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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 14:16

Chapitre 5

Jurassic Heck !

Le faux aurochs, un ramassis d’absurdités génétiques

 

Entre les deux guerres, ont savait déjà que les expériences de Heck étaient un "non-sens génétique". Heck était totalement conscient de l'absurdité de ses expériences du point de vue de la génétique. Il écrivait même que "ses plus farouches adversaires étaient justement les spécialistes qui s'occupaient des questions de l'hérédité"[1]. Pourtant, il fit l’impossible pour tenter de "rallier" à cette supercherie Eugen Fischer. Ce dernier, qui était "généticien" au service des SS et tout comme lui appartenait au NSDAP, déclina l’offre de Heck, il trouvait ses supercheries trop grossières même pour les besoins des "conceptions biologiques" du 3ème Reich. Fisher dans un communiqué, dira que "même si l'animal a plus de qualités que l’aurochs, il ne sera jamais pour autant un aurochs". Heck tenta donc de "convaincre" un autre généticien nazi Erwin Baur, qui lui non plus ne trouva pas nécessaire de "crédibiliser" les expériences de Heck, sa réponse est une fin de non-recevoir : "il a fallu plus de six mille ans pour arriver au boeuf d'aujourd'hui, vous devrez attendre le même laps de temps pour avoir un résultat. Si vous procédez de cette façon, j'approuverai votre projet!". 

 Depuis, nos connaissances ont fait d’énormes progrès dans des domaines tels que la génétique des populations, la cytogénétique, les mécanismes tels que le crossing-over, l'hérédité des qualités quantitatives. La génétique moléculaire mettra définitivement fin à des propos aussi désuets que la pseudo-reconstruction de l'aurochs. Aujourd'hui, à l’aide de nos connaissances de la structure de l'ADN, des méthodes et des mécanismes de la transcription de l'information, du code génétique, les expériences similaires à celles de Heck ne peuvent que faire sourire n’importe quel étudiant, qui à quelques notions de base de génétique moléculaire.

Le bovin Bos taurus est un descendant de l'aurochs Bos primigenius. Même s'il reste beaucoup de zones d’ombre quant à l’origine de l'histoire de la domestication de nos bovins. Il est incompréhensible que l’on puisse encore s’interroger pour savoir si le "faux-aurochs" est un descendant de l'aurochs Bos primigenius. Bien évidemment, nul ne le contestera, il l'est, au même titre que toutes les races bovines. Une partie du patrimoine génétique de l'aurochs est présent dans le génome des bovins Bos taurus, ceci est évident pour toutes les races bovines.

Nous sommes convaincus de longue date de la nécessité indispensable de   sauvegarder  les ressources génétiques, non seulement celles des espèces sauvages mais aussi celles des animaux et des plantes domestiques. Pour ce qui concerne plus spécifiquement les bovins, il en va de même, sauvegarder le patrimoine génétique des diverses races et plus particulièrement des races traditionnelles, souvent menacées de disparition pour des raisons de manque de rentabilité[2]. Nous ne comprenons pas quelle relation il peut y avoir, avec le "faux-aurochs", métissage très récent de quelques races bovines et qui ne peut prétendre à aucun titre être une race traditionnelle. Nous sommes étonnés par l'absurdité de certains arguments dits "phylogénétiques" épicés à l’aide d’ingrédients "écologiques". Nous lisons dans l'article de Monsieur le Président du SIERDAH[3] "il faut probablement s'attacher à la sauvegarde des gènes sauvages". Ceci doit-il être un argument pour justifier l'introduction de ce "faux-aurochs" ? A qui peut profiter et jusqu'où peut-on pousser ce type de raisonnement ? Peut-on dire, par exemple, lorsque nous achetons un chien, que nous participons à la "sauvegarde des gènes primitifs" du loup ? Tous les spécialistes de phylogénie le savent, les dinosaures sont de très proches parents des oiseaux[4],  ceci signifie-t-il pour autant qu'un éleveur de poulets, peut justifier une demande de subvention pour son élevage en évoquant qu’il participe à la "sauvegarde de gènes de dinosaures" ?

Quel intérêt, peut-il y avoir à comparer l'analyse génétique de l'ADN du "faux-aurochs"[5],  race récente de bovin Bos taurus à celle de l’aurochs Bos primigenius ?

