dans l'indifférence. L'allégresse sied, une allégresse toute raisonnable, et pas trop d'illusions.

 

La ballade des gendarmes

Je suis tenté de croire que le monde marchait mieux au siècle de Villon, les pendus ayant quel­que raison de gémissement, alors qu'aujourd'hui ce sont les gen­darmes qui geignent et soupirent. En gare d'Etampes, j'avais eu la bonne fortune d'apercevoir deux de ces représentants de la marée chaussée occupés à encadrer un délinquant dont la démarche de pied-plat était à cent mètres une révélation éclatante. Ainsi, deux heures durant, en bordure du Gâ­tinais et jusqu'aux premiers la­bours de Beauce, sur une ban­quette de bois d'un train des plus omnibus ; j'ai pu contempler un Juif qui « rejoignait ». Rien du tableau vengeur à la manière de la Justice poursuivant le Crime, et Bernard Lacache lui-même n'aurait pas trouvé là prétexte à faire photo de propagande anti­raciste.

 

Un juif escorté par deux gendarmes

 

Bien à l'aise dans un solide manteau de cuir, chaussures de ski aux pieds portant une valise et deux couvertures de laine « la victime » avait d’abord sagement pris place dans le  compartiment et joint les mains. A travers ses épais carreaux de myope, il détaillait l’un après l'autre ses compagnons de route, surtout les femmes,  d'un œil vert déteint presque recouvert par une graisse malsaine. Son sourire de traviole provocant, gardait l'espoir de revanches savantes dans la cruauté.

Cinq minutes plus tard. Le trio menait le jeu et régnait sur ces cochons de payants de troisième classe. Le sort, pensez donc, se montrait par trop injuste : ils étaient partis de Troyes de grand matin ; ils avaient supporté quatre heures d'attente à Paris ; Ils ne connaîtraient le repos pithivérien qu'au soleil couchant. Et un samedi ! dans un pays qui na­guère pratiquait  le blocage ra­tionnel des loisirs I

Un des pandores décrivait la servitude de son état, les étapes de vingt kilomètres par jour, le pinard rare au point qu'écœuré par la fadeur de l'eau, il agré­mentait l'onde pure d'un filet de vinaigre, vingt griefs de cet aca­bit dominés par l'écœurement de son âme « de devoir incarcé­rer des gens qui n'avaient rien fait ».

Un gendarme bucolique, en somme ! Dommage qu'ils aient eu moins de scrupules, au temps de Mandel : Alain Laubreaux, Charles Lesca, Thierry de Ludre abattu comme un chien sur les routes de l'exode, étaient enchaî­nés tels ..des condamnés à mort de droit commun. Du coup, le Juif retrouvait sa superbe, mul­tipliait les gestes des bras, posait sa dextre sur les genoux de ses gardes, et, dans un pathos tout parfumé de relents de ghetto, énumérait le cours des denrées rares et le tarif des wagons-res­taurants.

Ces premières plaintes rugies, il y eut une pause. L'un des gen­darmes succomba au sommeil, l'autre sortit de sa gibecière, non pas un code pénal ou des menot­tes, non pas le carnet à souches des contraventions ou le manuel mais deux œufs durs, un demi-camembert, du lard et une bouteille de rouge. Dès qu’il eut la bouche pleine le brigadier reprit l’exposé de sa pensée et le Juif tira des profondeurs de son cuir son litron individuel.

— Ni Laval ni personne du gouvernement n'a compris le problème proclamait l'idiot de Troyes en dodelinant du képi.

Heureusement que l'offensive anglaise à Saint-Nazaire prouve que ça mûrit, que ça est proche Remarquez. Saint-Nazaire, c’est pas leur plan : le vrai plan anglais, c'est via Ostende répétait-il finement, en stratège hu­maniste qui manie les sous-en­tendus.

Et pare ce qu'aujourd'hui les usagers du chemin de fer ont acquis quelque patience le monologue continua jusqu'à cette for­mule éblouissante du gendarme

— Une victoire de l'Allema­gne ça serait la ratification de ce qui se passe déjà, la suppres­sion définitive de toute espèce de liberté.

L'occasion était trop belle de lui couper le sifflet, mais un gendarme se venge en fermant les issues. Ainsi, portières closes, l’atmosphère devint lourde, pourtant personne ne posa au youpin réjoui la question de la reine d'Aragon au rabbin Zekhiel sur les raisons de la puanteur naturelle aux. Juifs.

Au terme du voyage, le gendarme  aida son client à descendre et. dans une bourrade amicale, jeta à la cantonade :

— Te voilà rendu, mon gars. C'est un mauvais moment à pas­ser. J'espère bien que ça ne durera pas et que tu reviendras nous voir à Troyes.

 

Il faut des volés satisfaits, des  cocus contents et, d'ailleurs, les Juifs comptent beaucoup sur la jobardise de l'indigène leur meilleure chance.

Accuser le gendarme ? Vous ne trouvez pas qu'on abuse un peu du rôle de lampiste ? Laissons les généraux de Riom découvrir soudain que le coupable du désastre, c'est le sous-officier. Le pandore de Troyes tiendrait d'autres propos s'il sentait la poigne de ses chefs, car rien n'est plus résolument docile qu'un gendarme. Le sabotage commence aux échelons supérieur et descend vers le bas...précisément ce que devait faire la révolution nationale.

Les Juifs

en plein boulot

Pas besoin de visiter le camp pour être fixé rapidement sur l'activité des Juifs internés. Ils sont à Pithiviers, un peu plus de mille, répartis dans des baraques de bois dont nous reparlerons, gardés par des gendarmes qu'aident des sous-officiers de police mués en police auxiliaire. L’administration matérielle du camp relève d'un gestionnaire, le commandement d'un capi­taine de gendarmerie. Celui-ci a sans doute mieux à faire, le di­manche des Rameaux, que de croupir à Pithiviers, mais, après de            laborieuses recherches, le planton de service dénicha son remplaçant, modeste adjudant dont la doctrine se résumait dans la formule reposante : pas  d’initiative, pas d’histoire.

A l’heure de la grand’messe, les premières corvées sortent du camp et, poussant. une voiture à bras, des groupes de six juifs s’acheminent chez le boulanger ou le boucher.

 

A ne vous rien ca­cher, ils ont bonne mine, comme disaient les civils sous le règne de Gamelin ces youpins arbo­rent le pantalon de golf et les escarpins acajou, ou bien la te­nue de skieur ; d'autres assurent le ravitaillement quotidien, en pardessus agrémenté d'un foulard de soie blanche. Le cheveu long mais dégoulinant de brillan­tine. Bref, l'allure de personna­ges habitués a brasser de fruc­tueuses affaires dans la bonne lignée du commerce juif.

 

Peut- être, pour les missions à l'exté­rieur, le capitaine de gendarmerie­ choisit-il que ses pensionnaires les plus élégants, car tout Pithiviers s'accorde a proclamer la crasse sordide ou plaît à vivre Israël dès qu'il se rapproche du ghetto ancestral ? Et l'ordonnateur du cortège s'y entend en dignité, car les Juifs circulent à pas lents sur l'avenue de la République qui mène au cœur de la petite cité. Gueules effroyables de Levantins, rebut d'Europe, rebut d’Asie, ils baragouinent dans leur jargon et font plus de bruit qu'une compagnie de troupiers en marche. Ceux qui, ont quelque lueur du français traversent la ville en conversant avec leurs gardiens, en toute cordialité et leur distribuent des ci­garettes.

Un indigène qui regardait le défilé me glissait à l'oreille le plus sérieusement du monde :

    Ce sont des Juifs. Si c'est pas malheureux, monsieur, de voir ça ! les humains sont retombés aux horreurs des guerres de religion. Remarquez que les Juifs sont peut-être néfastes, mais les voir ainsi avec des gendarmes, ça en fait des victimes dignes de pitié.

 

Brave cornichon pithivérien

Il était prêt à faire le porteur de pain, peut-être à payer aux fils d'Israël une femme de ménage ! Il avait si peu souci du grand nombre de nécessiteux que, dans la répartition de l’humaine pitié, il atteignait l’habileté d’un intendant. Je n’avais point fini d’évoquer devant lui d’autres prisonniers de notre sang ceux-là, prisonniers en Allemagne, prisonniers retenus au Gabon par  l'Anglais, que, sa mission terminée, la corvée de pain redescendait vers la gare. Tout naturel­lement, la voiture à bras s'arrêta au coin de la rue Prudhomme, devant une pâtisserie. Comme un seul homme, les Juifs prirent leur tour dans la file d'attente des amateurs de pain d'épice. Peut-être touchent-ils des tickets la de pain supplémentaires ? On se  demande même pourquoi les youpins de Pithiviers n'ont pas  encore une carte de priorité valable dans les limites du département ? Leurs geôliers prenaient patience sur le trottoir. Dans quelques semaines, quand la saison sera plus clémente, Juifs et gendarmes pourront trinquer de compagnie à la terrasse des bistrots. A notre bonne santé.

 

Le train de Paris amène chaque matin un demi wagon de colis à destination du camp. Un Juif préside à la réception des  envois, tout à fait chez lui dans les locaux du chef de gare ; il ouvre les portes, serre les mains des employés, jette un regard complaisant sur leurs écritures et sort dignement sur le quai en serrant son nœud de cravate pa­pillon. De bien beaux colis, ma foi. De belle  taille ! Les fem­mes de nos prisonniers voudraient pouvoir en confectionner de pareils ! Un cheminot m'a donne la recette :

- leurs femmes sont à Paris pour la plupart et leurs stocks de sardines, de thon et de foie gras ne s’épuiseront pas demain. Et puis, Paris n’est pas loin ; alors les Juifs reçoivent des rôtis, des gigots tout cuits,  des poulets. Eux, ils savent se dém.... !

