C’est l’un des plus fréquent malaises dont se plaignent les habitants des pays industrialisés.
Rien qu’en France au cours d’une seule année, ce mal occasionne d’innombrables consultations ;
plusieurs milliards de dépense
95000 accidents de travail (source Réussir Votre Santé 11/1995).
Si on essaie de définir le mal de dos, on s’aperçoit qu’il s’agit là d’un phénomène très complexe. Certes, il est toujours lié à une douleur située dans la partie dorsale, dans celle des lombaires ou de la colonne vertébrale. Mais celles-ci peuvent être localisées dans n’importe quelle partie du dos, sur un point bien précis, ou également couvrir un large spectre.
Elles peuvent être d’intensité très variable, violente ou légère. Elles sont décrites par les patients comme donnant des sensations de brûlures, piqûres, contractions, raideurs. Les douleurs liées au mal de dos peuvent atteindre les parties voisines et même provoquer des paralysies. . Enfin, elles peuvent survenir brusquement ou progressivement. Le mal de dos peut donner lieu à des douleurs intenses, sans qu’il y ait de lésion, et il peut parfois disparaître aussi rapidement qu’il était venu.
Le mal de dos peut avoir pour origine diverses pathologies parfois une lésion lombaire vertébrale.
D’autres causes peuvent également être citées: l’arthrite dégénérative de colonne vertébrale, la luxation vertébrale, les rhumatismes, l’ostéoporose, la fracture accidentelle, les séquelles de différents traumatismes etc.
Les praticiens soulignent l’incidence des mauvaises postures. L’exemple souvent cité est celui du poids soulevé en faisant le dos rond, courbé en avant jambes tendues. De mauvaises conditions de travail, l’absence d’activité physique sont également autant de raisons de la progression de ce type de pathologie dans les pays industrialisés.
Déménageurs et… secrétaires métiers à hauts risques.
Ce n’est pas non plus par hasard que les secrétaires constituent à côté des déménageurs, un groupe professionnel à “haut risque”. Ce constat nous permet de mettre en évidence le rôle primordial des gestes apparemment anodins que nous effectuons quotidiennement, afin de prévenir cette maladie.
Le mal de dos peut également provenir d’une malformation de la colonne vertébrale ou bien encore d’un dérèglement hormonal.
Et le facteur psychique ?
De plus en plus, on démontre l’importance des facteurs psychiques dans la genèse des symptômes somatiques du mal de dos. Ce rôle semble être confirmé par les très bons résultats obtenus aux États-Unis avec des traitements placebo. Les thérapeutes californiens soulignent que la réduction de l’anxiété, les distractions sont des éléments essentiels de traitement.
Dans certains cas (heureusement assez rares) l’intervention chirurgicale est inévitable. De nombreuses études américaines démontrent que ce type de traitement est souvent pratiqué de manière abusive et qu’il n’est pas toujours en mesure d’apporter un soulagement. . D’après le professeur R. Lechtenberg du Département de Neurologie du Downstate Medicale Center de New York, l’intervention doit être accompagnée par des substances telles que les stéroïdes ( cortisone) dont les inconvénients ont été maintes fois démontrés.
Mieux vaut prévenir que guérir.
La prévention doit consister en l’apport d’éléments nutritifs. Les plantes reminéralisantes prises en infusion, comme l’ortie ou la prêle des champs, peuvent constituer un excellent moyen.
Les exercices physiques sont le deuxième élément. Il existe plusieurs types d’exercices possibles. Certains thérapeutes conseillent plus particulièrement la posture assise ancestrale (c’est la posture utilisée avant la découverte de la chaise, qui consiste à s’asseoir sur les talons, bras croisés sur les genoux et en laissant tomber la tête en avant. Cette position peut-être maintenue tant qu’elle ne donne lieu à aucune gêne. Une autre variante de cette figure est de s’asseoir à même le sol, en tailleur, jambes croisées.
Il ne faut pas oublier que dans certains cas le meilleur remède en cas de douleurs est de rester coucher. Cela suffit parfois à arrêter la progression de la douleur.
