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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 22:04
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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 22:00

 

 

 

Article publié dans »Réussir votre Santé – 1996

 

 

L’étude des développements de la théorie pasteurienne permet de mieux comprendre la crise des sciences médicales. D’un point de vue épistémologique on peut souligner que cette théorie passe par toutes les étapes caractéristiques des paradigmes scientifiques. La première étape c’est-à-dire l’établissement de la nouvelle théorie, est caractérisée par une forte opposition. De nombreuses critiques s’y opposent et les conceptions de Pasteur coexistent parmi d’autres. Robert Koch, prix Nobel pour ses travaux sur la tuberculose, trouve que Pasteur généralise trop vite. Il essaiera de trouver les limites de la nouvelle conception. La critique de l’Académie de médecine est beaucoup plus violente et critique le dogmatisme de la théorie. Le docteur Rossignol déclara « voulez-vous du microbe, on en a mis partout. La microbiolâtrie est aujourd’hui tout à fait à la mode, elle règne en souveraine, c’est une doctrine que l’on ne discute pas, on doit l’admettre sans réplique du moment, surtout, quand son grand prêtre, le savant Pasteur, a prononcé le mot sacramental : j’ai dit le microbe seul est, il doit être la caractéristique d’une maladie, c’est entendu et convenu : désormais la théorie des germes doit l’emporter sur la clinique pure, le microbe seul est éternellement vrai et Pasteur est son prophète ». Malgré les critiques, la simplicité des explications des phénomènes pathologiques ainsi que le succès spectaculaire dans des maladies telles que la rage, assurèrent son succès.

 

Pasteur : la crise d’une théorie

 

Les idées pasteuriennes sont l’un des piliers de la science contemporaine. Elles ont transformé la pratique médicale, depuis la conception de la maladie jusqu’à la compréhension de la biologie.. Les principaux acquis pasteuriens sont : l’antisepsie, la théorie des germes, la conception de la spécificité microbienne des infections, les moyens thérapeutiques basés sur l’atténuation de la virulence des micro-organismes pathogènes.

 

Cette révolution épistémologique s’est produite il y a environ 120 ans. La médecine était alors l’hôpital pour se transporter au laboratoire, à la recherche des micro-organismes. Les médecins pasteuriens, soutenus par le grand mouvement hygiéniste, désiraient réaliser les rêves des positivistes : « rendre humanité heureuse grâce à la science ». La voix de la microbiologie devait permettre de réaliser ce rêve.

 

La pratique thérapeutique pasteurienne, comme chacun sait, consiste à déterminer « un microbe » incriminé afin de l’isoler et le cultiver in vivo pour produire un vaccin capable d’atténuer sa virulence.

 

Cette pratique domina la médecine pendant tout le XXe siècle. La théorie pastorienne est devenue officielle. On peut même dire qu’elle est devenue sacrée, dominant à ce point la pensée scientifique au point de rejeter les résultats contradictoires. En effet, la conception thérapeutique pasteurienne est de plus en plus souvent mise en doute. D’une part, elle n’a pas tenu ses promesses de vaincre toutes les maladies. De plus, il n’est plus possible de maintenir le caractère général et réductionniste de cette théorie. L’échec des recherches microbiologiques dans diverses maladies, les variations dans la virulence des micro-organismes selon le comportement humain, le grand nombre de porteurs de microbe non malade, la non efficacité des vaccins sont autant de raisons de remettre en doute son dogme.

 

La seconde étape de l’histoire de la théorie pasteurienne est celle de l’orthodoxie.

L’idée que les microbes sont les seules causes de toutes les maladies triomphe. Tous les résultats restant en désaccord avec la conception microbiologique sont rejetés. Les résultats provenant de divers laboratoires obligent cependant les pasteuriens à accepter l’existence de phénomènes difficiles à expliquer par la théorie orthodoxe et même à réviser certains principes de la conception microbiologique. En 1906, Neissser et Massini fournirent la preuve de la variabilité des bactéries (phénomène rejeté par les pasteuriens).

Mais le premier grand échec de la conception pasteurienne est lié à la découverte des vitamines dans les maladies de carence.