Ainsi s’explique les  propos  d’une blonde aryenne ; fort jolie qui proclamait à l’hôtel des touristes : 

-          Je ne crois pas qu’ils soient trop malheureux. Celui que je viens de voir n'est là que depuis sept mois et il a grossi de quinze kilogs.

Si vous connaissez un aryen qui, dans le même temps, ait battu ce record, je m’engage à lui offrir, à titre de prime, les œuvres de José Germain reliées plein veau bien entendu.

 

 

 

La « barbarie » raciste

La conscience  universelle ne s’est jamais émue des massacres saisonniers depuis ceux du boucher Staline jusqu'a la saignée des curés espagnols. Par contre, dès  qu'en Europe il fut marché sur le pied d'un Juif, la radio, la presse, le gou­vernement  au service d'Israël  déclenchaient un hourvari d'écorchés. M. Roosevelt ce délicat protecteur  des nègres à l’enseigne du Ku-Klux-Klan, dénonce­rait, s'il n'avait pas d'autres soucis pressants, la «  barbarie » raciste du camp de Pithiviers. Or, dans ce camp en tout cas, juifs se lèvent et se  couchent selon l'horaire établi par leur seul bon plaisir, ils ne sont astreints a aucun travail et leur cantine est un des établissements commerciaux les mieux achalan­dés et les plus prospères de la région parisienne. Il ne leur manque ni un médecin ni un rabbin. Parfois, certains des in­ternés consentent à travailler hors du camp, expérience qui ne dure généralement pas, me répétait un paysan, pour les Juifs la terre est trop basse. Par contre, m'affirme-t-on, la mairie de Pithiviers emploie à ti­tre d'auxiliaire, gratuits six ou huit youpins capables de comprendre le français : côté salaire, rassurez-vous, ceux-là se

débrouillent toujours, soit au rayon car­tes d'identité, soit plus modestement en feuilles de ticket.

Les plus frileux préfèreraient leurs barbelés, car les baraque­ments ont été chauffés tout l'hi­ver et on y commence actuellement la toilette printanière des plafonds et des murs. Peintres et plâtriers de ce vieux pays gallo-romain s’affairent et tur­binent pendant que les Juifs dis­cutent allongés ou jouent au bal­lon. Avec la sérénité imbécile de l'homme qui reçoit les gifles, un entrepreneur me disait :

-          Oui, monsieur, on repeint, et  Juifs ne sont pas contents. Pourquoi ? Ils ont fini par donner leurs raisons. Ils interpel­laient mes ouvriers en ces termes : « Tas de pauvres c....  ,vous croyez peut-être que nous serons encore, là l’hiver prochain ? Roo­sevelt et Staline auront rétabli l’ordre bien avant : les comptes seront réglés. »

Et l’indigène encaisse sans sourciller. Rien ne l’étonne, rien ne le choque pourvu que l’injure vienne du Juif, pourvu que la faveur profite au Juif. A croire vraiment que le Français est définitivement judaïsé, maladie qui ne pardonne pas. Le même gars du bâtiment m’affirmait que les épouses des internés touchaient une allocation quotidienne de 23 francs, nouvelle incroyable entre toutes (je ne la crois pas) mais qui ne le scandalisait point. Pensez donc, la femme d’un prisonnier français, la femme d’un tué de 1940 reçoivent bien de la générosité de l’Etat 12 ou 14 francs par jour ! Alors de quoi se plaindrait-on, nom de Blum !

 

Scandales à la pelle

Autour des camps d’Israël, l’amateur de scandales n’aurait qu’à se baisser pour faire sa cueillette. Roi dans l’art de corrompre, le Juif utilise, on s’en doute la jobardise ou la complicité de ses prétendus bourreaux. Les relais de poste clandestins fonctionnent à merveille, les officines d’évasion aussi. Au restaurant, d’une table à l’autre, on vous propose, par exemple, « de faire passer un mot » au pauvre prisonnier.

Il y a mieux : le registre des « présents » s’accommode de disparitions momentanées : huit jours par-ci, une fin de semaine par-là. Que diantre, il faut bien que le youpin veille sur ses affaires  et sur sa famille abandonnée ! un cadeau remis à qui de droit fait fondre les barbelés : un manteau de fourrure, par exemple, vaut au généreux donateur quinze jours de permission et certaines femmes apportent la rançon dans leur valise... à tout hasard.

Rebecca profitait de son expédition chez le pauvre Jacob captif pour rentrer à Paris avec des provisions. Le résultat est simple : à Pithiviers et à vingt kilomètres à la ronde, il ne restait rien à vendre, Israël raflait tout et à n’importe quel prix. L’ampleur de la razzia a obligé l’autorité à prendre certaines mesures. Désormais, dans la petite gare, à chaque arrivée de train, les gendarmes demandent en principe leurs papiers aux voyageurs, mais toujours grand-père Lévy et belle-maman Cohen parviennent à franchir le barrage. Peut-être ne pourront-ils pas parler à leur « martyr », mais ils ne dédaignent pas la consolation et les profits qu’apportent un jambon, une motte de beurre ou deux dindons acquis à bon compte dans une ferme.

 

Pithiviers ? Un grouillement de reptiles autour du camp.

A l’intérieur les Juifs se jalousent, se pillent, se lamentent, se dénoncent selon la tradition de la race. Tous envient Jean Zay coupable d’une vétille définie par le code « désertion en présence de l’ennemi », favorisé lui, par le sort, puisque chaque jour à la prison de Clermont-Ferrand, « M. le Ministre » prend ses repas en famille. La race élue ne peut tout de même pas casser les cailloux dans le Sud Tunisien, comme de vulgaires natifs de Pantin et de Belleville.

Henri Poulain

 

 

texte sélectionné et mis en forme par Jean Aikhenbaum

sources : Je suis partout n° 557 4 avril 1942 - Bibliothèque Mémorial de la Shoa  

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 09:39

 

les socialistes sont joyeux…

 

« Le roi dit un jour à son bien-aimé vizir : « j’ai lu dans les étoiles, que tout ce qui poussera cette année, rendra fou quiconque en mangera ; que pouvons-nous faire ? » Le vizir répondit que l’on pouvait mettre de côté assez de nourriture, pour qu’eux deux n’eussent pas à consommer la nourriture en question. Le roi dit alors : « si du monde entier nous seuls les seuls à n’être pas fous alors que tous les autres le seront, nous seront les seuls à être considérés comme fous ; nous devons manger de ces produits, nous nous ferons un signe sur nos fronts pour que nous sachions bien que nous sommes fous. Ainsi, si tu regardes mon front, ou moi le tien, nous verrons ces signes et nous saurons que nous sommes fous.

Arthur Green – La sagesse dansante de Rabbi Nahman – Albin Michel spiritualités.

 

Dès qu’on parle de sexe en France, tous les gogos pensent qu’ y’s’cache un DSK, faut tout de même pas exagéré, l’est quand même pas responsable des 500.000 naissances de l’exagone. De quelques bâtards, j’veux bien. J’m’interroge quand même, avec toutes ses occupations parallèles, quand est-ce qu’il avait le temps de bosser et d’être brillantissime aux dires de ses copains spécialistes. J’ai toujours pas très bien compris en quoi les finances mondiales depuis son passage au FMI ne faisaient plus grise mine. J’ai rien compris encore une fois, depuis son départ, toutes les femmes sont en déprime… Merde, J’sais pas si DSK aurait valu quelque chose en tant que président, mais on aurait eu des chances de rigoler.

 

J’m’éloigne, les socialistes avaient des candidats à la candidature, Hollande premier au sprint, meilleur finisseur que l’Aubry, maintenant qu’celui-ci après avoir passé les épreuves est sorti victorieux, après avoir été traité abondamment de « pâte molle » par ses concurrents. Oubliés tout ça, redevenus amis est dorénavant encensé, un marocain ça s’bichonne. Un seul programme en tête, battre Sarko. Pour le reste, y’sera toujours temps de voir. Sont tristes tous ces mecs et leurs gonzesses, si avec tes tronches comme ça tu crois qu’ils vont préparer des lendemains qui chantent et qu’ça s’ra moins pire qu’avant, t’as pas fini de déchanter.

 

T‘as vu ?

 

Le reportage caméra cachée aux infos sur la 2 ?

 

Pas mal, dans le 9.3, pour pénétrer dans les immeubles, si t’as une copine à voir, te faut un passeport avec l’aval de tout un tas de mecs. Les dealers qu’ils s’appellent. Si t’as pas de visa avec tout un tas de garantis, faut bien s’protéger le territoire y’a tant de malveillants de nos jours. La sécurité à un prix, tu te rappelles y’en avait même un qu’avait dit, qu’il allait sortir le karcher. Résultats spectaculaires, t’as qu’à voir les statistiques pas mauvaises du tout.

 

Cocorico, on a gagné

 

J’t’lai toujours dit, le savoir faire franchouillard est au top. Preuve on exporte notre savoir vivre et nos bonnes manières.