Parmi les démarches proposées par la médecine non conventionnelle, trois techniques manuelles ont des résultats dans l’ensemble satisfaisants. Ce sont l’éthiopatie, l’ostéopatie et la chiropractie. Ces thérapies peuvent être préventives ou curatives. Elles sont sans contre indications et n’utilisent pas de médicament. . Les cures thermales et l’acupuncture sont également des indications de traitement notamment pour les ostéoarthrites. La stimulation transcutanée électrique des nerfs est de plus en plus utilisée aux États Unis et donne des résultats significatifs. Le rôle du traitement par hypnose et auto-hypnose prend en compte les facteurs psychosomatiques qui peuvent être à l’origine de la maladie et permettent d’obtenir parfois des rémissions spectaculaires.
Pour le Dr Hauschka, les “maux de reins” sont fonctionnels. Ce ne sont pas les nerfs de la colonne vertébrale qui sont en cause parce que le disque est en mauvais état. La douleur provient en fait des nerfs en liaison avec les muscles et les ligaments qui travaillent dans de mauvaises conditions. Celles-ci ne peuvent être décelées, lors d’un examen radiographique classique.
Son traitement repose sur une association phyto-orthomoléculaire à base de Bambou de Tabashir, plante utilisée dans le Sud de l’Inde depuis plus de 25 siècles, auquel il associe l’ harpagophytum et le cassis. Excellent reminéralisant, le Bambou de tabashir contient 97 % de silice, d’où son utilité dans la fragilité osseuse.
La démarche ici est sensiblement différente. En effet, pour les tenants de cette technique, utiliser un médicament, qu’il soit chimique ou naturel, ne règle pas le problème, car il ne fait que le masquer. Le Myothérapeute, va donc rechercher l’origine traumatique oubliée qui se trouve être responsable du spasme ayant occasionné la douleur. Il se trouve que ceux-ci sont la plupart du temps éloignés du point douloureux.
L’autre particularité et non négligeable de cette méthode, est qu’elle est complètement indolore. Le médecin “myothérapeute” fait disparaître la douleur quelle que soit son origine. Le muscle retrouve son amplitude maximale et sa fonction normale. L’autre particularité de cette technique est qu’elle a des résultats intéressants dans bon nombre d’autres pathologies, telles que les vertiges, l’asthme, l’insomnie et bien évidemment les douleurs diverses.
Acupuncture –chiropractie, ostéopathie
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Extrait de l’ouvrage « Le pouvoir de guérir par la nature » Jean Aikhenbaum – Piotr Daszkiewicz – Editions Godefroy.
Dorsalgies, lombalgies, arthrites – arthroses
gélules
Sureau - Genièvre 2 de chaque 1 jour sur 2
et
Salsepareille - Bétoine
en alternance 1 semaine sur deux.
Cure de Gélules
- Harpagophytum
Pendant 1 mois 4 gélules par jour
Ou infusion
Sureau + Genièvre + Salsepareille + Bétoine
Mettre 1 pincée de chaque pour 1 tasse, porter à ébullition durant 3 minutes, laisser infuser 15 minutes, prendre 3 à 4 tasses par jour.
HUILES ESSENTIELLES
Genièvre 1 à 3 gouttes 2 fois par jour diluées dans du miel
TEINTURES MÈRES
Mélange de teintures: 30 ml de millepertuis, 30 ml de céleri, 20 ml de ményanthe, 20 ml de racine d’angélique, 20 ml d’oseille crépu, 15 ml de cannelle, 10 ml de réglisse. Verser les teintures dans un flacon en verre opaque. Agiter fortement. Prendre quelques gouttes dans un verre d’eau tiède trois fois par jour.
Bourgeons de Cassis en macérât ou en teinture mère (20 à 30 gouttes 2 à 3 fois par Jour)
massages avec la macération du Dr Chomel
Les personnes sujettes à l’arthritisme, aux rhumatismes, à la goutte, aux contusions, auront tout intérêt à préparer la macération suivante empruntée à Chomel (traité des Plantes Usuelles).
Prenez 1/2 litre d’huile d’olive vierge (peut être remplacée par de l’huile d’amandes douces), 30 grs de Millepertuis, une poignée de camomille.
Exposer au soleil durant 8 à 10 jours ou pour activer la préparation, la chauffer au bain marie à feu doux pendant 30 minutes et laisser reposer plusieurs heures.
Ce mélange s’utilise tel, en friction sur les parties malades ou mélangé à de l’alcool camphré.
Chomel appliquait cette préparation pour résoudre les enflures dans les mouvements convulsifs, les douleurs diverses et les tremblements nerveux.
Jean Aikhenbaum