Jusqu’à la découverte de la thiamine par Casimir Funk, certaines maladies comme le béribéri, le scorbut ou le rachitisme restaient des énigmes pour la médecine. On savait seulement que ces maladies étaient liées au régime alimentaire. Pour éviter le scorbut, les marins au long cours avaient pris l’habitude d’enrichir leur menu (composés normalement de viande séchée et de poisson) avec des aiguilles de conifères (Jacques Cartier) de choucroute (James Cook) ou avec des agrumes (Magellan). En 1804, après la publication de l’ouvrage de James Lind, le ministère de la marine obligea à tous les navires britanniques à emporter un stock d’agrumes. En dépit des succès obtenus (que personne ne pouvait expliquer), les biologistes XIXe siècle refusaient de croire qu’une maladie puisse guérir grâce à un simple régime alimentaire, en particulier au moment où la théorie microbienne faisait son apparition. Ainsi, Christian Rjiken parti en Indonésie à la recherche du micro-organisme responsable du béribéri. Ces découvertes permirent de modifier le point de vue de la cause de la maladie. Il constata en effet que les personnes malades appartenaient au consommateur de riz décortiqué. Il supposa alors que la partie décortiquée du riz devait contenir quelques substances ayant une action préventive sur le béribéri.

 

De nombreux chercheurs tentèrent de découvrir cette mystérieuse substance responsable du béribéri.

Généralement ils l’ont situé dans un des grands groupes alimentaires : les protéines (Hopkins et Steppe) les minéraux (Rohnan), les protéines (Martin) ou éventuellement dans le manque de variétés dans l’alimentation des quatre éléments. Il fallut attendre Casimir Funk et la parution de son livre « Histoire des conséquences pratiques de la découverte des vitamines. Introduction à l’étude des vitamines » (Paris – Vigot Frères 1924). Dans cet ouvrage, Funk présente les circonstances qui ont accompagné sa découverte. Après de longues recherches et après avoir émis plusieurs hypothèses, il parvint à isoler la substance remède capable de soigner le béribéri. La notion de « vitamines » était inventée il en fit part pour la première fois dans son article « The ethiologie of the ddeficiency diseases » publié dans le journal of states Medecine – juillet 1912 – pour forger ce terme de « vitamines », il avait fait l’agrégation des mots Vita (en latin la vie) et amine, (car il pensait que toutes les substances découvertes appartenant à ce groupe ont le caractère des amines). Plus tard, lorsqu’il fut évident que certaines vitamines possédaient un caractère différent que les amines Funk élimina la dernière lettre « e », changeant le mot anglais de vitamine en vitamin.

 

La découverte des vitamines et des maladies héréditaires ont montré clairement l’existence d’autres processus de maladies, différents des pathologies microbiennes.

Le monopole de la théorie pasteurienne était terminé. Le dogme pasteurien entra dans ce troisième phase, celui de l’acceptation limitée des seules maladies contagieuses. Dans cette phase « évolutive » elle essaiera de se modifier pour pouvoir expliquer les différents phénomènes antérieurement rejetés ou inconnus. Même sur son propre terrain des maladies contagieuses la théorie pasteurienne fut obligée de coexister avec les autres conceptions des états pathologiques. Les conceptions physico-chimiques, débutées par la théorie colloïdale est suivie par la théorie quantique, estiment que les changements des paramètres physiques (pH, résistivité, état quantique…) Sont les causes des maladies dans ces cas-là, le rôle des micro-organismes est limité à la modification de la matière. Le microbe est donc seulement l’un des nombreux facteurs modificateurs. Certaines conceptions, issues de la biologie moderne de la symbiose, prétend d’ailleurs que l’organisme vit toujours en équilibre avec les micro-organismes. C’est l’interruption de cet équilibre qui est la cause des maladies.

 

Les vitamines

depuis la découverte de la catégorie des vitamines, la signification de cette notion a évolué. Pour définir les vitamines, on utilise diverses propriétés de ce groupe de substances :

1 – la nécessité des vitamines pour la vie ce caractère déjà utilisé par Funk est montré dans le nom même de vitamine (vitae).

2 – le caractère chimique de ces substances fut mis en avant. Plus tard, en découvrant que cette catégorie contenait d’autres substances que les amines on ne l’a plus utilisé.

3 – l’incapacité de l’organisme à synthétiser des vitamines et par conséquent, leur caractère extérieur.

4 – la très faible quantité utilisée par organisme.

5 – la fonction des vitamines dans l’organisme d’abord perçu comme régulatrice (équivalente à la fonction des hormones) et plus tard comme élément de catalyse enzymatique (catalyse ou groupe prosterique).

6 – la maladie qui est une conséquence de la carence en vitamines.