Z’en ont bien profité les lybiens et autres babaresques, s’ils ont des printemps arabes, c’est grâce à qui ?. D’ailleurs après les chaleureuses félicitations de BHL à son ami Sarko, c’est le silence total. T’entendrai presque une katiouchka voler….  Discret qu’il s’est fait le mec. Après tout ce qu’il avait fait pour eux, méritait pas ça. Le ridiculiser comme un imam progressiste de banlieue. Y’avait quand même des signes avant-coureurs ;

 

Faut bien faire un peu de ménage avant les réjouissances !

 

tu te souviens du type qu’ils ont viré manu militari, y’a une quinzaine. Cohen qu’il s’appelait, s’était mis en tête d’ouvrir l’ancienne synagogue de Tripoli, le con. Faisait parti du CNT, médecin qu’il était, même psychiatre ; l’était là pour soigner paraît-il. La révolution pour lui attendra bien un peu. Il pourra toujours en attendant former un nouveau comité de transition et demander à BHL son appui, il a tant de relations notre pimpant philosophe.
Après s’être débarrassé de Kadhafi avec un élégance que leur envierait n’importe quelle ligue humaniste gôchisante ou d’ailleurs z’ont même été jusqu’à proclamer avec les tralalas d’usage, la libération du pays et l’instauration d’une démocratie islamique placée sous la houlette de la charia, ça va de soi.

 

Discrets qu’ils ont été nos politiques. Tu les as entendu ?

 

ça m’a p’t’être échappé ? N’ont pas moufter. Nos politiques quels fins stratèges, sur qu’on doit nous les envier.

T’apprendras que la liberté ça se mérite et qu’il faut savoir en payer le prix.

La Tunisie, v’la un pays où il va faire bon vivre, en attendant y paraît qu’c’est pas le moment d’investir dans le tourisme.

Viré Le Ben Ali, comme un malpropre qu’il était.

Tant pis s’il a fait quelques victimes collatérales innocentes. Tu vois de qui j’veux parler, Mme Alliot Marie, méritait tout de même pas ça. Bien gentille la dame, et surtout bien proprette, toujours bien mise avec son p’tit chignon et son air sérieux, j’sais pas trop bien à quoi elle servait.  Je sais, je sais j’ai des lacunes et en plus comme tous les cons, je refuse systématiquement de les combler.

 

 

Le parti islamiste majoritaire, une grande victoire pour la démocratie à venir. Se dit prêt à gouverner. Oublier les frasques de la bobonne à Ben Ali. Les islamistes ont promis d’être un parti modéré. En attendant juifs et chrétiens, ceux qui s’entêtent à rester, lorgne sur leur valise. Remarque à Malmö, foutent tous le camp, la Finlande n’a pourtant pas encore été proclamée « république islamiste » a moins qu’j’sois pas encore au courant

 

Dans ces beaux pays, on a tout changé… j’applaudirai presque avec eux, si j’savais pas qu’ils ont seulement élu avec la démocratie islamique une nouvelle variété de dictateurs. Z’ont bien droit  à une alternance islamique, non ?


Du coup Sarko, comprend pas pourquoi Netanyaou veut qu’Israël soit reconnu comme état juif, ça n’a aucun sens, qu’il a dit. Regarde peut-être d’un oeil distrait la presse ?  Lit p’t’être en cachette et en  douce Tarik Ramadan, le soir quand bobonne s’occupe à pouponner ? 

Con se Netanyaou, même pas capable de voir que le monde change autour de lui !  Pourtant Sarko n’arrête pas de lui dire.

 

La justice, v’la encore un domaine ou on excelle

La p’tite mère Bettencourt placée par sa vilaine fille sous tutelle.

 

 La fille a dut mettre le paquet. Le jeu en valait la chandelle. En avait marre de voir les gigolpinces tourner autour et vendre leurs services  à des prix prohibitifs. Pourtant pas besoin de chercher beaucoup y’en a qui pratique des prix très abordables. Enfin elle avait les moyens et arrive un âge ou on a bien le droit de rigoler un peu. Moi qui te parle, j’en approche je peux comprendre et t’en causer.  Y’a qu’une infime partie de son oseille qu’a été dilapidé. Restera quand même de quoi becquetter aux héritiers, enfants, petits enfants etc. ça me rappelle l’affaire Slim Soula, tu sais ce mec dont j’t’ai parlé. Là, est en train de grignoter tout. La Justice ? rien à dire. Normal. Les politiques, s’en foutent. Chiffre  un million et demi d’euros, une broutille. C’est sur la toile depuis quelques mois, personne n’a demandé de rectifier.

 

http://www.hstes.com/article-un-abus-de-faiblesse-presque-ordinaire-71105147.html


La justice toujours.

 

Il avait pourtant tapé du poing sur la table et fait les gros yeux le Président, juste pour montrer qu’il était là.

Tiens y’a même un institut pas content, qu’arrête pas de le faire savoir leur dernier courrier ;

Poussé à bout il paye des casseurs pour détruire sa propre maison !

Un pavillon à Montreuil, occupé depuis plusieurs années par des squatteurs, le probloc en à marre, les autorités n’en ont rein à secouer. Exaspéré, il envoie des casseurs pour casser portes et fenêtre.

Qu’est-ce que vous croyez qu’il arriva ? Les autorités qu’en avait rein à foutre des squatteurs, ça les dérangeait pas c’était  par leur guitoune qu’était squattée, ont fait ni une ni deux avec la mairesse en tête Dominique Voynet, vous savez celle qui s’essaie dans l’écologie avec tout un tas de ponte. Faut quand même respecter ce qui est à respecter, on va lui montrer à ce salop de probloc, qui voulait récupérer son bien, ce que c’est la justice. Les loi c’est quand même pas fait pour les chiens.

 

http://www.institutpourlajustice.com/

 

Il vient d’arriver la même chose à un ami qui est agent immobilier. Il vient de vendre un bien à Rennes à un promoteur immobilier, pour construire des logements, dont une partie importante doit être des logements sociaux (dis tonton, pourquoi tut te marres). Celui-ci appartenait à une personne âgée qui attendait probablement la vente pour acheter autre chose.

Signature du compromis ; elle part en attendant la signature définitive. Le DAL (tu sais, les nouveaux zorros qui défendent les sans logis) sont pour la justice sociale, la vraie, la seule, la leur. Ont donc squatté le pavillon. La vioque, une salope de possédante, elle n’a que ce qu’elle mérite. N’avait qu’a pas être propriétaire. Audience en référé le 7 novembre prochain. Je te tiendrais au courant.

 

Je pense que la politique et la magistrature sont des domaines bien trop sérieux et qu’ils ne doivent surtout pas être confiés à des professionnels.

Pas besoin d’faire les révolutions ailleurs, y’a assez de boulot de par chez nous.

Jean Aikhenbaum

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 16:52

Je ne voyais encore dans le Juif qu’un homme d’une confession différente et je continuais à réprouver, au nom de la tolérance et de l’humanité, toute hostilité issue de considérations religieuses. En particulier, le ton de la presse antisémite de Vienne me paraissait indigne des traditions d’un grand peuple civilisé. J’étais obsédé par le souvenir de certains événements remontant au moyen âge et que je n’aurais pas voulu voir se répéter.58/59

Un jour où je traversais la vieille ville, je rencontrai tout à coup un personnage en long kaftan avec des boucles de cheveux noirs.

Est-ce là aussi un Juif ? Telle fut ma première pensée.

A Linz, ils n’avaient pas cet aspect-là. J’examinai l’homme à la dérobée et prudemment, mais plus j’observais ce visage étranger et scrutais chacun de ses traits, plus la première question que je m’étais posée prenait dans mon cerveau une autre forme :

Est-ce là aussi un Allemand ?

Adolf Hitler – Mein Kampf

 

 

 

Les « gangs » de Berlin en 1931 – récupérées tout d’abord par les communistes et ensuite par les nazis.

 

Des « gangs », en bandes organisées de jeunes criminels, de 13 à 18 ans sévissent à Berlin, des jeunes voyous sont réunis en une centai­ne de « cliques » (c'est le nom qu'on donne à ces groupes). Beaucoup de ces jeunes gens sont des échappés de maisons de correction, certains d'entre eux, après avoir été repris, se sont évadés jusqu'à 20 fois. Nombreux, parmi eux, sont les chômeurs. N'ayant pas de travail, ils deviennent une charge pour leur famille, qui les considère d'un mauvais œil. Ils se joignent à des camarades du même âge, avec qui ils entreprennent souvent des excursions de week-end. On peut les voir dans certaines gares de Berlin, notamment le Stettiner Bahnhof, avec des équipements des sacs, ustensiles de cuisi­ne, et des provisions qu'ils ont volées. Ils sont accompagnés de fillettes qui portent le nom de « Cliquenkühe.

Ces bandes portent des noms dignes des ro­mans policiers, tels que « Sang de Tartare » « Pirates de l'Est », « Lumière du Nord ». Chacune d'elles a à sa tête un « Bull », qui doit s'être distingué par quelque exploit, par exemple le vol d'une auto.

La police connaît les repaires de ces ban­dits en herbe, mais elle ne peut pas faire grand'chose contre eux. Il est rare qu'ils soient pris en flagrant délit, et dans ce cas, ils ne subissent que de légères condamnations.

Les « Gangs » sont, jusqu'à présent, une spécialité de Berlin. Aucune autre grande ville allemande n'en possède. Arrivés à l'âge d'homme, ils adhèrent fréquemment au parti communiste, où leurs instincts batailleurs peu­vent se donner libre carrière pour rejoindre ensuite le parti nazi.