Les différentes faiblesses d'une telle analyse[6] ne sont pas les seules raisons du manque d'intérêt de l'expertise comparative de l'ADN entre le faux-aurochs Bos taurus et le véritable aurochs Bos primigenius. Ces études sont inutiles, parce que tout simplement plus aucun spécialiste ne doute, ni sur le statut de cet animal, ni sur son origine. Cet animal est sans conteste possible un bovin. Diverses analyses de l'ADN de l'aurochs Bos primigenius et des bovin Bos taurus ont déjà été faites et publiées[7]. Ces analyses très intéressantes du point de   vue de l'histoire de la domestication, montrent entre autre la proche parenté génétique de l'aurochs et du bovin domestique. Pour souligner cette parenté au niveau moléculaire les auteurs de l'analyse n'utilisent jamais de "faux-aurochs" mais diverses races bovines véritablement anciennes.

 

Introduction et non réintroduction

 

Employer le terme de réintroduction s’inscrit dans la logique de la justification de la supercherie pour accréditer la thèse de la reconstruction. La réintroduction d’une espèce n’est possible, que lorsque celle-ci a déjà vécu dans la nature, ce qui n’est pas le cas de ce faux-aurochs. On ne peut non plus parler d'une réintroduction en le considérant en tant qu’animal d’élevage (comme la réhabilitation et l’encouragement à l'élevage d'une race traditionnelle), puisque ce "faux-aurochs" n'est pas une race traditionnelle. Cette race n’est reconnue que depuis un an seulement. Pour accréditer notre thèse, nous signalons qu'après la publication de notre article le président du SIERDAH reconnaissait que :

"Je suis le premier fautif pour avoir parlé de réintroduction alors qu'il s'agit en fait d'une introduction (...).  On considère que le Bos primigenius qui a disparu n'a pas eu de descendant et que l'on a introduit un autre animal issu d'élevage. Effectivement, l'aurochs reconstitué n'a rien , si ce n'est l'image qu'il en donne avec l'ancêtre aurochs."[8]

Si nous nous référons à la phrase suivante, nous nous apercevons que la confusion est savamment entretenue, en nous proposant un amalgame rapide :

"car c'est avant  tout la place du grand herbivore sauvage dans la chaîne écologique qui est envisagé"[9].

En se référant à la même logique et rigueur linguistique, nous pouvons parler de réintroduction d'aurochs en réintroduisant des éléphants en Afrique (l’éléphant est également un grand herbivore)!!

Toutes comparaisons faites avec les actions de réintroduction du bison d'Europe, du bison d'Amérique ou du cheval de Przewalski tendent à accréditer cette manipulation. Dans les cas du bison d'Europe et pour les deux autres espèces citées, il s'agit bien du vrai bison d'Europe et non d'un autre animal!! Comparer le "relâchement d’un vulgaire troupeau de vaches" à des actions telles que la réintroduction des bisons ou du cheval de Przewalski, opérations uniques en leur genre et menées par des spécialistes avec une extrême  rigueur scientifique, ne peut que dévaloriser le travail des naturalistes qui participent depuis des années à la sauvegarde d’espèces[10].

 

Animal domestique et non animal sauvage

 

     Il est évident qu'une race de bovin domestique Bos taurus (et plus encore un métissage récent de quelques races) est un animal domestique et non un animal sauvage. Nous désirons souligner cette évidence, présenter le "faux-aurochs" comme un animal sauvage est un autre moyen qui vise à la désinformation du grand public et à crédibiliser cette supercherie. Cette situation devient si grotesque que le "caractère sauvage" du "faux-aurochs" a besoin d’une confirmation administrative. Nous ne sommes pas les premiers à remarquer cette absurdité. M. Van Wijngaarden-Bakker[11] de l'Université d'Amsterdam écrit :

     Le "bovin de Heck" est souvent décrit dans la presse populaire comme "bovin sauvage". Le fait qu'il est le résultat d’un croisement de bovins domestiques est souvent ignoré. Parfois, ceci est admis même par les législateurs. La loi hollandaise considère le bovin de Heck comme un animal sauvage, il peut être chassé, et il est régit par la loi de la chasse. Le contrôle vétérinaire n'est pas obligatoire et ni la loi locale ni européenne sur l'élevage des bovins n’est applicable.

     Il est évident qu’il n’est pas du ressort de l’administration de décider si un animal est sauvage ou domestique. L'administration peut seulement définir et appliquer la loi sur les traitements à donner aux diverses espèces animales. Mais ni le statut taxinomique, ni le statut écologique ne dépendent d’une décision humaine. Il est particulièrement amusant de constater qu’en fonction des législations, un animal est "sauvage" au Pays-Bas, devient "domestique" en franchissant la frontière française ou vice versa. 