7 – le fait que les vitamines constituent la cinquième grande catégorie alimentaire.

8 – le caractère évolutif des vitamines en fonction de la carence : la substance des vitamines pour la des organismes ne l’est pas nécessairement pour l’autre.

 

Actuellement, théorie pasteurienne entre dans sa quatrième phrase. La crise est profonde et peut se terminer par le rejet de cette théorie.

Pour la première fois, une maladie reconnue contagieuse échappe au principe pasteurien. L’épidémie de sida sonnera-t-elle le glas de l’une des plus puissantes conceptions de la biologie moderne ? Pour trouver une solution, la science sera-t-elle obligée de faire appel à de nouvelles conceptions ? Le bilan de la théorie pasteurienne sera-t-il jugé par la médecine ? Il y a 70 ans déjà, le professeur Kapoczewski décrivait la crise de la médecine pasteurienne. Il annonçait une crise de la biologie en général et de la conception de la maladie (en particulier le cancer), les recherches d’un virus du cancer n’ayant pas donné de résultats pas plus que toutes les autres explications de cette maladie. Il écrivait « malgré les nombreuses descriptions des microbes incriminés ou suspects, aucun n’a pu provoquer expérimentalement le cancer. Il faut considérer tous les microbes incriminés ou suspects comme des témoins d’une affection secondaire  n’ayant aucun rôle dans la genèse du mal. Cela ne veut pas dire que les microbes, en tant que cellules étrangères à l’organisme n’interviennent pas dans l’éclosion d’une tumeur mais bien qu’il faut être plein de prudence et de réserve chaque fois que réapparaît l’annonce de la découverte d’un véritable virus du cancer ». Il ajoute avec ironie qu’au moins une fois par an on découvre un nouveau microbe du cancer, alors que l’histoire ne connaît pas une seule épidémie de cancer. Dans la recherche sur le cancer si tout est positif en sciences physiques, tout est négatif dans les recherches bactériologiques.

Kapoczewski ne critique pas la conception microbienne des maladies « l’idée que toutes les maladies relèvent d’une notion microbienne » qu’à l’occasion des recherches oncologiques. Dans son article sur la météorolo-pathologie, il écrit « on néglige le rôle du facteur climatique, l’avènement de la bactériologie a relégué au dernier plan des préoccupations médicales le rôle des influences saisonnières, climatiques, météorologiques et autres, surtout que leurs actions ne s’expliquent pas clairement ». Il croyait que la naissance de la physique moderne permettrait à la médecine de sortir de l’impasse de la théorie microbienne dans un avenir proche. L’histoire confirmera-t-elle les opinions de Kapoczewski ? Il est probable que les années à venir apporteront une réponse à toutes ces questions.

 

 

Une critique de la théorie pastorienne de la vaccination :

la conception du Docteur Jules Tissot

le Docteur Tissot fut professeur de physiologie expérimentale au muséum d’histoire naturelle de Paris. Il est l’auteur différent travaux et publications sur la physiologie début, les phénomènes thermiques énergétiques de l’organisme, la physiologie des  glandes, la respiration et le système nerveux… Huit prix scientifiques ont couronné ses travaux dont deux décernés par l’Académie de médecine. Il était l’un des plus importants opposants à la théorie pastorienne ainsi qu’à la pratique de la vaccination et fonda sa propre théorie des états pathologiques. Dans sa conception « les bactéries n’ont pas individualité, car elles ne sont que les éléments d’organismes plus complexes du groupe des mycettes ». Après Tissot, les bactéries sont des unités de base (comme les cellules dans la théorie cellulaire) des organismes. La décomposition des structures mycéliennes en bactéries serait la cause des maladies. Certaines maladies comme la tuberculose, aurait donc un caractère autogène. D’après Tissot, la libération des bactéries par suite de la décomposition du maïs cause la fièvre typhoïde, celle de la laitue de la rougeole ; la carotte, la rage ; la pomme de terre, tétanos. Tissot a par ailleurs attaqué tous les dogmes pasteuriens : la panspermie atmosphérique des bactéries, l’asepsie des organismes vivants, le mono morphisme bactérien, le dogme de la contagion bactérienne. Bien que les conceptions, valeur historique, il est intéressant de suivre sa critique des vaccinations. Il a ainsi publié « la catastrophe des vaccinations obligatoires » ouvrage dans lequel il met en évidence les accidents dus à la vaccination. D’après lui, de 1941 à 1948 les vaccins ont inoculé 150 000 cas de diphtérie causant la mort de 15 000 enfants. Le silence de la presse discale et politique sur ce sujet, serait dû aux intérêts financiers liés à la production des vaccins. Il aurait mieux valu d’après lui, les aliments plutôt que d’utiliser les vaccins.