 

Le Reich en 1934

 

Les événements d'Allemagne viennent de le prouver une fois de plus. La journée du 30 juin n'a-t-elle pas provoqué partout et à tous les égards un effet de stupeur ? Elle avait pourtant été précédée d'une série de fissures et de craquements qui faisaient parler d'une crise dans le mouvement nazi. sinon dans l'Etat national-socialiste du 3ème  Reich.

Querelles religieuses ; mécontentement des milieux économiques ; duel oratoire entre von Papen, homme des conservateurs et des réactionnaires allemands, et Goebbels champion du racisme le plus orthodoxe, plus catégorique ; conflits locaux avec les Casques d'acier ;

 bref, frictions de plus en plus fréquentes sur tous les terrains, entre les éléments Junkers et les nazis nationaux-révolutionnaires, c'est-à-dire entre ceux qui n'avaient accepté la révolution de la croix gammée qu'avec l'idée non seulement de la freiner mais de la retourner, et ceux qui voulaient la développer davantage

 

Premières éliminations en perspective

 

Le premier avertissement, dont nous avons déjà parlé, ce fut le fameux discours prononcé à Marburg par le vice-chancelier von Papen.

 

Dans ses parties essentielles, il était demeuré inédit. Mais on en a publié, après coup, une phrase particulièrement significative. Ce serait un crime de ne pas dire en cette heure décisive ce qui doit être dit : Un véritable homme d'Etat a deux taches  en premier lieu, répondre aux exigences du temps. Mais ce qu'il doit encore moins oublier, c'est faire ligure de géant, c'est-à-dire se dresser contre les éclaboussures du siècle et rejeter soin derrière soi les fous excités et les mauvais garçons qui ne suivent le mouvement que pour profaner la grande œuvre entreprise.

 

Les mauvais garçons  n'entendirent  point. Ils eurent tort, Car il semble bien que leur Führer n'était pas tout à fait étranger à cette déclaration, prophétique.

 

  Le Dr Goebbels, ministre de la Propagande, répondit à son collègue par plusieurs harangues. A Essen, notamment, il parlait des ralliés ” de la dernière heure qui, maintenant, grognaient tout en se terrant. Il stigmatisait les conservateurs, les réactionnaires. C'était donc à eux que s'appliquait la phrase : “ Si nous les laissons tranquilles, c'est uniquement pour qu'ils puissent sortir de leur trou, ils ne perdent rien pour attendre ”. Il aurait cependant fallu prendre garde à quelques autres passages de ce discours; le ministre de la Propagande y faisait allusion à la lenteur nécessaire des réalisations sociales promises autrefois par les nazis. N'y avait-il pas là un avertissement, plus sympathique, plus discret sans doute, que celui de von Papen, mais un avertissement tout de même aux militants trop pressés ?

 

Troisième avertissement : le plus important.

 

Le 29 juin, le. général von Blomberg, ministre de la Reichswehr, publiait en première page du journal officiel d'Hitler, le  Voelkischer. Beobachter, un article intitulé : L'armée dans le III° Reich. C'était d'abord une réponse à ceux qui, notamment à l'étranger, parlaient de la possibilité d'un complot réactionnaire, appuyé par l'armée, contre Hitler. C'était ensuite une menace non dissimulée à l'adresse des troupes d'assaut ou du moins de leurs cadres les plus remuants. Le ministre n'hésitait pas à écrire : L'esprit prétorien, n'est pas conforme à l'âme de notre soldat...

 

Nous le prendrons ainsi les choses à leurs commencements et cela vaudra peut-être mieux pour débrouiller les phases véritables de cette  tragédie dont les aspects sont si complexes tandis que beaucoup de ressorts, d'intrigues et de péripéties nous échappent encore. A  vouloir offrir du premier coup une solution globale des nuits mystérieuses de Berlin et  de Munich, tels de nos confrères soutiennent, avec le même fracas et la même gravité, blanc un jour et noir le lendemain.

 

Ainsi, Hindenburg, après avoir été présenté comme un pauvre homme pleurant et sup­pliant pour obtenir le salut de quelques amis menacés, devient le maître qui a im­posé “ le coup ” à l'élève docile Adolf. Ou bien Goering, dénoncé dans une édition comme ayant “ donné ” les conspirateurs à Hitler parce qu'ils ne lui faisaient pas la première place, apparaît dans la suivante comme ayant agi en dehors d'Hitler qui né­gociait avec Gregor Strasser et promettait à ce dernier la suprématie guettée avi­dement par l'ancien as de guerre... De même il y a eu — toujours suivant la pres­se — tantôt complot réel pour démontrer la décadence du dictateur, tantôt invention satanique afin de prouver l'abdication to­tale du prophète national-socialiste.

Au contraire, en avançant pas à pas, on aura quelques chances d'éviter ces erre­ments par trop contradictoires.

 

 

La nuit des longs couteaux

 

Hitler, par un mélange de pseudo-légalité et de violence politique, étend son pouvoir, tirant pleinement parti de l'enthousiasme qu'a suscité son arrivée à la chancellerie ainsi que des divisions de ses opposants.

 

Le 30 juin 1934, lors de la sanglante Nuit des longs couteaux, il élimine Ernst Röhm et les chefs SA les plus gênants, tandis qu'il confie à Göring le soin d'éliminer le général Kurt von Schleicher et l'opposant nazi ''de gauche'' Gregor Strasser, gagnant ainsi l'estime de l'armée.

 

Le 2 août 1934, la mort de Hindenburg lui permet de cumuler les fonctions de chef de l'État et de chef du gouvernement. Le 18 août, plus de 89 % des électeurs allemands ratifient les nouveaux pouvoirs du Reichsführer. En un an et demi, Hitler est parvenu à instaurer un pouvoir sans partage, les opposants politiques sont assassinés ou internés dans les camps.

 

Allemagne : Adolphe Hitler chancelier du Reich, Une victoire de l’obstination... mais un avenir incertain.

 

Les S.A – les sections de choc du national-socialisme constituent des formations para militaires très distinctes des autres. Ils ont un rôle de premier plan dans les phénomènes de la guerre civile et du racisme. Ils vivent de manière quasi militaires, logent dans des casernes, d’où ils ne sortent que pour effectuer leur besogne – aller au combat – expéditions punitives. Les 300.000 S.A encadrés par leurs 10.000 chefs sont unis par un fanatisme commun. Leurs sections comptent tous les  réprouvés d’avant guerre dont Ernt Von Salomon assassin notoire, Neuman ex-condamné à mort pour assassinat politique. Ils s’entretuent au besoin, des militants sont assassinés par leurs amis politiques. L’affaire Hentsch qui a défrayé la chronique en 1933 apparaît comme caractéristique. Jeune homme de 26 ans, Hentsch est membre du groupe national-socialiste de Dresde . Il est chef de section de S.A., connaît la disgrâce à la suite de conflits internes, il disparaît, c’est le silence..  Quelque temps après, on retrouve son cadavre dans l’eau près d’une écluse. Hentsch était ficelé, il avait reçu en pleine poitrine une balle de revolver. 

 

commentaires après l’exécution des membres des S.A

 

Les Troupes d'Assaut, leurs caractères, aventuriers courageux mais féroces, épris de danger et de combats, ayant derrière eux tout un passé de corps francs, de meurtres politiques, ou du moins de guerre civile larvée, les cadres des S.A. n'avaient plus de révolution à se mettre sous la dent. Ils rongeaient leur frein avec de plus en plus d'impatience et parlaient de plus en plus d'une deuxième révolution ...

Mais, objectera-t-on, Hitler avait con­nu de près cette vie des « Réprouvés », si profondément comprise par von Salo­mon dans son livre fameux. En outre les Roehm, les Ernst, les Heines avaient été pour lui des soldats extraordinaires, des amis même... Comment pouvait-il brus­quement se résigner à leur substituer la Reichswehr ? Et ensuite à les exécuter som­mairement ?

 

…. par ses représentants qualifiés, les exécutions auxquelles ils ont procédé ce jour-là et le lendemain, relev­aient bien d'une opération préventive devenue nécessaire.

Mais pourquoi cette opération préven­tive était-elle devenue nécessaire ? Tout simplement parce que l'état d'esprit d'un certain nombre de chefs des S. A. et d'une  fraction de leurs troupes, suivi avec intérêt, et exploité par un certain nombre d'adversaires d'Hitler, risquait, dans un délai relativement court, de provoquer un changement de gouvernement, non même une transformation ou un renversement du régime.

Quelques tractations, d'ailleurs nécessaire­s entre des nationaux-socialistes et des personnalités extérieures au parti, tels que le général von Schleicher et  Strasser, ou quelques rébellions de cadres des S.A., n'auraient pas suffi à provoqu­er une réaction gouvernementale aussi retentissante. Si Hitler a voulu frapper, c'est qu'il s'agissait d’une opération devenue nécessaire, Goering s'était tout spécialement chargé de le démontrer  au chancelier — non seulement de frapper, au sens physique du mot, quelques amis déviants, mais surtout de frapper au delà des cadres, les esprits des mécontents,  et de tous les insatisfai­ts, c'est-à-dire prévenir les futurs mécontents.

 

Textes choisis et aménagés par Jean Aikhenbaum

 

Sources

Je suis partout 1931 – 1934

L’humanité 1934

 

 

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 22:51

 

 

 

La grande vedette de la pharmacopée  alimentaire

"Si dans un repas vous

désirez  boire largement et

et manger avec appétit

mangez auparavant des choux confits dans du vinaigre

et autant que bon vous semblera,

mangez-en encore après le repas.

 Le chou entretient la santé. On l’applique pilé sur les plaies.

 Il guérit la mélancolie, il chasse et guérit tout.

