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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:37

 

 

Vitamines de synthèse et autres compléments alimentaires

 

 

 

 

 

Dans un article que nous avions fait paraître dans RVS n° 10, nous disions ceci :

Déjà en 1969, le Dr André Gernez dans son ouvrage «La Carcinogenèse, mécanisme et prévention» soulignait que la vitamine «A» abaisse le métabolisme basal et que l’apport en vitamine A et en vitamine du groupe B, favorisent l’alcalose.

 

Vitamine A modérateur métabolique ? Utile dans la prévention du cancer ?

 

L’apport de vitamine «A», a été retenu en tant que modérateur métabolique, cependant son usage doit être limité en raison de son action antagoniste secondaire (ce qui en clair veut dire, que des produits, même considérés comme anodins, peuvent avoir parfois des conséquences, non seulement imprévisibles, mais parfois également dramatiques)

 

 Les supplémentations artificielles sont-elles utiles ?

 

D’autres études faisaient ressortir, que la vitamine «A» utilisée en supplémentation aux fins de prévenir le cancer était fortement controversée ces dernières soulignaient que loin de protéger du cancer, elle semblerait le favoriser. Il s’agit de supplémentations artificielles, et qu’il n’est nullement question  de la vitamine «A» naturelle,  la carotène que nous trouvons en abondance dans des végétaux  et  des fruits frais tels que la carotte, le chou, le brocoli etc. L’étude s’est fondée, sur une si large base d’observation  (29.133 sujets) que ses conclusions peuvent être considérées exactes à 99% , c’est ce que dit en substance le Dr Démitrius Albanes, qui estime que les recherches doivent être approfondies. Tous les patients qui ont participé à cette étude étaient fumeurs, donc un groupe à risque. L’idée alors était que la carotène était à même de protéger du cancer du poumon. Les experts de la Food and Drug Administration estimèrent que les résultats de cette étude devraient inciter les scientifiques à mener des recherches plus sérieuses.  Les experts de la Food and Drug Administration sont des gens bien élevés, ce sont également des scientifiques, et vous comprendrez bien, qu’il est difficile qu’en on est expert de dire des choses désagréables à des collègues, dont on peut avoir besoin par la suite.

 

Pour celui qui n’a pas besoin de toutes ces réserves, je traduis donc leur message en termes plus clairs.... Messieurs, avant de prendre le public pour des cons, afin de faire vendre des produits de synthèse inutiles ou dangereux vérifiez un peu mieux vos affirmations.

 

Et la vitamine E ?

 

La même étude a servi pour la vitamine «E», dont les résultats meilleurs, que ceux de la vitamine «A», n’atteignent pas ce que l’on était en droit d’espérer ; d’une part cette vitamine réduit de 34 % le risque de développer un cancer de la prostate et permet d’éviter les troubles dus à la formation de caillots de sang dans le cerveau... mais en revanche elle augmente le risque de troubles dus à un épanchement de sang dans le cerveau. 

Conclusion prenez de la vitamine E, vous n'aurez peut-être pas de cancer de la prostate, mais vous avez de grandes chances de faire un incident vasculaire cérébral !

 

Bien que le taux de mortalité entre ceux qui prenaient de la Vitamine E et de ceux qui n’en prenaient pas soit sensiblement identique, celui-ci augmenterait de 8% dans le cas ou ils prendraient simultanément de la carotène.

Des scientifiques ont signalé que l’intérêt principal de cette étude est d’avoir mis le doigt sur le danger que peut représenter l’ingestion de compléments alimentaires, sur lesquels on ne dispose pas de données sures. Cette étude a fait dire au Dr Gilbert Omen, qui était alors, doyen de la section Santé Publique de l’ Université de Washington... soyez surs que les scientifiques font tout ce qu’ils peuvent pour prévenir le cancer, mais sachez que les solutions faciles n’existent pas et que le fait d’avaler des pilules ne constitue pas une garantie de sécurité».

 

Pour le Dr Gernez la vitamine « A » devrait être prescrite de manière intermittente

 

    Le Dr Gernez que nous avions interrogé sur ce sujet et qui a répondu dans le même article, souligne : (article publié par RVS n° 7)

que la vitamine «A» introduit dans un protocole anticancéreux se devait d’être prescrit de manière intermittente. Nous l’avons d’autant plus répété indéfiniment, souligne-t-il, quand nous avons constaté que l’industrie, forte des résultats obtenus, oeuvrait pour une administration quotidienne... pendant des années. Cela constitue un  danger et une aberration.

