LA «PROTECTION» DES JUIFS PAR LA S.D.N.
C'EST L'EXPANSION IMPERIALISTE A L'AIDE DU SIONISME
Le mouvement de révolte des
populations arabes continue à se développer en Palestine et en Transjordanie et s’étend à toute l’Arabie….
C'était hier l'infamant anniversaire de la déclaration Balfour, par
laquelle l'impérialisme britannique faisait de la Palestine un « foyer national juif ».
Chaque année, les Arabes ont manifesté puissamment contre cette décision qui devait par
la suite, avoir.les si graves conséquences, pour les populations arabes, chassées de
leurs terres et de leur
travail par la colonisation sioniste. Cette année, cet anniversaire arrive en pleine révolte
précipitée par Les décisions de la S. D. N. qui sanctionne, la création de
nouveaux foyers juifs sous le prétexte hypocrite de venir, en aide aux israélites
chassés d'Allemagne. La réalité, est que les impérialistes
anglais et français veulent se servir de la détresse juive en Allemagne pour
leur politique d'expansion et de pillage en Arabie ……
Cette situation tragique
doit être l'objet de
notre attention active. Nous devons de toutes nos forces soutenir la lutte des
travailleurs arabes contre l'oppression, et l'expansion impérialistes dont l'expropriation et la colonisation sionistes sont les moyens prescrits.
La seule voie possible : la solution sioniste
Les Arabes auraient tôt fait de massacrer les Juifs malheureux ou mystiques accourus de toutes parts vers la patrie qu'ils croyaient à jamais morte, si les soldats anglais ne les protégeaient point.
Quelle solution autre que le sionisme donner au problème juif ? Comme le tsar Alexandre III posait un jour au comte Witte cette question : « Est-il vrai que vous ayez de la sympathie pour les Juifs ? », celui-ci lui déclara : Pour répondre à Votre Majesté, je voudrais d'abord savoir si elle croit possible de jeter tous les Juifs russes dans la mer Noire ? Agir ainsi serait une solution radicale du problème. Mais, si Votre Majesté veut bien reconnaître que les Juifs ont le droit de vivre, alors il faut créer pour eux des conditions de vie possible. »
Toujours... et encore le problème Juif...
Je suis sûr que si le Roi revenait, il écarterait sans autre examen cette solution du problème juif, à vrai dire impossible dans notre pays. Je me souviens que, dans une réunion tenue en 1919 à l'Éclair, j'étais le directeur, à l'effet de constituer les listes parisiennes du Bloc National, un jeune protestant proposa une représentation proportionnelle des religions. Ce fut un beau scandale ! L'excellent Joseph Reinach éclata contre le malencontreux parpaillot « Et la Révolution française ! Et la Révolution française ! », hurlait-il. Après tout, les Romain Rolland, les Henri Barbusse, les André- Gide ne sont pas Juifs !
Jérôme et Jean Tharaud, dont le livre Quand Israël n'est plus roi a fait tant de bruit, ne sont pas loin de croire, eux aussi, qu'aucune nation non juive n'est capable de réduire jamais ni l'exclusivisme, ni l'esprit de révolte, qui sont inhérents au judaïsme. Difficile et impossible ne sont pas synonymes.
Mon regretté ami Maurice Schwob, qui dirigea avec tant de clairvoyance patriotique le Phare de la Loire, me disait, parlant de ses coreligionnaires : « Le Juif, c'est comme certains poisons : à petite dose, ils guérissent, à haute dose, ils tuent ». Que le nombre de Juifs de la région parisienne, qui était de 70.000 avant guerre, soit maintenant de 150.000, cela ne manque pas d'être inquiétant. D'autant que les associations, les ligues et la Banque internationale, qui ne cessent de contrarier l'intérêt français, sont profondément enjuivées. Karl Marx et Bernard Lazare, avec une grande honnêteté intellectuelle, ont dénoncé les tares de ceux de leur race qu'explique la situation qui leur fut faite au cours des siècles passés.
Considérés comme des étrangers asiatiques, ils vécurent en marge de la société au Moyen Age et ils se trouvèrent investis d'un véritable monopole de fait en ce qui concernait « les affaires » et tout particulièrement les affaires d'argent.
A l'endroit de ces dernières, ils n'avaient, en effet, à tenir compte d'aucune des dispositions restrictives et prohibitives du droit canon. Ils furent, leurs relations s'étendant sur tout le monde, les agents tout désignés du capitalisme à sa naissance. Les rois les estimèrent à leur valeur-or, et la Révolution, en les libérant, leur donna un immense pouvoir dans une société dont l'armature est faite du précieux métal. Mais je crois, moi, qu'un gouvernement fort n'aurait rien à redouter d'eux.
Ils ont témoigné d'un parfait dévouement à la patrie allemande au temps du kaiser, et Hitler, qui s'en souvient, n'a guère chassé que ceux d'entre eux dont l'esprit par trop « européen », par trop internationaliste, lui paraissait dangereux. A chacun ses moyens : la France, pays de la mesure, doit tendre non pas à l'anéantissement, mais à l'assimilation des Juifs. Ceux-ci se marient généralement entre eux, et il faut le déplorer, car ils priveraient de tout aliment l'antisémitisme s'ils admettaient plus volontiers les mariages mixtes.
Maurice Barrès a consacré de fort belles pages aux Juifs morts pour la patrie pendant la guerre. Et, en terminant, je veux, moi, rappeler le souvenir du frère d'une de mes amies, le jeune Crémieux, tombé au champ d'honneur un jour de défaite et qui, pour s'éteindre en paix, demandait qu'on lui assurât que « les Russes continuaient d'avancer...
Choix de textes et mise en forme
Jean Aikhenbaum
Sources sélectives : articles de presse 1933 ( L’humanité – Je suis partout etc.)