Le chou purgera les plaies purulentes,

 les chancres et les soignera quand aucun autre traitement ne pourra le faire –

(Caton L’Ancien)

 

"Les anciens Romains ayant chassé les médecins de leur empire se sont maintenus

en bonne santé durant de nombreuses années en usant de chou, qu'ils prenaient

pour soigner toutes maladies"

Un historien anonyme du seizième siècle.

 

Cultivé depuis 4000 ans - utilisé depuis 6000 ans

 

« Brassica oleracea » est une plante sauvage de la famille des Cruciferae qui est à

l'origine d'une grande variété de légumes, chou, chou-fleur, chou de Bruxelles. A

l'état sauvage, le chou pousse partout en Europe occidentale et méditerranéenne, au

Proche Orient. C'est un rare exemple de plante comestible d’origine strictement  européenne La domestication du chou remonte  très loin dans l’histoire humaine

car certaines formes de chou étaient déjà cultivées par les habitants des cités lacustres du néolithique. On suppose que Ies Basques le transmirent aux Celtes qui,

ainsi que les Germains et les Slaves, le cultivèrent abondamment. Les Grecs de

l'Antiquité utilisaient le chou surtout comme herbe médicinale. L'utilisation du

chou fait aussi perte du Codex Mélétios, médecin et moine Byzantin du neuvième

siècle. Les Romains voient en lui un remède universel à tous les maux. les

Russes en ont fait t'antidote naturel de la vodka.

 

 

Une démonstration éclatante de la médecine empirique

 

Pour le docteur Valnet «  le chou semble avoir des affinités particulières pour les humeurs viciées qu’il oblige à sortir des tissus …. Les guérisons obtenues par le chou pourraient être rapportées sans fin. Elles concernent des affections diverses : plaies simples ou compliquées , rhumatismes, névralgies, céphalées, ulcères des jambes…

Pour le Dr Leclerc, l’emploi du chou s’avère indispensable pour résoudre de nombreux problèmes de santé.

Peu calorique, les matières grasses ne dépassent pas 0,7%  et les glucides 8%.

Quel que soit le type de chou, les matières azotées ne dépassent jamais 4%. Les

feuilles fraîches sont riches en vitamine C (de 100 à 400 mg/kg), d'où leur

réputation fondée contre le scorbut. Il contient aussî des vitamines A, B1,82, B6,

B12, PP, K, de l’acide folique.

Malgré la longue utilisation du chou (environ six mille ans), ses propriétés

médicinales restent toujours assez mal connues.

Certaines de ses vertus restent toujours à vérifier car les résultats provenant des laboratoires sont souvent contradictoires. Les constituants sulfurés„ qui donnent ou chou son odeur caractéristique, indiquent des propriétés antirhumatismales et bactériostatiques.

Les divers auteurs évoquent  parmi les avantages thérapeutiques du chou, la réduction du risque de cancer (principalement du colon), la prévention et la guérison des ulcères, la stimulation du système immunitaire la destruction des virus et des bactéries, la stimulation de la croissance.

En I 93 I , les chercheurs allemands constatèrent que les ratssurvivaient à des doses mortelles de substances cancérigènes si on les avait nourris de chou. En 1959 ces résultats furent confirmés par les expériences faites par l'armée américaine.

Certains chercheurs évoquent l'action inhibitrice chou sur le développement des cancers, soit par l'action des indoles soit par les substances désactivantes (p. ex. dithiolthiones).

On suppose également  l'existence dans cette plante d'un facteur de croissance inconnu car les cobayes nourrit de chou grandissent plus vite que les animaux qui conservent leur régime habituel. Lo docteur Garnett Cheney démontra, au cours des années quarante,

son action antiulcéreux, Le Dr, G.B. Singh confirma les résultats de Cheney et les expliqua par l'action des mucines.

Mais certains résultats montrent que l'hyperconsommation du chou peut créer des pathologies. Une étude réalisée au Japon en 1985 est arrivée â des conclusions que la trop grande consommation du chou augmente les risques de cancer de l'estomac. Ce phénomène s'explique par l'utilisation de certains composants utilisés en tant que conservateurs du chou dans ce pays.

La consommation de grande quantité de choux par des populations pauvres et sous alimentées peut occasionner  des troubles du fonctionnement de la thyroïde, avec apparition de goitres. Des travaux finnois ont permis de mettre en évidence une substance antithyroïdienne, la glucobrassicine: dans certaines conditions d’hydrolyse, il se produirait

une libération d'ions « hiocianates » inhibant la fixation de l'iode et entrainant par la suite, la formation de la thyroxine l'hormone thyroïdienne. L'excès de choux chez des individus carencés en iode est a déconseiller.

 

Un remède populaire universel

Présent dans de très nombreuses traditions, le chou appliqué en cataplasmes s’avère souverain pour traiter des affections diverses telles que les plaies, les ulcères, l’eczéma, les  ulcères, les tumeurs, flegmons, abcès, douleurs rhumatismales, torticolis etc. Chomel quant à lui préconise d’appliquer aux malades atteints de pleurésie, un cataplasme fait avec des feuilles de chou, un poireau cuit dans un bon vinaigre.  Les feuilles cuites dans un bon vin rouge, sont toujours d’après cet auteur font merveille dans toutes les maladies de peau.

Pour les auteurs contemporains le chou a des propriétés cicatrisantes indiscutables.

 

 

Reminéralisant et antidote

 

En usage interne, bon nombre d’auteurs le considère comme anti anémique, anti ulcéreux, , revitalisant, reminéralisant, tonique, anti scorbutique, aide à la digestion, désinfectant intestinal, reminéralisant, pour combattre les coliques néphrétiques s’oppose à la formation de lithiases tant biliaires que rénales, constipation chronique, fatigue, goutte, zona (par voie interne et en application).

 

 

 

 

Recettes pratiques ;

 

Usage externe

Contre les brûlures :

Un demi verre de chou vert , trois cuillerées d’huile d’amandes. Appliquez ce mélange plusieurs fois par jour.

Recette russe contre la furonculose : mélangez dans une terrine trois cuillerées de jus de chou frais (de préférence cabus) deux cuillerées de farine d’orge , une cuillerée de jus de citron, une pincée de sel marin. Appliquez sur les furoncles et laissez agir pendant deux heures. Lavez à l’eau et répétez l’opération au bout de 12 heures.

Recette analgésique de Poméranie : faites bouillir dans du lait quelques feuilles de chou frisé, coupés en fines lanières de manière à obtenir une pâte homogène. Etakez-là encore chaude sur la partie douloureuse. Recouvrez d’un linge, laissez agir quelques heures.

 

Usage interne :

Sirop contre la toux : prenez 400 grs de chou cabus de préférence rouge. Pressez-en le jus, ajoutez y une quantité de miel égale à la moitié de son poids. Mélangez et laissez repose pendant 2 heures .Prendre 2 cuillerées matin et soir.

- Jus de chou à raison d’un ou deux verres par jour.

 

Piotr Daszkiewicz 

Jean Aikhenbaum

 

 

 

Sources :

Pelt ; des légumes

Vilmorin, le jardin des hommes

Garavagila, Soignez vous par le chou

 Une pharmacopée moderne: les aliments

Dabrowska, Zdrowa Kuchna

Delaveau : Histoire des plantes médicinales

Valnet : Traitement des maladies par les légumes, les fuits et les céréales – Maloine éditeur

Réussir votre Santé 1996

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 22:12

 

 

 

 

Les ventouses une thérapie appréciée dans l’Antiquité

 

Les ventouses sont probablement l’une des thérapies les plus anciennes, leur utilisation remonte à la plus haute antiquité.

Cet art thérapeutique ancien était partagé par de nombreuses populations différentes, a été enseigné par de nombreuses écoles de médecine ? Il se retrouve dans la Grèce ancienne, dans l’Europe médiévale, en Chine au Japon etc.

 

 

Dans les traités anciens de médecine chinoise de nombreux chapitres lui sont consacrés, et avec l’apparition du verre cette technique se généralise.

Il y a 2 000 ans, Asclepiades de Bithynie appliqua des ventouse sèches et scarifiées.

 

L’histoire de la révulsion thoracique par les ventouses est indissociable de la saignée et des sangsues. Les médecins de l’école d’Alexandrie s’opposaient à l’usage trop fréquent de la saignée et préconisaient l’émission locale de sang par les ventouses ou à l’aide de sangsues.

L’une des techniques employée dans les maladies de pléthore était la saignée à l’aide de ventouses. Cette technique consistait à faire de légères incisions superficielles à certains endroits du corps afin d’en extraire un peu de sang.

En médecine ayurvédique (indienne) les ventouses sont de nos jours, encore préconisées, dans de nombreuses pathologies :

-         pour soulager la douleur notamment rhumatismales et articulaires,

-         les pathologies intestinales

-          les paralysies.

 

Selon Prosper Alpinus, elles étaient utilisées par les Egyptiens pour l’extirpation du sang vicié (après avoir préalablement fait une petite incision). Les médecins arabes  les réservaient  pour traiter les  enfants de moins de 14 ans.

Diascoride préconise leur application dans la région épigastrique pour les affections  hépatobiliaires.

 

Va-t-on voir réapparaître l’utilisation des ventouses ?

