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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 11:03

 

 

 « Lorsque les représen­tants avancés des ouvriers comprendront l'idée du socialisme scientifique, lorsque cette idée recevra une large diffusion et parmi les ouvriers seront créées des orga­nisations stables, alors l'ouvrier russe, s'étant élevé au somment de la démocratie, conduira le prolétariat russe, par le che­min direct de la lutte politique ouverte, vers une triomphante révolution commu­niste. »

Qu’il faisait bon vivre dans l’ex URSS

 le plan quinquennal en quatre ans

La nécessité de réaliser en quatre ans le plan qui était d'abord prévu pour cinq a
posé, devant les transports, d'énormes exigences. On peut dire que, dans l'en-
semble, les difficultés ont été résolues. 1.570. millions de tonnes devaient êtrre
transportées primitivement, en cinq ans.
En fait plus de 1.500 millions de tonnes ont été déjà transportées en quatre ans.

 Les capitaux investis dans les différentes branches du transport, terrestre, fluvial, aérien, ont atteint, en quatre ans, 9. 030. millions de roubles, dépassant ainsi les, prévisions du plan quinquennal qui n'étaient que de  431 millions. 5.5 mille kilomètres de nouvelles voies ferrées ont été livrées a l'exploitation. De nombreuses lignes ont. clé « doublées ».
………………l 98.000 wagons de marchandises, 1500 wagons de voyageurs nouveaux ont eté livrés à la circulation. Les voies fluviales ont été augmentées de 12.000 kilomètres et le Dnieper a été rendu entièrement navigable.etc…

 

 


Comparaison avec les Etats capitalistes

Si l'on considère ces progrès, la crise capitaliste apparaît comme particulièrement grave. Le volume dos marchandises transportées a diminué, en Allemagne en 1931, de 35 pour cent …….Aux Etats-Unis, la diminution des transports des voyageurs a atteint 25 pour cent, dans le même laps de temps que la production des automobiles tombait de 56 pour cent. Dans ce pays, plus de 720.000 wagons sont immobilisés. Le nombre d'ouvriers employés
dans les transports et qui ont perdu leur travail est de 50.000 en Allemagne, de
230.000 aux Etats-Unis.



Les origines du bolchevisme 
Lénine un fanatique de Marx

 

 

Il est un fait, que Lénine n'était ni aimé, ni estimé de ses partisans ; sur certains d'entre eux il produisait même une impression de dégoût et d'horreur. Pourtant on lui obéit ; il impose sa vo­lonté aux plus récalcitrants, et lorsque le parti social-démocrate russe se scinde, c'est Lénine qui emporte la majorité, d'où le nom de bolcheviks (majoritaires) don­né au nouveau parti. Sur quoi se base cet ascendant ? C'est que tous ces révolution­naires amateurs, ces chevaliers de la bom­be et du revolver, ces intellectuels dévoyés, ces fruits secs en rupture de classe, sen­tent derrière ce front dégarni, ce front « en coupole » une volonté étroite, têtue et impitoyable qu’il avait prédite....

 

Il professe avec dédain, un mépris sans bornes à l'égard de ces socialistes à l'eau de rose, ces socialistes politiciens, ces socialistes millionnaires qui encom­brent les parlements, touchent des pots-de-vin et font leur révérence aux souve­rains.

 

….là est sa force et sa faiblesse, car si le socia­lisme lui est redevable de sa victoire en Russie, son application depuis treize an­nées est une terrible leçon de choses une démonstration  « d'ilote ivre », capable de dégoûter à jamais les peuples de tous les mirages du socialisme, de ses pompes et de ses œuvres.

Oui, mais les peuples comprendront-ils cette leçon ? Plus de 70 après, la question reste actuelle, on peut toujours se la poser.

 