Piotr Daszkiewicz -  Jean Aikhenbaum

 

 

 

 

 

Sources :

Salomon-Bayet Claire « pasteurs et la révolution pastorienne »

Dubois René « Louis Pasteur – Free Lance of science »

Georges André « Pasteur »

Vallery-Rado Maurice « Pasteur. Un génie au service de l’homme »

Dragonnet François « méthode des doctrines dans l’œuvre de Pasteur »

Funk Casimir « histoire de la découverte des vitamines »

Kapoczewski Ladislas « les bâtisseurs de la science »

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 21:30
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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 13:04
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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 13:01

Extrait d’un artcle publié dans Réussir votre santé n°6 -1996

 

 

Entendu aux informations, les pilules contraceptives de troisième et quatrième génération seraient susceptibles de nuire gravement à la santé des jeunes femmes qui les utilisent.

 

Nous vous proposons ci-dessous, un article publié par réussir votre santé sur une méthode de contraception mise au point par des médecins australiens dans les années 50 qui ne présente aucun inconvénient pour les utilisatrices. Mais, elle a un défaut majeur, elle ne peut générer aucun profit. Elle ne présente donc aucun intérêt pour les laboratoires pharmaceutiques, c’est probablement pour cela que presque personne ne la connaît. Elle est gratuite, efficace et comme nous l’avons dit elle ne fait courir aucun danger à la santé.

 

 

Une méthode de contraception naturelle et scientifique.

 

 

 

Depuis l’aube de l’humanité, l’homme a toujours cherché à réguler la reproduction qu’elle soit animale, végétale ou humaine.

De très nombreuses techniques ont été utilisées : dans les années 70 en Australie la méthode Billings, mise au point par un couple de médecins, est l’une des rares qui soient réellement efficace, elle peut être employée par toutes les femmes sans exception, et ce quel que soit son cycle. De plus, elle est totalement gratuite, et ne comporte aucune contre-indication.

Dans les pays occidentaux, la limitation des naissances est devenue un problème qui touche la plupart des couples, pour des raisons professionnelles mais également pour des raisons de convenance personnelle. Choisir la période de mettre au monde un enfant pose pour de nombreux couples un problème.

La contraception longtemps illicite est devenue légale dans la seconde moitié de notre siècle. La pilule, le diaphragme, le stérilet, sont aujourd’hui prescrits par le corps médical sans problème. Et pour des raisons de santé ou d’anatomie certaines femmes ne supportent ni la pilule ni le stérilet ou le diaphragme. Il ne reste donc que le préservatif en outre, certaines femmes pour des raisons de convictions religieuses, s’interdisent toute contraception autre que celle approuvée par les dogmes religieux.

D’autres encore, n’acceptent pas, d’être tributaires leur vie durant de moyens contraceptifs astreignants, dont on ne peut sous-estimer les effets secondaires.

 

La méthode Billings de

John et Évelyn Billings

dans les années 70, un couple de médecins australiens met au point et développe, après plusieurs années de recherche et de vérification scientifiques, une méthode naturelle de maîtrise de la fécondité. Le fruit de leurs travaux est simple : il permet de déterminer avec précision les propres périodes fécondes et infécondes.

 

Fondements scientifiques – rôle de la glaire cervicale dans la fécondité

les études scientifiques ont démontré le rôle indispensable de la glaire cervicale dans le processus de la fécondation. Elle est d’ailleurs qualifiée par le Docteur Chrétien de clé de la reproduction. Celui-ci attribue les rôles principaux à la glaire, trois sont essentiels :

1 – la glaire protège des spermatozoïdes contre les conditions hostiles du cul de sac vaginal.

2 – la glaire condamne la cavité utérine aux spermatozoïdes en dehors de la période ovulatoire.

3 – la glaire fournit un apport énergétique aux spermatozoïdes.

Juste après les règles, avant la période d’ovulation, les mailles de la glaire ont une largeur de 05 à deux microns. Le spermatozoïde ne pourra passer à travers ce réseau extrêmement dense, le col sera imperméable aux spermatozoïdes.