 

Nous avons perdu l’usage des ventouses, elles ont été abandonnées par la médecine et remplacées par d’autres méthodes thérapeutiques,  notamment par les antibiotiques et les médications antalgiques. On peut se demander si l’abandon de cette méthode n’était pas prématuré. Quelles sont les raisons (scientifiques ou techniques) qui ont motivé leur disparition ? La crise que rencontre les méthodes qui les ont remplacé justifierait l’emploi à nouveau  de cette thérapie. Aux Etats-Unis et en Europe Centrale, on assiste à leur retour. Il est peut-être souhaitable de relancer le débat sur l’utilité des ventouses. Il est plus que probable que concurrencées par les laboratoires pharmaceutiques cette technique efficace, qui ne pouvait générer aucun profit économique n’avait plus aucune raison financièrement d’être. ( Une douzaine de ventouses sert à toute la famille et est quasiment inusable).

 

Une efficacité que pourrait lui envier beaucoup de thérapies actuelles

 

 

Dans le catalogue de la Bibliothèque inter-universitaire de médecine, nous n’avons trouvé qu’un seul travail récent datant de 1973 sur ce sujet. Néanmoins, l’excellente thèse de doctorat en médecine d’Alain Sonneville, et quelques recherches historiques, nous ont permis de trouver les réponses à plusieurs questions sur les ventouses.

A.      Sonneville a fait une enquête auprès de 100 patients hospitalisés dans différents services, soumis à la thérapeutique révulsive par  ventouse sèche. Il s’est informé sur les types d’affections pour lesquelles elles ont été appliquées et les soulagements qu’elles ont procuré sur la dyspnée, la douleur ou la température,  ainsi que sur l’influence des modes  thérapeutiques qui ont fait qu’elle ne sont plus actuellement employées.

 

Leur effet positif sur les difficultés respiratoires n’est pas discutable :

- 92% des malades ont ressenti un soulagement immédiat dans les heures qui ont suivi la pose de ventouses sèches,

- 32% ont également observé une diminution de la douleur,

- 26% une diminution de la température.

Parmi les affections traitées avec succès, son enquête dénombre 55% de bronchites, 7% de lumbagos, 25% d’affections grippales, 10% d’asthme, 8% de congestions pulmonaires et 7% de pleurésies.

Parmi la centaine de médecins généralistes ayant utilisé les ventouses, il ressort que les points qui concernent l’effet fonctionnel, sur l’appareil broncho-pulmonaire, sur l’appareil circulatoire (mécanisme purement physique et mécanisme immunologique), l’effet sur l’appareil neurologique, nécessiteraient une étude pathogénique complète physiologique et anatomique sur l’application des ventouses.

-         82% des praticiens sont persuadés d’un effet objectif,

-         78% d’entre eux ayant utilisé la ventouse avec succès croient en un effet subjectif,

-         14% des médecins ignorent leur mécanisme d’action, 70% considèrent cette méthode comme inoffensive,

-         26% évoquent des contre-indications diverses, en particulier dans les cardiopathies, les hémoptysies et la tuberculose.

 

L’enquête a révélé que les malades traités par les ventouses se sont montrés satisfaits des résultats du traitement.  Les médecins qui les ont préconisées ont également été satisfaits des résultats obtenus.

 

Quelle est l’action réelle des ventouses ?

 

Au cours des siècles, plusieurs théories expliquant le mécanisme des ventouses ont été proposées. La théorie dépurative ou détoxiquante fut probablement la première hypothèse émise au cours de  l’histoire.

 

La théorie dérivative ou décongestive passive est basée sur le phénomène d‘un afflux de la masse sanguine dans le territoire sous-cutané, libérant les organes profonds.

Selon cette théorie, les ventouses font bénéficier le tissu pulmonaire d’une poussée artérielle accrue et d’une stimulation périphérique. La théorie immunologique suppose que l’action des ventouses implique la production d‘anticorps contre les protéines éventuellement dénaturées par l’extra-vasation, ou contre des substances produites par le catabolisme cellulaire. D’autres partisans de cette théorie ont évoqué le phénomène de choc colloïdal ou peptonique. La théorie sédative met en avant l’action antalgique des ventouses. Elle fait appel aux divers phénomènes physiques, électriques, radiothérapeutiques qui peuvent inhiber les réflexes. Il faut ajouter que les effets sédatifs des ventouses ont été observés dès l’Antiquité,  longtemps avant l’usage pharmacologique des substances calmantes. Leur action antalgique n’est pas limitée au point de côté pneumonique.

C’est la raison qui fait que les ventouses s’avèrent intéressantes pour soulager des algies aussi différentes telles que les torticolis ou les rhumatismes.

 

Pour comprendre comment agissaient les ventouses, Alain Sonneville a fait une série d’expériences sur les animaux et des observations cliniques chez l’homme. Il a étudié les facteurs hématologiques et biologiques. Il a examiné les paramètres de la tension, les chiffres de la numérotation globulaire rouge et blanche, les chiffres spirométriques comme la ventilation maximale minute, le volume courant, le volume expiratoire maximum/seconde, les gaz du sang, les empreintes laissées par les ventouses et les facteurs de coagulation par les thrombo-élastogrammes. Après ces études, il a proposé trois processus différents d’action des ventouses :

- un système réflexe immédiat (amélioration fonctionnelle dans les cas d’affection infectieuse ou inflammatoire, chute tensionnelle modérée, leucopénie initiale, mise en jeu du système sympathique),

- un système humoral secondaire (amélioration à long terme des états infectieux et dyspnéiques, leucocytose tardive, libération des substances humorales et de l’histamine),

- et des phénomènes accessoires.

 

Une alternance aux antibiotiques et aux antalgiques ?

 

 L’euphorie suscitée par les antibiotiques commence à battre de l’aile ainsi que les problèmes et les scandales que suscitent la prescription de drogues calmantes. Dans ces périodes de crises, non seulement sanitaires, mais également budgétaires nous devons peut-être réexaminer l’utilisation thérapeutique de ventouses.

Connaissez-vous  beaucoup de thérapies qui font l’unanimité avec 92% de patients satisfaits ?

 

ventouses et médecine chinoise

 

Le dos est parcouru par des méridiens.

On trouve les méridiens de la “Vessie”, des “Trois Foyers”, du “Vaisseau gouverneur”, et de “l’intestin grêle”. Tous ces méridiens sont Yang.

Ces méridiens comportent des points utilisés pour chasser l’excès de Yang (chaleur, douleur, etc.). La ventouse chasse les excès causés par le froid Yin

Responsable de pathologies telles que : toux, rhumes, bronchites, fièvres, mais également lombalgies, rhumatismes articulaires, trachéites, fatigue, insomnie, nervosité, troubles digestifs, torticolis...

 

Comment poser les ventouses ?

 

Les ventouses ressemblent à des pots de yaourt en verre (qui à défaut, peuvent très bien être utilisés) – elles sont disponibles sur commande soit sur internet, où chez votre pharmacien. On en pose généralement de 6 à 24, suivant l’affection à traiter et la corpulence du sujet.  La pose se fait par flambage, avec un bâtonnet de coton préalablement trempé dans de l’alcool. Le tampon est introduit dans le pot, à proximité de l’endroit à traiter. Puis on le retire vivement (1 seconde suffit à faire le vide dans le pot) et on place la ventouse à même la peau. On recommence l’opération autant de fois que l’on a de ventouses à poser. Par l’action du vide d’air, la peau est attirée et gonfle légèrement à l’intérieur de la ventouse. On les garde ainsi entre dix et vingt minutes et l’on renouvelle l’opération les jours suivants si nécessaire.

 

Piotr Daszkiewicz

Jean Aikhenbaum

Sources :

Réussir votre Santé (1996 – 1997)

Le pouvoir de guérir par la nature – Jean Aikhenbaum – Piotr Daszkiewicz  Editions Christian Godefroy


 

 

 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 16:46
Un système couteux avec des résultats discutables

Parler du coût de la santé est un non sens, si l’on se réfère au dicton populaire qui dit que la santé n’a pas de prix. Sous entendu, quel que soit l’argent dont on dispose, on ne peut en échange obtenir ou acheter de la santé, ou bien encore en vendre, nul magasin ou entrepôt ne dispose de stock de ce type. Vouloir vendre de la santé n’est donc par définition qu’une pure vue de l’esprit et une affirmation totalement fantaisiste. Peut on dans ce cas parler de chiffre ? de prix, ce qui reviendrait à admettre la notion de santé marchandise, et partant de ce raisonnement admettre également qu’un amortissement, comme tout bien de consommation, est inéluctable. Plus on amortirait notre capital santé, moins celui ci serait disponible et que par voie de conséquence nous deviendrions malade.

 

L’industrialisation médicale vectrice de pathologies ?

 

 

Plutôt que d’entrer dans de telles considérations, la réflexion qui s’impose est, sommes nous à l’abri des dépenses liées à notre santé ? La réponse est évidente, nous sommes depuis l’industrialisation médicale de plus en plus dépendant d’un système qui fait des citoyens des pays dits développés, des consommateurs de soins, afin de faire de nous des hommes, des femmes des enfants conforme à un stéréotype bien défini, mais surtout dépendant d’un système économique, qui et cela est normal, doit générer des profits.

 

Consommateurs de soins de santé, quel avenir ?

 

Les laboratoires disposent de moyens colossaux pour faire de nous des consommateurs de médicaments, médias, pub, images de toutes sortes nous proposent des modèles types de bonne santé... Vitalité, bonheur, dynamisme, beauté définis comme but ultime à atteindre.

L’envahissement de la technique médicale dans notre vie quotidienne est de plus en plus évidente. On peut facilement imaginer et penser que d’ici quelques décennies, voire quelques années, les pays industrialisés, ne seront que de vastes hôpitaux, dans lesquels s’exerceront des activités annexes.