 

L’hypervitaminose favorise le développement anormal des tissus

 

Danger, parce que l’hypervitaminose est dysplasique (c’est à dire qu’elle favorise un développement anormal des tissus qui peut entraîner des difformités) pour la cellule avec malformation telle que son administration est à proscrire chez la femme enceinte.  Comme le surdosage dépend de la dose totale ingérée, on pourra constater l’effet à retardement et présumer à ce qui va advenir des 22.000 médecins masculins qui ont pris régulièrement des comprimés de carotène (étude réalisée par le Health study aux Etats Unis).

Aberration, parce que le stockage s’effectue au niveau du foie à 90% et que les réserves hépatiques en l’absence d’apport couvrent les besoins durant des mois. (fin de citation)

Là, il s’agit de vitamines officielles qui peuvent vous être délivrées par votre médecin, ou qui sont en vente libre chez votre pharmacien.... mais les labos font encore mieux, ils font des complexes vitaminiques, et mélangent allègrement de bon coeur, 10 , 20 ou même 30 substances différentes, on arrête pas le progrès...et l’on dit au public, que l’on utilise l’effet synergique... et que, combinées les unes aux autres, elles en sont d’autant plus efficaces. La réalité est la plupart du temps toute autre,  de toute manière extrêmement difficile à mesurer. Au delà de 3 molécules, on a beau chercher, on ne sait pas très bien ce qui se passe, on entre dans le domaine  du purement  spéculatif, 

 

Il y a aussi des produits qui sont vendus, de bouche à oreilles,  en catimini là le discours est un peu différent, le complément vitaminique, comprend tout un amalgame de produit, il a été élaboré aux U S A, ou en Suisse, cela fait toujours mieux. Là on procède de la manière, suivante, il y a un distributeur, qui touche des commissions sur d’autres distributeurs, chargés eux-mêmes de former des distributeurs etc. c’est de la vente pyramidale (formellement interdite par notre législation). Le produit on s’en fiche un peu, mais l’argumentaire qui s’étaye sur  la santé est porteur, il est donc utilisé. On propose  du complexe, sensé, protégé contre toutes les pathologies, passées présentes et à venir. Les vendeurs gogos, en sont pour la plupart du temps pour leur frais. Ils subissent des périodes d’initiation au produit, ou avec des études pseudo-scientifiques, qui ne résistent à aucune analyse sérieuse, on les convainc, que si ce produit n’est pas en vente officiellement, c’est qu’il gênerait tellement les produits pharmaceutiques classiques que leur vente serait réduite comme une peau de chagrin....

Ces derniers produits, ne sont, sur le plan efficacité thérapeutique, ni meilleur, ni pire que leurs homologues vendus en pharmacie, à une réserve près... ils sont 5 à 10 fois plus chers. Ce mode de distribution pyramidal cache en outre fréquemment une organisation sectaire.  Il nous a été rapporté le cas de vente d’une liqueur de Ginseng, vendu à des personnes âgées pour la modique somme de 18.000 francs (l’équivalent de 3500 euros actuels !)

http://www.hstes.com/article-c-est-cul-la-secu-on-peut-la-ponctionner-tant-qu-on-veut-elle-dit-jamais-rien-77907749.html.

 

Et la mélatonine ?

 

 

Produit longtemps à la mode la mélatonine, ici on a affaire à de véritables professionnels, qui n’ont pas lésiné sur les moyens.  Deux chercheurs dont on dit qu’ils ont une renommée internationale Walter Pierpaoli dirige un laboratoire de recherche à Ancône (Italie, et William Regelson, professeur de médecine spécialiste du vieillissement. Ces deux chercheurs, ont bien évidemment faits des communications scientifiques dans des journaux spécialisés et on fait paraître un livre aux USA, dont le Titre The MELATONIN MIRACLE a été un best seller, et a permis aux deux chercheurs de mettre à la portée du public, leur connaissance sur  ce produit quasi miraculeux qu’est la Mélatonine, que notre glande pinéale entre autre produit, et qui se tarit lorsque nous prenons de l’âge.

Leur but, nous rajeunir, demain on aura tous vingt ans d’âge et d’apparence. Leur cri, il faut lancer de nouvelles recherches sur la mélatonine, en savoir plus sur cette hormone étonnante. etc.

 

Ses vertus aux dires des chercheurs sont innombrables:

 

Elle est l’hormone qui lutte contre le vieillissement.

elle empêche les cellules cancéreuses de se développer notamment dans le cancer du sein.