Présenter le "faux-aurochs" en tant qu’animal sauvage ou au moins qui redevient  sauvage était primordial pour Heck. Son imagination était telle qu’il prétendait même qu’au "centre de l'Afrique, des pionniers aventureux ont créé une ferme et importé des boeufs domestiques allemands. En raison d’un accident, la ferme dut être abandonnée. Le cheptel se dispersa, sans maître, dans la brousse et vivra la vie des animaux sauvages. Quelques années plus tard, on en retrouva la descendance; mais elle se serait muée en Aurochs, tant dans la forme que dans la cérébralité de l'ancêtre européen"[12]. Cette citation souligne une totale incohérence et un manque de logique dans les démarches de Heck. S'il suffit de laisser les vaches en liberté pour qu'elles "deviennent des aurochs",   le croisement entre différentes races devient de ce fait totalement superflu. Heck déclarera que les "faux-aurochs" relâchés dans la nature commençaient à avoir le comportement des animaux sauvages, un seul auteur semble croire aux affirmations de Heck, le professeur d'archéologie, spécialiste de l'histoire de la domestication des bovins F. E. Zeuner[13].

     Cet auteur répète les "informations" que donne Heck sur le troupeau de Bialowieza. Toujours selon Heck, ce troupeau, sur lequel il n'existe aucune information crédible devait même avoir "certaines caractéristiques de l’animal sauvage" notamment redevenir "méfiants" vis-à-vis de l'homme (sic).

 

La prétendue Méthode révolutionnaire de Heck, n’est qu’une sélection artificielle banale.

 

     Le procédé  de Heck n’a été rien d'autre qu'une banale sélection artificielle. Cette pratique consiste à croiser diverses races animales afin d'obtenir une race nouvelle avec certaines qualités qui sont prédéterminées. C’est une façon de procéder totalement banale, bien connue, qui n'a aucun caractère exceptionnel ni révolutionnaire. Utiliser d’autres dénominations pour ce type de sélection artificielle effectuée par les frères Heck n'est qu'une manipulation linguistique. Cette manipulation a bien évidemment pour but de faire croire qu'il s'agit d'une procédure exceptionnelle, nouvelle et que c’est une grande réussite scientifique. Cette manipulation a commencé avec le discours de Heck qui parla de méthode régressive "du retour à l'ancêtre". Après les déclarations de Heck quelques naturalistes, particulièrement naïfs crurent en de tels propos. Ils proposèrent de chercher une dénomination afin de nommer cette nouvelle pratique du "retour vers l'ancêtre". Ainsi, Paul Cordier-Goni[14] écrivait: l'essai palinbiogénésique a été commencé dans les Jardins Zoologiques de Berlin et de Munich. Le palingénésique reste une philosophie, l'expérience actuelle est un essai pratique vivant; nous devions marquer cette idée par un mot nouveau. Certains parlèrent même de la "sélection reverse". Il est bien évident que ces dénominations n'ont aucun sens, autant que parler de "reconstruction" ou "restitution". Il s'agit tout simplement d'une sélection artificielle ordinaire, le résultat est une nouvelle race de boeuf domestique. Ne cherchez pas ces dénominations farfelues, elles ne se trouvent dans aucun dictionnaire de génétique.

 

Non-sens linguistique et nomenclatural ou comment crédibiliser une supercherie à l’aide d’une manipulation linguistique

 

Il est évident que si cet animal est présenté sous son statut réel, ce est-à-dire comme une race bovine récente, il ne présente ni intérêt médiatique, ni commercial. La seule valorisation possible de cette vache, consiste obligatoirement à crédibiliser les supercheries expérimentales de Heck et à faire la "démonstration" du rapport (abusif et faux) entre cette race et l'aurochs. L’utilisation par les auteurs qui commercialisent cet animal, de noms tels que "aurochs de Heck", ou bien "aurochs reconstitué" (avec ou sans trait d’union) etc. va dans ce sens. Nous nous trouvons là, devant une évidente manipulation linguistique, qui est une transgression des règles admises par la communauté scientifique. Les objectifs recherchés sont évidents, susciter un impact médiatique en premier lieu et obtenir ensuite des répercussions.

Dans les diverses publications faites par les auteurs du SIERDAH, nous avons trouvé les dénominations suivantes utilisées à dessein pour entretenir la confusion sur ce faux-aurochs :

 

. aurochs (sans guillemets)

. aurochs (avec guillemets)

. aurochs reconstitué (sans trait d'union)

. aurochs-reconstitué (avec trait d'union)

. aurochs de Heck

. nouvel aurochs

. neoaurochs

. "aurochs" même reconstitué

.ferme de l’aurochs

. cousin du Bison (sic!) nous sommes émerveillés par ce type de dénomination digne d’un conte pour enfant, trouver ce qualificatif dans une publication qui a la prétention d’avoir un caractère scientifique, ne peut que laisser rêveur.