Cette médicalisation à outrance, est néfaste pour bon nombre de raisons :

Elle fait de nous des être diminués, aliénés à un système, et dépendants de soins.

Elle nous rend incapable de réactions personnelles, d’une auto thérapie éventuelle ; seuls le pouvoir et le savoir médical ont compétences thérapeutiques.

 

L’industrie de la santé, est l’un des secteurs économiques les plus importants.

C’est l’un des rares, qui même en période de crise, dégage des profits.

Le danger que présente l’industrialisation médicale à été maintes fois dénoncée, comme étant un danger majeur pour notre santé, comme le souligne fort justement Yvan Illitch :

Les sociétés nanties d’un système coûteux, sont impuissantes à augmenter l’espérance de vie, sauf dans la période péri natale.

- L’ensemble des actes médicaux produit de nouvelles maladies iatrogènes : L’infirmité, l’angoisse et la maladie qui découle de l’acte médical constitue l’épidémie la plus importante qui soit et cependant la moins reconnue.

-         Les mesures pour enrayer la iatrogénèse rendront cette maladie insidieuse, tant que le public tolérera que la profession qui en est responsable, la cache comme une infection honteuse. Ainsi qu’on peut le constater, la somme des actes préventifs, diagnostiques et thérapeutiques ayant pour cible les maladies spécifiques abaisse le niveau global de santé de tous les individus composants cette société, en réduisant leur autonomie.

-            

Le niveau de santé ne s’améliore pas pour autant qu’augmente les dépenses de santé censées la préserver.

Il faut donc voir là, soit l’inefficacité des soins prodigués, soit que la société donne naissance à des populations affaiblies et de plus en plus malades. La prise en charge par la collectivité, l’ingérence de celle-ci dans tous les domaines de la vie, réduit le citoyen des pays industrialisés au rôle d’assisté, qui constitue l’un des facteurs de l’inadaptation de l’homme à son environnement. Faire croire au public que par la technologie médicale la santé globale des individus augmente au fur et à mesure que celle ci progresse et que nous dépendons de cette technologie n’a de fait qu’un seul et unique but, rendre le citoyen dépendant de soins, pour accroître les profits des trusts pharmaceutiques.

Autrement dit, la croissance de la part médicale dans les dépenses s’est accrue, et constitue un indicateur de déclin de l’indépendance biologique des citoyens.

Il est important de souligner un point essentiel, qui se trouve être depuis quelques années la préoccupation première de nos gouvernants et n’émeut pas particulièrement nos syndicalistes :

En France, la progression des dépenses de santé s’accroît disproportionnellement par rapport aux revenus de la production nationale.

Dans les pays riches, les dépenses en matière de santé, connaissent une croissance exponentielle. Les problèmes qu’elles engendrent sont de véritables casse-tête pour les responsables des finances publiques. Les progrès de la médecine semble avoir l’effet inverse de celui escompté, ils augmentent pour certains d’entre eux, la gravité de la maladie, le nombre de malades, et placent certains d’entre eux sous tutelle médicale et d’autres dans l’incapacité d’avoir accès aux soins.

En 1981, pour les habitants des pays riches 2.500 milliards de francs ont été dépensés pour les soins de santé.

 

L’industrie de la santé, un secteur en perpétuelle expansion.

 

Durant les années 50/70 l’indice des prix a progressé de 74 % ; alors que les dépenses de santé ont progressé de 330 % . Pour les 20 dernières années l’accroissement des dépenses est quasiment identique, les trous des assurances maladies sont bien évidemment comblés avec l’argent du contribuable.

Si l’on prend pour hypothèse que le rôle de la médecine est de faire retrouver sa santé au malade, on peut pour le moins s’interroger sur l’importance des moyens mis en oeuvre pour y parvenir et s’étonner du peu de résultat obtenus.

Le coût en augmentation des dépenses de santé peut s’expliquer par l’augmentation des prescriptions, analyses, radios, scanners et autres méthodes d’investigations ainsi que l’augmentation notable des prescriptions tant en volume qu’en prix.

Paradoxalement, malgré ces dépenses en continuelle augmentation, on note un accroissement des maladies dégénératives, cancers, maladies cardio vasculaires qui frappent de plus en plus d’individus jeunes cause d’une morbidité accrue chez les adultes de 25 à 50 ans.

Bon nombre de patients de cabinets médicaux se plaignent de malaises plus ou moins précis, la plupart de ceux ci sont directement liés à leur mode de vie excès de tabac, d’alcool, alimentation trop riche excès de graisse animales de charcuteries, de sucre, café, drogue etc. habitation inadéquate, travail et transport épuisants, stress, pollution de l’air de l’eau, alimentation frelatée et dénaturée, additionnée de colorant, de gélifiant, de conservateur, prescription médicamenteuse excessive, vie sédentaire, solitude affective, bruits, pollutions électromagnétique etc. sont autant la source de pathologies diverses allant du mal être à l’insomnie en passant par les dérèglements du système digestif.

 

Face aux formes nouvelles de mal être, la seule réponse que l’on nous propose est purement technique, elle est le reflet de la société industrielle dans laquelle nous vivons, et passe par l’augmentation de soins de santé.

Les thérapies proposées se veulent efficaces, pour ce faire on tente d’établir un diagnostic précis d’identifier l’ennemi qui est en nous, de manière à le cibler et à l’anéantir. Les termes employés sont les mêmes que ceux utilisés par tous les tenants du système industriel, qu’ils soient : médecins, militaires, industriels ou politiques... on cible pour anéantir l’adversaire, l’agresseur, ou le concurrent.

Ces thérapeutiques utilisent des moyens les plus sophistiqués, pour arriver à leurs fins : Le but étant de supprimer les symptômes en ignorant les causes et l’origine des pathologies. Le symptôme peut être gommé, mais les raisons demeurent, la maladie va donc se manifester autrement, s’amplifier, prendre une forme chronique à laquelle on donnera un nom barbare avec pour finalité une thérapie plus lourde que la précédente.

 

Yvan Illitch, qui dans Némèsis Médicale souligne que :

La prolifération des professionnels de santé, n’est pas seulement malsaine, parce que les médecins produisent des lésions organiques ou des troubles fonctionnels : elle l’est surtout parce qu’ils produisent une dépendance à l’acte.

L’exemple de la vieillesse est frappant dans la plupart des sociétés traditionnelles, elle est conçue non comme une maladie, mais comme un état qui est signe d’expérience, de savoir, de sagesse et de raison.

Dans nos sociétés, lorsque les gens arrivent au troisième âge, il ne leur reste guère plus de jours à vivre que dans le passé. Peu importe, la quantité et la qualité de soins et de drogues qu’ils prennent, au delà de 65 ans l’espérance de vie n’a guère évolué. Même si parfois, on gagne quelques jours, quelques mois, c’est souvent au prix d’une grande souffrance on ne fait qu’ajouter des jours aux jours, sans tenir compte de la qualité que peuvent avoir ces jours*.

Le traitement médical du vieillard est souvent une mystification cruelle, qui ne marche que grâce à la crédulité du patient.

Henri Charles Geffroy, fondateur de la Vie Claire, allait même jusqu’à avancer qu’elle (la médecine) est la plus immorale, il émettait l’hypothèse que la maladie est non pas un événement fatal, imprévisible, mais le résultat de fautes commises, contre les lois de la Vie, et qu’une méthode qui se borne à combattre les manifestations visibles sans se soucier de leur cause première, sans essayer de découvrir si des fautes n’ont pas été commises par le malade et sans exiger avant tout traitement, qu’il réforme ses habitudes, une telle méthode ne fait qu’inciter l’homme à persister dans ses erreurs, ce qui équivaut à transformer des fautes légères en vice par la force de l’habitude et qui devenue impérieuse domine sa volonté. Ce point de vue peut éventuellement choquer, ajoute Geffroy, mais comme Gandhi, il ajoute que «l’erreur ne devient pas vérité sous prétexte qu’elle se propage et grandit et que la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit». Parmi les diverses méthodes qui existent pour guérir les maladies, la médecine est celle qui présente le moins d’intérêt et qui offre le moins de garantie.

Bien entendu, à cette façon de penser les tenants des thérapies actuelles, répondent que certes tout n’est pas parfait, qu’il existe bien des inconvénients liés aux actes médicaux, mais que globalement les «progrès» faits, donnent des résultats plutôt positifs. Ces propos font généralement références à l’allongement de la durée de la vie, à la disparition de certaines pathologies et épidémies qui décimaient dans les siècles passées les populations.

Ces constatations appellent quelques réserves, pour l’allongement de la vie. Les statistiques sont relativement récentes, et que celle-ci a commencée à progresser bien avant la venue de la médecine technicienne. Si un bond en avant a été fait au 20°siècle, l’hygiène y a largement contribué. Il est utile de rappeler qu’il a fallut attendre la fin du 19° siècle, pour que les accoucheurs se lavent les mains avant de faire des accouchements. La mortalité infantile et celle des femmes en couches a fortement diminuée ce qui a en contre partie augmenté la durée de vie.

Des scientifiques, nous disent, laisser nous votre corps «marchandise», nous le gérerons, et nous lui ferons donner le meilleur, vous serez efficace, performant, et vous l’utiliserez très longtemps. La preuve, nous gagnons 3 mois de vie chaque année.

Donc, les tenants de ces théories s’attribuent allègrement les bénéfices de cet allongement de la vie.