Elle est efficace contre l’insomnie

Elle lutte contre le décalage horaire

Elle prévient les maladies cardiaques

elle fait baisser le taux du cholestérol

C’est un antioxydant (elle protège du cancer)

Elle renforce le système immunitaire, et est efficace contre le  Sida, la maladie de parkinson, et restaure la santé sexuelle etc.

Le seul problème c’est que les études contradictoires faites par des équipes de chercheurs indépendants des scientifiques japonais et américains n’ont jamais pu renouveler les résultats qui auraient été obtenus précédemment, personne n’a pu non plus démontrer son action rajeunissante.

De tels produits ont été mis depuis la seconde guerre mondiale à la disposition du grand public, cellules fraîches, embryons, etc. notamment les trop célèbres traitements du DR Aslan, Bogomoletz, Niehans etc. certains traitements ont apporté un mieux passager, mais qui à plus ou moins long terme s’avéraient dangereux ; et pour cause, on ne joue pas les Dr Faust impunément. Si le produit à quelque efficacité, il agit en précipitant les divisions cellulaires, donc en stimulant effectivement l’organisme, d’ou le mieux que l’on peut observer. Mais le remède est pire que le mal, car il accélère le vieillissement et finit par favoriser un état pré-dégénératif.

 

Quant aux traitements «officiels», vendus avec les bénédictions du Ministère de la Santé et remboursés par notre Sécurité Sociale, ils ne peuvent non plus de ce fait être classés comme anodins efficaces et nécessaires.

Nous sommes convaincus que dans les légumes et les fruits qui poussent dans nos contrées se trouvent la totalité des vitamines, des micro, macro et oligo éléments qui nous sont nécessaires. De nombreuses “ supplémentations alimentaires ”, d’une utilité pour le moins discutable sont pourtant commercialisées à prix fort.

 

Cette analyse se trouve confirmée par l’article publié dans « Le Pharmacien de France N°1207 - fevrier 2009 » qui titrait :

Cardiologie : Les supplémentations n’apportent rien !

Les adeptes des vitamines doivent déchanter : pour prévenir les maladies cardiovasculaires, rien de tel qu'une bonne hygiène de vie.

 

Jean Aikhenbaum

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 14:36

 

 

OGM - et autres gâteries destinées à nous ouvrir l'appétit

  

Vu, l’autre soir sur une chaîne de télé quelconque aux infos de 20 heures, un reportage sur les OGM. J’ai écouté, comme à l’accoutumé d’une oreille distraite, les balivernes que nous délivraient le journaliste de service. Tout est mis en scène pour nous faire croire à l’indépendance de l’info que l’on vous sert à un heure de grande écoute entre la poire et le fromage. Petit tour, dans les grandes surfaces, on interroge la ménagère : consommez-vous des produits contenant des OGM, la plupart s’en contre fiche, celles qui prêtent attention à la façon dont leur alimentation est préparée tentent vainement de lire les étiquettes. Là, le premier constat qui s’impose est que la lecture de l’étiquette relève du  parcourt du combattant. Les producteurs qui n’utilisent pas d’OGM dans leur production le mentionnent généralement visiblement. La législation européenne, n’oblige pas les producteurs de mentionner l’origine alimentaire de la nourriture des animaux, qui sont nourris en grande partie avec du maïs ou du soja transgénique, qui se retrouvent par ce biais dans votre assiette sous forme de yaourts, viandes, charcuteries, œufs, plats préparés etc.

 

La cerise revient à la conclusion, qui efface d’un coup de langue tout ce qui aurait pu nuire à la bonne image de notre alimentation transgénique ; donc pour conclure notre bavard de service ajoute, que personne n’avait démontrè scientifiquement pour l’instant,  que les OGM pouvaient porter un préjudice quelconque à la santé  humaine ou animale. Formulation doublement malhonnête, il existe bien des études qui démontrent le risque bien établi que font courir les OGM d’une part à l’environnement et d’autre part, par voie de conséquence à la santé humaine et animale. La seconde c’est de laisser sous entendre qu’à partir du moment ou ce risque est inexistant puisque pour l’instant non démontré, qu’il sera toujours possible de rectifier, de supprimer les cultures OGM  et de revenir aux situations antérieures. Cette argumentation est non seulement fausse mais également mensongère. 

Seule actuellement, à ma connaissance, l’agriculture biologique garanti que les produits quelle cautionne sont exempts d’OGM.

 

Pour les médias, quelle que soit l’information a traiter, tout réside dans l’art de semer le confusion :

 

En évoquant un sujet, occulté le risque pour ce qui concerne les OGM, toujours les présenter sous leur aspect bénéfique, tant pour l’homme que pour l’environnement et les animaux. Il s’agit la plupart du temps, non de réalisation effective, mais de projets énoncés par des laboratoires de recherches dans l’objectif d’obtenir subvention et crédits. On entretient la confusion en laissant croire qu’ils sont réalisés ou sur le point de l’être.