Avant l’ovulation, les mailles de la glaire sont très relâchées. Elles font alors entre 6 et 10 microns. Ainsi, le spermatozoïde peut non seulement passer facilement entre les mailles mais encore utiliser la structure fibrilaire pour progresser.

Après l’ovulation, la glaire se referme pour devenir imperméable aux spermatozoïdes. Elle devient épaisse, visqueuse, repas. Elle se coagule et forme un bouchon qui obstrue le col. La sensation d’humidité disparaît.

 

Conséquences pour la femme : détecter avec précision les périodes de fécondité.

concrètement, toute femme peut détecter facilement la glaire lors de son apparition quelques jours avant l’ovulation (en moyenne cinq jours), en déterminant les caractéristiques de façon presque aussi précise qu’un examen microscopique. L’apparition de la glaire s’accompagne d’humidité qui constitue le signal d’alarme de la période de fécondité. Plus la glaire devient élastique et fluide plus la sensation d’humidité s’accroît. La dernière étape est la transformation de la glaire en une matière collante avec un retour à la sécheresse.

Cette méthode permet donc à la femme de connaître son jour de fécondité et par là-même d’optimaliser les chances, si elle le souhaite, d’être enceinte.

 

Diffusion et renseignement de la méthode :

Elle se fait essentiellement par l’intermédiaire de moniteur dont certains proviennent du corps médical.

Méthode au service de l’harmonie du couple.

La méthode Billings est une méthode naturelle qui n’altère pas les rythmes naturels et peut être utilisée en toute circonstance de la vie reproductive de la femme. Cycle régulier, irrégulier, préménopause, allaitement.

Elle ne provoque pas d’effets secondaires liés comme par exemple à la prise de médicaments ou de dispositifs mécaniques (stérilet – diaphragme).

Elle peut être enseignée par un personnel non médical.

 

Enseignement pratique

Il est indispensable de suivre un enseignement préalable ou de demander conseil auprès d’un couple déjà préalablement formé, sans cela il est difficile de bien cerner la méthode Billings, qui une fois comprise s’avère d’une remarquable simplicité et à l’usage d’une non moins remarquable efficacité.

Déroulement de l’enseignement :

les séances d’enseignement se déroulent soient sous forme d’entretiens avec un moniteur soient au cours de réunions informelles. Les réunions de groupes se font généralement le week-end.

 

La méthode Billings est rapidement assimilable et peut-être tout aussi rapidement mise en pratique. Rappelons également, que son enseignement est gratuit et détail important pour certains, elle est approuvée par les divers cultes religieux.

 

 

 

  Jean Aikhenbaum 

 

Pour en savoir plus :

 

http://www.methode-billings.com/

La méthode Billings

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 12:15
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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 23:09
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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 23:08

Article publié dans Réussir votre santé n° 6 – (1996)

 

 

 

L’onagre fut introduite fortuitement chez nous depuis le nouveau continent dans les cargos qui transportaient du coton. Les marins avaient utilisé de la terre comme ballast, les graines d'onagre germèrent au voisinage des ports.

 

L’Onagre est adoptée par les guérisseurs qui la nommèrent « panacée du roi ».

 

Au début du XXe siècle, cette plante fut étudiée de plus près par les chercheurs allemands Luft et Heidushka. Deux acides gras en furent extraits, l’acide linoléique et l’acide oléique. Un troisième acide gras fut découvert : l’acide gamma linoléique.

Les Indiens d’Amérique connaissaient ses propriétés thérapeutiques pour soigner les maladies de la peau, l’asthme et en faire des cataplasmes.

Ce n’est seulement en 1960, qu’on lui attribuera des vertus curatives, son effet hypocholestérolémiant fut alors clairement établi. Puis, on s’aperçut que l’acide gamma linoléique était précurseur des prostaglandines E.1. Les prostaglandines sont des substances chimiques qui jouent un rôle essentiel dans l’organisme. Les PGE 1 stimulent le système immunitaire, tandis que les PG2 lui sont néfastes.

Toutes les recherches aboutissent à la même conclusion, l’acide gamma linoléique existe en grande quantité dans l’huile d’onagre elle favorise la synthèse des PGE1.

Cet acide est extrêmement rare dans la nature, et seules quelques plantes en possèdent des quantités suffisantes. outre l’huile d’onagre, on peut citer, l’huile de bourrache, le laurier de Saint-Antoine, les feuilles de saule, la langue de bœuf, et enfin l’algue marine spiruline.