Il faut dire que ce type d’argument à la défense des prouesses de la médecine, laisse difficilement indifférent. Or, ainsi que nous l’avons dit, les choses ne se passent pas tout à fait comme cela et font abstraction d’un certain nombre de considérations :

- Lorsque l’on allonge la durée de la vie, c’est souvent ajouter pour des patients en phase terminale des jours aux jours, c’est viser une performance qui est dans la lignée de ce que fait ou veulent faire nos techniques industrielles.

- Si l’on considère que l’on gagne 3 mois de vie par an, les probabilités d’espérance de vie pour un enfant qui nait aujourd’hui seraient donc les suivantes :

-         si la moyenne de vie actuelle pour un homme est de 76 ans, le jeune garçon qui naît aujourd’hui vivra donc 76 : 4 X 5 = 95 ans environ et pour une petite fille 82 : 4 X 5 = 102 ans, cette extrapolation est peut être optimiste, mais pas très sérieuse. Elle est faite en fonction de références passées récentes et la projection sur l’avenir, ne peut être que pour le moins incertaine. Elle ne tient pas compte de données qui sont inquantifiables, à savoir les aléas imprévisibles liés aux systèmes vivants.

 

*Il s’agit, bien entendu de l’opinion d’Yvan Illitch, qui au regard des statistiques est inexacte. La durée au delà de 65 ans, a effectivement progressée ces cinquante dernières années, la plupart du temps avec accroissement de pathologies et de dépendances aux soins.

 

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-deremboursement-immediat-de-102616

Jean Aikhenbaum  

Piotr Daszkiewicz

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 18:42

 

 

 

Après le départ des anglais

La Syrie, terre cosmopolite

Voilà les Anglais partis de la Syrie  pour voler au secours de l’Egypte. Leur passage, qui n'aura été que de durée relativement courte, trop longue a notre gré, n'aura fait qu’ajouter pour quelque temps un élément de plus à la population des territoires syriens, qui est extrêmement variée. C'est, en effet, un, reste de tous les dépôts des différents peuples, des différentes races qui, au cours des âges ont possédé ou traversé la Syrie.Grecs, Arabes, Turcs, Arméniens, Juifs, Francs, Maronites, Druses, Métottalis; Ansarieh, Bédouins, Turkomans, Kurdes et, naturellement, Européens, le mélange est complet. Les Arabes, dont la langue est l'idiome principal du pays, composent la majeure partie de la population des villages. Les Turkomans habitent de préférence les plaines d'Antioche, les Kurdes sont fixés dans le Gahour, les Bédouins sur la limite de leurs déserts.

 

Dans les monts du Liban vivent les Maronites, les Métoualis et les Druzes.

 

Les Juifs ne sont qu'en minorité dans le pays qu'ils considèrent pourtant comme leur patrie. Des 15 millions d'Israélites répandus de par le monde, 40.000 à peine vivent en Palestine. Outre les chrétiens, les musulmans et les Juifs qui peuplent la Syrie, il y a beaucoup de tri­bus qui ont des cultes particuliers, notamment les Druzes, les Métoualis et les Ansarieh. On peut y ajouter les Maronites, bien qu’ils se rattachent aujourd'hui à l'église romaine.

Les Druses sont monothéistes et leur morale est très pure. Les Métoualis sont polygames, adorent Ali, sont fanatiques, s'écartent des chrétiens et ont la réputation d’hommes belliqueux mais généreux.

Les Ansarieh sont d'origine judaïque. Leurs femmes sont exclues de toute instruction religieuse….. Leur religion est un mélange de sabéisme et de christianisme.

Quant à l'église arménienne, elle a un patriarche à Jérusalem, où la communauté arménienne possède un grand couvent….

 

 

 

 

Notre Empire

Les mouvements antifrançais

La Syrie déchirée.

On ne peut exactement comprendre le drame qui se joue en Syrie et au Liban qu'en se reportant à l'avènement du Front populaire.

Cette formation électorale est composée de trois partis politiques : radical, socialiste et communiste. Seul, le premier s'est rallié depuis quelques années à l'idée coloniale. Les deux autres, les plus puissants et les plus actifs, la combattent. Ils sont anticolonialistes. Leurs doctrinaires, leurs orateurs, leurs journalistes considèrent la colonisation comme un moyen d'exploitation du capitalisme et de la bour­geoisie. Pour eux, il n'est en la matière qu'une formule : l'émancipation immédiate, la « libération » ; autrement dit, l'abandon. C'est à cela que tendent leurs efforts. Il convient de ne pas l'oublier si l'on veut saisir le sens exact de nos déboires coloniaux dans le Proche- Orient.

 

Les socialistes déjà

 

Lorsque, en mai 1936, le Front populaire, sur un coup de dé électoral, prend le pouvoir, le second empire colonial du monde par une invraisemblance sans pareille dans l'Histoire, se trouve donc aux mains de gens qui en tous temps et en tous lieux se font les champions de sa dislocation.

Vont-ils mettre leurs projets à complète exé­cution ? L'envie ne leur en manque pas. Mais le morceau est un peu gros et les radicaux, d'ailleurs, ne marcheraient pas. Cependant, socialistes et communistes ont besoin, pour leur clientèle électorale — celle de France et d'outre-mer — d'un geste specta­culaire d'abandon.

Ce sera la Syrie qui fera les frais de cette haute trahison.

 

.....Cette situation engage entièrement la re­sponsabilité du ministère Blum, soit qu'il ait péché par ignorance, soit que ses créatures l'aient exploitée pour des fins personnelles. Ce qu'un avenir prochain nous apprendra.

 

Quand l’étranger se dispose à prendre notre place

Absorbée par des difficultés intérieures sans précédent, l'opinion publique française ne trouve ni le temps, ni le goût de se passionner pour ce qui serait pourtant susceptible de lui assurer une incomparable prospérité : son em­pire colonial.

Mais d'autres y pensent pour elle. Et il n'est pas peu désagréable de constater que dans le Proche-Orient toutes les nations inté­ressées procèdent comme si nous étions cata­logués « démissionnaires ».

 

L'Angleterre a été discuté, contesté, parfois même ridiculisé. Ce sont des choses qui ne se pardonnent pas de l'autre côté de la Manche.

C'est pourquoi, au premier signe de notre fléchissement, la Syrie est devenue un champ de luttes pour Rome et Londres : chacun vou­lant prévenir notre départ éventuel. Les livres et les lires sont tombées soudainement aux bons endroits. Et de cette agitation, bien entendu, c'est nous qui avons fait les frais.

L'Italie, solidement installée dans le Dodé­canèse, rêve de trouver sur la côte syrienne la base maritime qui ferait face à Chypre — de plus en plus fortifiée par les Anglais — et qui serait le pendant du port de guerre britannique de Haïfa, en Palestine. L'Italie rêve aussi de l'indispensable pétrole.

 

L'Angleterre, elle, sait que la Syrie com­mande géographiquement l'Irak, source du pré­cieux liquide nécessaire à la Home Fleet évo­luant en Méditerranée.

Elle sait que la route des Indes, grâce à l'avion, suit, comme il y a mille ans, le- chemin direct des caravanes, par le Levant et la Perse.

La Syrie et les terres voisines sont devenues le champ clos d'une lutte fantastique. Un champ clos retiré et silencieux comme ces pro­priétés aux abords des grandes villes où, au petit matin, adversaires et témoins se retrou­vent, loin de toute publicité, pour régler, le fer à la main, d'irréductibles haines.

Le malheur veut que ce champ clos, tout le monde s'apprête à oublier qu'il est d'abord français.

 

 

Il y a aussi le problème juif.

On dira : que « la Palestine ne nous regarde pas». Voir !

Les Anglais ont là une épine entre chair et peau qui est de taille. La finance juive, qui leur a arraché en pleine guerre la fameuse note Balfour contre espèces sonnantes et tré­buchantes, n'est pas disposée à lâcher ce gage merveilleux. Les Arabes non plus. Et l'Angle­terre éprouve pour le moins autant le besoin d'être bien avec eux durant la paix qu'elle eut celui de l'être avec l'argent juif durant les hostilités. La solidarité arabe est bien connue. Elle est, par une forme inattendue des nationa­lismes modernes, de plus en plus vive et active. Se brouiller avec les Arabes de Palestine, ce serait perdre l'amitié nécessaire de tous ceux qui, de Suez à Aden et jusqu'au Bengale, par­ticipent à cette prodigieuse et toute convention­nelle arme politique : la route des Indes.

Mettre d'accord, sur notre dos, Arabes et Juifs n'est plus, aujourd'hui, une pure vue de l'esprit. On apprend, en effet, que pour met­tre fin à l'antagonisme arabo-juif, les Anglais auraient décidé de scinder la Palestine en deux.

Cette opération, malgré les protestations de façade des Israélites, est évidemment tout à l'avantage de ces derniers puisque, d'une part, elle réalise leur grande aspiration, la création de la République de Sion, et que, d'autre part, elle se fait sur le dos des Arabes auxquels on arrache une partie de leurs terri­toires. Avec quelles compensations ? On a écrit un peu partout dans la presse française : « En rattachant la Palestine restée arabe au royaume de Transjordanie. » Mais toute la presse du Proche-Orient, d'Istanbul au Caire, a été beaucoup plus explicite et beau­coup plus compréhensible. Elle a ajouté :

... Et la Syrie du Sud...

 

 

 

Choix de textes et mise en forme 

Jean Aikhenbaum

- sources Je suis partout – Au Pilori – l’Humanité ‘années 1937 – 1938)

 

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