 

Des risques alimentaires dont on parle peu

 

Depuis 1993 un taux anormalement élevé de toxicité a été observé lors de contrôles de routine effectués sur des mollusques en provenance de diverses parties de la côte française. L'injection de prélèvements d'extraits de ces mollusques à des souris a entraîné tout d’abord des troubles neurologiques et la mort 5 à 15 minutes après l’injection. Les chercheurs n’ont pas réussi encore à identifier le polluant, bien que l’on connaisse certaines de ses propriétés chimiques et physiologiques (blocage de canaux ioniques et action sur l’acétylocholine et sur les ions de calcium). Nous avons à faire avec une neurotoxine puissante. On ignore encore si cette possibilité d'intoxication peut affecter les humains, consommateurs de moules et d’huîtres. A notre connaissance, aucune communication sur les risques potentiels n’a été faite à ce jour. Il est vrai qu’avec la vache folle, les listérioses, salmonelloses et autres pollutions par métaux lourds, pesticides, dioxines etc.  l’AFSA (agence chargée de notre sécurité alimentaires) a déjà fort à faire.

 

 

Entendu ça

 

Bernard Kouchner, alors qu’il était ministre de la santé, sur France info,  nous informait que les aléas médicaux, seraient bientôt pris en compte... et que les patients auront enfin libre accès à leur dossier médical. Le ministre expliquait que la technique médicale était de plus en plus pointue et mettait les tout derniers progrès à la portée du plus grand nombre d’entre nous. Les aléas dans le futur risquaient de ce fait d’être plus nombreux. Les inconvénients qui en découleront seront pris en charge par notre sécurité sociale. Le ministre est resté beaucoup plus vague en ce qui concerne les maladies iatrogènes*, et pour cause la relation de cause à effet est souvent difficile à établir la pathologie comme c’est souvent le cas, lorsque la pathologie est éloignée dans le temps de l’acte thérapeutique.

 

Kouchner s’interroge sur les OGM !

 

Puis, le ministre interrogé sur les OGM a dit qu’il ne comprenait pas très bien la réticence du public et les manifestations anti OGM, avec destruction sur le terrain de cultures expérimentales. Son argumentation : les modifications que nous apportons au monde vivant, existent depuis toujours et  nos organismes se sont adaptés aux transformations auxquelles ils ont eu à faire face.... alors le public a-t-il raison ou non d’être réticent devant ces avancées technologiques qui, aux dires des laboratoires, vont définitivement vaincre la faim sur terre et nous donner par la même occasion des produits de meilleure qualité et de plus venir à bout de pathologies pour lesquelles nous n’avons actuellement aucun moyen de lutte ? Le combat de la lumière contre l’obscurantisme. Des bouseux illettrés rétrogrades d’un côté et de l’autre des hommes de sciences ! Allez faire comprendre quelque chose à des ignares incultes. Fort heureusement, ce type de discours commence a avoir du plomb dans l’aile. Les discours sont inutiles, les OGM sont déjà dans notre assiette.

 

Des enjeux économiques considérables :

 

Les véritables enjeux, ne concernent ni notre alimentation et encore moins notre santé ils sont économiques. Ces marchés représentent des milliards de dollars. Croire que l’objectif est de nourrir la planète est un argument sans fondement, totalement éculé. Les producteurs d’OGM mettront à la portée des gros industriels de l’agro alimentaire des semences qu’ils pourront se payer et feront disparaître les petits producteurs et l’agriculture familiale traditionnelle, qui, constitue dans les pays en voie de développement l’essentiel de leur alimentation.

 

Bon appétit, après allez donc faire un petit somme pour oublier tout ça…

 

Voici quelques O.G.M, que l’on nous concocte ou qui sont déjà disponibles :

- Coton, soja, maïs, colza, tomates, melons, tabac, café, cacao, blé, riz, pommes de terre supportant mieux les pesticides ou plus résistants aux insectes. A l’heure actuelle 48 plantes sont autorisées. Les animaux n’échappent également pas aux OGM, chèvres, brebis, vaches etc.


 
Qu’est-ce qu’un OGM :

consiste à transférer un gène d’un être vivant à un autre, généralement d’une espèce à l’autre. L’organisme receveur pourra ainsi acquérir certaines propriétés qui lui faisaient défaut et les transmettre. On obtient ainsi, des variétés qui vont résister aux insectes, à la sécheresse, aux maladies et supporter des doses accrues de pesticides. Les plantes ainsi modifiées pourront également voir leur composition modifiée (sucre - saveur etc.)