 

Par contre, nous n'avons trouvé nulle part les noms dont l'usage seraient convenables et qui sont justifiés par le statut réel de cet animal et qui font référence à sa véritable histoire par exemple:

 

. bovin ou vache de Heck ;

. métissage récent de quelques races bovines ;

. race bovine très récente et récemment reconnue ;

. bovin ou vache de Goering ;

. faux aurochs de Heck etc.

 

 

Cette manipulation linguistique n'a pour but que de valoriser la supercherie de Heck et attribuer à l'animal(surtout aux yeux du grand public) un statut d'aurochs et non son statut réel de race bovine récente. Cette vache, ne peut être la reconstruction de l'aurochs, elle n’est pas non plus une nouvelle espèce d'aurochs, dédiée à Heck .

Nous avons constaté que lorsque les auteurs publient en anglais ils prennent quelques distances en appelant leur vache cattle (bovin) et non aurochs (aurochs). Cette distinction figure dans les publications citées par les auteurs du SIERDAH (comme par exemple: Wijngaarden-Bakker L.H., van Aurochs and Heck cattle, dans Anthropozoologica 25-26 (1997). Mais mieux encore, nous avons constaté que dans certaines publications, l'article de Monsieur le Président du SIERDAH (Guintard Claude La remise en liberté de l'aurochs de Heck dans Bull. Soc. Nat. Ouest de la France, nouvelle série, tome 18 (1) 1996) la traduction du français vers l'anglais, l'animal se transforme miraculeusement de l'aurochs de Heck en bovin de Heck (Heck cattle). Nous sommes émerveillés par cette souplesse dans la traduction qui modifie ainsi le sens du texte (voir la crédibilisation de la phrase de Heck sur les "aurochs" qui survécurent à la guerre à Bialowieza). Nous laissons aux linguistes et aux sociologues qui travaillent sur les sciences de chercher l'explication de cet étrange phénomène.

 

1. Il est pour le moins "choquant, scandaleux et inadmissible", que l’on puisse encore de nos jours dédier le nom d'un animal à un criminel nazi et participer ainsi à sa réhabilitation. 

 

2. Le SIERDAH, ne peut utiliser le nom d'aurochs, puisque ce nom désigne une espèce : l’aurochs (Bos primigenius) et n’est de ce fait plus disponible et ne peut être attribué à un autre animal.

 

3. Cet animal est une race bovine. Pourtant le nom « aurochs de Heck » suggère et entretient volontairement la confusion, pour nous faire croire qu’il s’agit de la description "d’une véritable espèce", et non simplement de l’enregistrement d’un métissage récent de quelques races bovines (Bos taurus).

     Il est regrettable, que toutes ces manipulations trompeuses soient difficiles à modifier par le fait que la Commission de Nomenclature Zoologique par définition ne s'occupe ni de noms vernaculaires ni de nomenclature de races bovines. Ainsi, le choix d’un nom n'est limité que par l'honnêteté des auteurs et le respect des bonnes moeurs scientifiques, ce qui, pour cette affaire est loin d’être le cas.

 

 

Loup de Daszkiewicz, Loup d'Aikhenbaum, Loup reconstitué, Loup-reconstitué, Nouveau loup, Neo loup,

 

A partir de la logique du SIERDAH, nous avons réfléchi au statut à attribuer aux chiens qui vivent avec les membres de notre famille. Pourquoi ne pas considérer le chien issu du croisement du husky et du berger allemand de l'une de vos tantes comme "un loup reconstitué" (il suffit d’ajouter un tiret entre loup et reconstitué). Les toutous qui partagent notre vie sont-ils uniquement des chiens ? est-ce que nous sommes en droit de les considérer comme des "loups de Daszkiewicz" et des "loups d'Aikhenbaum" ? Cette question peut faire sourire notre lecteur...et pourtant, nous pouvons dire sans être dans l’obligation d’effectuer de grandes recherches, que n’importe quel spécialiste est à même de confirmer que le "loup-reconstitué" (c’est-à-dire le chien de votre tante, issu du croisement d’un husky et d’un berger allemand) est du point de vue de l'anatomie comparée et même de la génétique plus proche du véritable loup que le "faux-aurochs", ne l’est de l’aurochs. Comme Heck et le SIERDAH, nous pouvons affirmer que le loup ainsi reconstitué a retrouvé "ses qualités sauvages", non seulement il est devenu méfiant à l’approche des intrus, mais de plus, il a mordu la voisine !