L’huile d’onagre un bienfait pour combattre les maux de civilisation

Notre organisme peut aussi fabriquer cet acide à partir des huiles végétales plus courantes, cette synthèse devient aujourd’hui de plus en plus difficile, en raison de notre mode d’alimentation moderne qui en bloque le processus. Ce mode de vie comporte entre autres : une surconsommation d’alcool, la carence en zing, le stress, le rayonnement prédisposant vieillissement. Les huiles du commerce communes dans notre alimentation sont hydrogénées, ce qui a pour conséquence la transformation des acides gras essentiels en acides gras insaturés. Les huiles du commerce sont également pressées à chaud et raffinées, ce qui transforme les bonnes graisses en acides translinoléiques nuisibles.

Ces huiles se retrouvent également dans beaucoup de produits fabriqués destinés à notre alimentation. Il est donc préférable de consommer des huiles biologiques de première pression à froid.

 

Les actions bénéfiques de la prise d’huile d’onagre (ou de bourrache) sont les suivantes :

 

          le système immunitaire renforcé « au niveau des lymphocytes T »

          elle protège contre la prolifération cellulaire

          elle préserve les articulations

          le diminue le taux de cholestérol et la pression sanguine

certains auteurs recommandent de prendre parallèlement avec l’huile d’onagre de la vitamine E. D’autres auteurs recommandent également l’huile d’onagre dans la sclérose en plaques. Dans la schizophrénie, l’huile d’onagre peut être utile, en effet, des études ont démontré que les schizophrènes ont un déficit de PGE1. Elle peut être associée sans inconvénient à la prise de neuroleptiques.

Elle est aussi intéressante pour la polyarthrite rhumatoïde. L’huile d’onagre est un allié efficace en cas d’obésité d’alcoolisme, de syndrome prémenstruel et dans diverses maladies de la peau ; elle a des effets notables dans les allergies diverses telles que l’eczéma, l’urticaire, le rhume des foins, l’asthme et même la migraine. Elle lutte également contre la fragilité capillaire, les ongles cassants, la sécheresse des muqueuses et améliore les affections bénignes du sein.

 

Chez les enfants difficiles ou caractériels,

Ces derniers voient leur état s’aggraver lorsqu’ils consomment des sucreries et des friandises contenant certains colorants qui bloquent la synthèse des PG1. On constate une amélioration du caractère avec la prise huile d’onagre associé au zinc et aux vitamines C, B3 et B6 à condition de supprimer lles sucreries bien entendu.

 

Primevère du soir contre cancer

    L’onagre, appelée également primevère du soir (herbe aux ânes – belle de nuit) serait bénéfique contre le cancer.

L’acide gamma linoléique aurait une action contre le développement des cellules cancéreuses et aurait la faculté de renforcer les cellules saines. Les PG1 les lymphocytes T et préservent les membranes cellulaires. Il est nécessaire d’adjoindre à l'huile d’onagre de la vitamine C, B6 et du zinc. Il est toutefois préférable d’éviter la prise d’onagre chez les sujets épileptiques.

 

Huile d’onagre en cosmétologie

Cette huile est excellente par voie interne pour les cheveux, les ongles, la peau des muqueuses elle est utile en cas d’acné. Elle peut également être utilisée par voie externe, simultanément avec la prise de gélules.

En effet, les vitamines E, FF contenues dans le huile d’onagre peuvent aider à corriger les imperfections de la peau. Elles atténuent également les rides. L’huile régénère les cellules, stimule la circulation et revitalise les épidermes âgés. Elle peut être utilisée comme base hydratante pour les soins de la peau.

 

Effets secondaires éventuels

on observe de rares effets secondaires qui sont généralement sans grande gravité : lors de la prise par voie interne certains sujets se plaignent de nausées et maux de tête, ce phénomène se manifeste très rarement. Pour cette raison il est préférable de prendre huile d’onagre au cours des repas. Les effets bénéfiques de l’huile d’onagre de se font ressentir qu’après un certain temps d’utilisation. Elle doit être prise pendant plusieurs mois à raison de trois capsules par jour dosées à 500 mg.

 

Molda Serre

 

Pour en savoir plus :

L’huile d’onagre aux éditions EPI

la révolution silencieuse de la médecine – chapitre trois « l’onagre et les prostaglandines » Docteur Lévy – éditions du rocher

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 17:48
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