Petites annonces dans la presse rouge

La presse soviétique ne brille ni par son esprit, ni par sa gaîté, ni par sa bonne hu­meur. Elle est terriblement sérieuse, pleine de fiel et d'arrogance quand elle parle des prétendus pays capitalistes, et pleine de suf­fisance quand il s'agit de faire étalage des mérites de l'Etat communiste. Elle affection­ne les énormes manchettes et les rédige tou­jours sur un ton impératif : « Il faut faire ceci ou cela ; il faut abolir ou instaurer telle ou telle chose ; il faut destituer ou punir ceux-ci ou ceux-là », et ainsi de suite. Au sur­plus, si la presse soviétique reflète fidèlement les vues du gouvernement et son ingérence dans la vie politique, sociale et économique du pays, si elle donne un tableau assez com­plet de l'activité extérieure, officielle, si on peut s'exprimer ainsi, des différentes institu­tions soviétiques et organisations communis­tes, elle ne donne, par contre, aucune idée de ce qu'est l'existence journalière du peuple russe, de ses mœurs, de son état d'esprit, de ses plaisirs et de ses peines. Aussi bien, tout ce qui pourrait renseigner le lecteur sur ces questions est soigneusement banni des journaux moscovites : pas de faits divers, pas de comptes rendus de séances de tribunaux et, sauf une ou deux exceptions, pas même de chronique de la vie sociale, artistique, littérai­re ou théâtrale. Bref, on voit qu'on a tout fait, en U.R.S.S., pour différencier les jour­naux soviétiques de la presse bourgeoise, sauf supprimer les annonces dans certaines feuil­les à gros tirages, telle, par exemple, que la « Vétchérnya Moskva ». Eh bien ! ces pe­tites annonces sont le « Sésame » qui ouvre la porte sur la vie domestique et privée des habitants de l'U.R.S.S. ; elles nous initient tout ce qu'on a voulu nous cacher : les misè­res, les appétits, les vices, les travers et les aspirations de la masse moscovite, qui ne diffèrent absolument en rien de ce que nous voyons partout ailleurs et qui restent éminem­ment humains.

 

 

Mais voici quelque chose de nouveau, de spécifiquement moscovite : « la rubrique des reniements »,

 

si on peut s'exprimer ainsi. Chaque annonce de cette rubrique commence par la même phrase stéréotypée : « Je (un tel) déclare que j'ai rompu avec mes parents et que je vis depuis (suit la date) d'une ma­nière indépendante ». Que veulent dire ces annonces quelque peu troublantes et quels drames cachent-elles ? Oh ! rien de particulier. Ces annonces émanent, pour la plupart du temps, de jeunes personnes des deux sexes qui, étant devenues « communistes », renient leurs parents « bourgeois »... pour obtenir la carte d'alimentation que les autorités refusent aux ci-devant, mais aucun drame familial dans le style des compositions de Greuze ne précède ordinairement ces ruptures. Il arrive même bien souvent que ces reniements sont fictifs, et les annonces qui les enregistrent sont publiées d'un commun accord entre pa­rents et enfants. Car les enfants, devenus ain­si des « purs », peuvent aider matériellement leurs parents. On se débrouille comme on peut

 

 

URSS - Ce sont les étrangers qui réalisent le plan quinquennal.

 

Un Ingénieur russe du service du Conseil du Travail et de la "Défense (S.T.O,), échappé de l'Union soviétique, a raconté dernièrement dans le journal e M. Milioukoi, les Poslednia Novosli (Dernières Nouvelles), par qui et comment se réalise le fameux Plan quinquennal. A l’entendre, c'est presque uniquement grâce au savoir, à la com­pétence et au labeur des ingénieurs, archi­tectes, techniciens, contremaîtres et ouvriers étrangers que le plan quinquennal s'achemine, tant bien que mal vers son achèvement..

C'est en 1928 que furent appelés de l’étranger les premiers ingénieurs, monteurs et ouvriers qualifiés. Il en vint surtout d'Allemagne ; la plupart étaient envoyés par les firmes qui avaient des con­trats avec le gouvernement soviétique, telles que Siemens-Sehukert, Krupp, Junkers, Allgemeine Eleklrlsche, Gesegschal pour l'exécution de ces contrats. A ce premier contingent d'étrangers vint bientôt s'ajou­ter un second, celui-ci venu principalement des Etats-Unis. Mais, jusqu'au début de 1929, il y eut peu d'ingénieurs et d'ouvriers  venus dans l'union soviétique en vertu de contrats passés directement avec les représentants du gouvernement bolcheviste à l’étranger. Cependant, à la fin de cette même année 1929, la situation changea du tout au tout. Alors débarquèrent en Russie sovié­tique des bataillons entiers d'ouvriers alle­mands et américains, auxquels vinrent bien­tôt s'ajouter des Suédois, des Norvégiens, des Tchèques, voire même quelques Fran­çais et des Italiens, Tout ce monde fut immédiatement réparti sur les différents chan­tiers et dans des usines en construction.

 

.Choix de textes Jean Aikhenbaum

 

Sources : l’Humanité – Je suis partout  etc.

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