Enfin pourquoi, se limite-t-on à utiliser les mots chiens errants et pour quelles raisons n'utiliserait-on pas les termes de "réintroduction, de loup reconstitué", pour désigner ce type de phénomène ? Nous serait-il possible de bénéficier de subventions et de soutiens pour mener à bien ces recherches importantes sur le "loup-reconstitué" ? Nous sommes tout disposé à effectuer avec les produits issus de notre travail de recherche, des comparaisons avec des loups, des loups de Mackenzie, ou encore avec ceux du Pléistocène ou de l’Holocène.[15] Nous pouvons faire des études sur les préférences alimentaires de ce "loup-reconstitué" (cette étude pourrait être parrainée par des producteurs de boites pour chiens). Le grand avantage que présente le "loup-reconstitué" est qu’il est particulièrement rustique et contrairement aux "faux-aurochs", une fois réintroduit dans la nature, il se débrouille très bien seul, il n’a besoin d’aucun soin extérieur pour survivre. Il se caractérise également par une grande "plasticité écologique" et peut vivre dans des milieux très variés (voir les chiens errants).

 



[1]Heck, L. 1942 Mes bêtes sauvages. (édition française 1955 Ed. Pierre Horay)

[2]A titre d'exemple Les vaches nantaises appartiennent à l’une des races locales de bovins parmi les plus menacées en France (110 reproductices seulement) d'après Bedel S. et Beaulieu F. de 1999 dans Avec nos sabots...Penn ar bed n°168

[3]Guintard C. et Rewerski J.  1999 Disparition de l'aurochs en Pologne au XVII siècle, et projet de "réintroduction" de l'aurochs-reconstitué en Mazurie dans Colloques d'histoire des connaissances zoologiques. Liège

[4]voir par exemple Thomas A.R. Are birds dinosaurs? dans Tree vol. 13 n 4 de avril 1998 et Benton M. Dinosaur fossils with soft parts dans Tree vol 13 de 8 avril 1998

[5]la question concernant cette  analyse a été  soulevée au cours de la discussion qui accompagne la présentation du projet de l'introduction du "faux-aurochs" en Pologne Guintard C. et Rewerski J.  1999 Disparition de l'aurochs en Pologne au XVII siècle, et projet de "réintroduction" de l'aurochs-reconstitué en Mazurie dans Colloques d'histoire des connaissances zoologiques. Liège

[6]voir Hoss M. O. Handt et S. Pääbo 1994 "Recreating the Past by PCR" in The Polymerase Chain Reaction K.B. Mullis, F. Ferré, R.A Gibbs. Ed. Birkhauser Boston

[7]voir Bailey J. et autres 1996 "Ancient DNA suggest a recent expansion of European cattle from a diverse wild progenitor species" dans Proc. R. Soc. Lond. n°263

[8]Cultivar les Enjeux n°4 - 1998 souligner par P.D. et J.A.

[9]Guintard C. et Rewerski J.  1999 Disparition de l'aurochs en Pologne au XVII siècle, et projet de "réintroduction" de l'aurochs-reconstitué en Mazurie dans Colloques d'histoire des connaissances zoologiques. Liège

[10] voir Boyd L.and Houpt K.  1994 Przewalski's Horse The history and biology of endangered species. State University of New York Press et Pucek Z. 1991, History of the European bison and problems of its protection and management dans B. Bobek, Perzanowski K., Regelin W. Global trends in wildlife management, Trans. 18th IUGB Congres Krakow  

[11]Van Wijngaarden-Bakker  1997 Aurochs and Heck cattle Anthropozoologica, 1997 n°25,26

[12]cité in extenso d'après  Cordier-Goni P. 1953. Essai de reconstitution des espèces animales éteintes. La methode regressive du retour à l'ancêtre. Riviera Scientifique, Bulletin de l'association des naturalistes de Nice et des Alpes-Maritimes.

[13]Zeuner  F. E. 1956 Domestic cattle and aurochs Oryx n°3. Ce auteur a utilisé les affabulations   de Heck comme  seule et unique source d’information sur le sujet du faux aurochs.

[14] Cordier-Goni P. 1938 Auroch de Germanie d'après le dr Lutz Heck Terre et Vie

[15]Nous trouvons particulièrement amusantes  des divagations telles que le "faux-aurochs" est plus proche de l’aurochs de l’Holocène ou du Pléistocène (voir par exemple l'article d’Alain Zecchini Vie et mort des espèces. Des animaux reconstitués Le courrier de la Nature n° 177 Mars-Avril 1999)

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