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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 10:26
Réponse ouverte à Monsieur René Schwob par Marcel Jouhandeau :

 

Les juifs ne nous oppriment pas seulement, ils nous haïssent…..

 

 

« écrivain – antisémite notoire auteur notamment de l’ouvrage «le péril Juif ». Participe au congrès européens des écrivains antisémites en novembre1941.  D'une misogynie quasie pathologique, il accusera sa femme après guerre (cité par Michel Leiris – le Monde 18 septembre 1992) de porter la responsabilité de ses dérives antisémites….

 

Pour moi, et Dieu sait, si j’ai été sensible à leurs charmes, dont j’ai dû me défendre par la violence, autant je serai disposé à leur faire escorte avec des palmes et des présents , s’ils se décidaient à regagner la Palestine, autant je fais vœu ici de les signaler à la vindicte de mon peuple, tout le temps qu’il en restera un seul en France, qui ne soit soumis à un statut spécial….

 

De la bestialité flagrante des juifs

 

.... sans doute, me répondra quelqu'un, la bestialité de ce peuple est si flagrante qu'il faut beaucoup de patience avec lui sur cer­tains chapitres, mais le christianisme obtient merveille de son cœur sinon de sa chair : voyez plutôt M. Schwob qui, à son dire, n'est plus Juif, puisqu'il est chrétien et qui, dès qu'on attaque la juiverie, se réveille Juif tout d'un coup et en oublie l'Evangile, au point de répondre à une polémique violente, mais correcte, par des injures dont on pou­vait penser que la caste réservait la spécialité à son célèbre ordurier, Bernard Lecache*.

 

Ils font de la Vierge Marie une petite juive de la rue des Rosiers

 

Mais, le plus beau n'est pas dit, c'est quand par une amplification oratoire de mauvais aloi, M. Schwob diminue à plaisir la Vierge Marie pour en faire une petite Juive de la rue des Rosiers qu'il m'accuse de vouloir bouter dehors la première. Non, M. Schwob, non, on peut refuser d'être l'ilote de vos congénères, sans offenser Dieu, Dieu merci. J'en appelle à Saint Jean Chrysostome et à Saint Jean de Capistran, à notre Saint Louis qui chassa les Juifs, sans tenir aucunement rigueur, je pense, à Notre-Dame de ses origines. Et c'est justement pour la garder, Notre-Dame, que nous vous chasserons, car ceux qui la chassent en vérité du cœur de ce pays et de l'aveu même de vos frères Darmesteter et B. Lazare, ce sont les magnats d'Israël, falsificateurs de notre histoire. fabricateurs de notre opinion ....

 

Langage toujours actuel :

 

 la vocation de ce peuple est de détruire.

 

M. Maritain y affirme, lui qu'on ne peut être antisémite et intelligent ; " que depuis les décrets du saint-office de 1928 on ne peut plus être antisémite et catholique. De ces deux excommunications, la première est gratuite ; quant à la seconde, de la part d'un homme qui sent le fagot à quinze pas, elle est comique. Le livre se ferme sur un extrait de M. Claudel et ce qui est piquant, c'est que cet extrait qui veut être la conclusion du livre pourrait, avec un peu de bonne volonté, servir d'apologie aussi bien à Bela Kun qu'à M. Blum, en même temps que par une ironie assez magnifique il se termine lui-même et permet au livre entier de se terminer symboli­quement sur le mot « détruire » qui résume si bien la vocation actuelle de ce peuple, successivement béni et maudit.

 

De la nécessité de reconduire tous les Juifs en Palestine

 

Mais dans le cours de ma lecture, je me suis heurté à une page qui m'est destinée personnellement. C'est à elle que je veux répondre : M. Schwob, René (?) écrit : « L'ami « chrétien » (c'est de moi qu'il s'agit). — Chrétien ? sans doute, mais pourquoi chrétien ? C'est « goï » qu'on attendait. Chrétien ? Je n'ai jamais écrit ce mot sur mon chapeau, moi, et je n'ai jamais tenu épicerie de mon christianisme. Il m'est si naturel, je l'ai respiré avec l’air du pays jusque dans les veines de, mes ancêtres.

« L'ami chrétien » (donc) dont je parlais, écrit M. René Schwob, et qui fit depuis nos premières rencontres des déclarations si viles (c'est moi qui souligne) qu'elles réussiraient à me rendre aimables les défauts d'Israël, exigeait qu'on reconduisît en Palestine tous les Juifs. La présence d'un Juif sur le terri­toire français lui semblait une offense. Il aspirait avec lâcheté (c'est moi qui souligne) au plus facile. Il aspirait à la tranquillité des bonnes digestions. Qu'appelle-t-on vil ? un acte méprisable qui ne vous a coûté aucun sacrifice et vous a rapporté » quelques profits honteux.

 

Nous vous chasserons

 

Je pense à Notre-Dame et à ses origines et c’est justement pour la garder, Notre-Dame, que nous vous chasserons, car ceux qui la chassent en vérité du cœur de ce pays et de l'aveu même de vos frères Darmesteter et B. Lazare, ce sont les magnats d'Israël, falsificateurs de notre histoire, fabricateurs de notre opinion par le moyen des journaux, grands maîtres de la franc-maçonnerie, ministres, ministres à notre honte de l'éducation nationale française, des Juifs ! Pour ma part, je sais bien que l'instruction que l'on m'a donnée au lycée, sous leur inspiration, m'a conduit maintes fois au bord de l'incrédulité et m'a maintenu pendant ma jeunesse dans la plus grande indifférence à l'égard de la patrie. Heureuse­ment, dans ce royaume qui est le lieu de ses temples sublimes et préférés que le Juif Benda considère comme les derniers vestiges de la barbarie, personne n'ignore jamais tout à fait que Marie est d'abord la Mère de Dieu.

 

Marcel JOUHANDEAU

 

Dans son admirable Vie de saint Louis, Le Nain de Tillemont donne quatre raisons à l'ordre d'expulsion des Juifs lancé de Terre Sainte par le saint roi en 1253

 1) le reproche que les Sarrazins lui avaient fait de souffrir parmi ses sujets ceux qui avaient crucifié son Dieu;

2) l'appauvrissement du pays au bénéfice du Juif usurier ;

3) le grand tort moral que faisait courir aux chrétiens le commerce de cette nation impure et perfide 

4) la part que les Juifs avaient pris en 1251 à la révolte des pastoureaux. — Les trois derniers griefs sont de la dernière actualité commode le mieux du monde depuis un siècle et demi.

Industrielle commerçante, bancaire elle devait trouver dans les traits éternels d'Israël les caractéristiques de son visage moderne….

 

Mis en forme par Jean Aikhenbaum

 

* écrivain et journaliste fondateur de la LICA

Sources  :

Je suis partout n° 373 du 14.01.38

Simon Epstein – Un paradoxe français – antiracistes dans la Collaboration – antisémites dans la résistance – Albin     Michel Bibliothèque histoire 

P.A Taguieff  - L’antisémitisme de plume de 1940 à 1944  - Berg international

 

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commentaires

K
There a few weeks ago, I published a humor note: Merry Christmas, Mr. Deputy Goodbye .. This post concerned the denial of democracy we are witnessing continuously growing and uselessness of Parliament
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