 

En 1996 nous écrivions ceci :

 

Nous pensons également qu'il est important de rappeler que les manipulations génétiques sont très souvent effectuées entre des espèces totalement différentes, en prenant  des molécules d'origines animales ou végétales ou de micro organismes totalement différents de l'organisme destinataire, le but la modification totale du patrimoine génétique et du métabolisme de l'organisme cible.

L'association Greenpeace dans un communiqué d'octobre 96, fait état que du soja transgénique en provenance   des USA va être mis prochainement en vente sur le marché européen, vendu sous le nom de Roundup Ready soybean (RRS), il a été rendu résistant au Roundup produit utilisé en agriculture comme désherbant et fabriqué par la firme Monsanto. Le soja a été manipulé pour que les agriculteurs puissent utiliser le Roundup pendant toute la période de croissance de cette plante. Pour le soja produit par Monsanto des parties d'un gène de virus, de bactéries et de pétunia ont été rajoutées, qui permet à cette plante d'absorber le double de Roundup. Le plus grave dans cette affaire, c’est qu’aucune réglementation n’oblige les manipulateurs à faire mention sur leur produit des ces transformations que l’on ne rencontre en aucune façon dans le milieu naturel. 60 % du soja consommé en Europe provient des USA et il entre dans la composition de nombreux produits, chocolat, yaourt, huiles, la lécithine de soja qui sert de stabilisant et d'émulsifiant se retrouve dans la  margarine, les pâtisseries etc. elle peut également apparaître sous la référence E.322. 

 

Des plantes pesticides ou qui supportent des doses importantes de pesticides.

 

19 OGM ont été évalués, représentant « plus de 80% de tous les OGM cultivés à travers le monde » selon le CRIIGEN.

Les essais ont été effectués sur  des rats.

Ces derniers ont été nourris avec des OGM pendant 90 jours par des sociétés de biotechnologies. Les auteurs ont ainsi observé que « sur un total de 9% de paramètres perturbés, 43% se concentrent sur les reins des mâles ». Les foies des animaux ayant consommé des OGM sont également touchés.

conclusion : "les résultats observés dans les reins et les foies des animaux, peuvent prédisposer au déclenchement de maladies chroniques. D’après la revue Environmental Sciences Europe. Source Agro Media

 

 

Vous bouffez peut-être de la merde, mais l’essentiel c’est que Monsanto se gave

Dans le soja transgénique produit (et breveté) par Monsanto, un gène  rend la plante tolérante à un herbicide dit total, il tue toutes les autres plantes, bonnes ou mauvaises afin que seule le soja transgénique pousse. Le soja étant rendu tolérant à l'herbicide Roundup, lui permet de supporter des doses importantes de Roundup commercialisé et produit par la firme Monsanto, ce qui entraine une pollution accrue des sols et des nappes phréatiques.
Les agriculteurs qui utilisent le soja de Monsanto ne doivent utiliser que le désherbant Roundup. Ainsi, Monsanto vend ses semences transgéniques et augmente fortement ses ventes d'herbicide, ceci traduisant le souci de rentabilité des firmes agrochimiques au détriment de l'environnement et de la santé humaine.


 Applications : les champs d’application sont vastes, de l’agro-alimentaire à la pharmacie (thérapies géniques) en passant par l’industrie (matière première végétale). Les pays en pointe sont les Etats Unis et le Canada. Ces pays sont suivis de près par le Japon, l’Australie, l’Amérique du Sud et la Chine.

Aux Etats Unis et au Canada les OGM sont relativement bien acceptés, l’opposition est marginale. En Europe et en France particulièrement le consommateur refuse les OGM. Les grands groupes de distribution l’ont d’ailleurs bien compris, puisque la mention « garantie sans OGM » est un argument publicitaire de plus en plus employé. 
 

Contrairement à ce que l’on tente de nous faire gober :

Les OGM ne réduisent pas l’utilisation de pesticides : 50 % de plus en 5 ans (entre 95 et 2000) pour les cultures de soja et de blé aux USA.

Voir en référence : le rapport « genetically engineered crops and pesticide use in the United States : the first nine years (1996-2004) From Charles M. Benbrook (Biotech Infonet, Technical Paper number 7, october 2004)

 http://www.biotech-info.net/Full_version_first_nine.pdf

 

 

 

 


Les risques :
pour l'environnement
: Les conséquences sur l’environnement sont difficilement évaluables. Le transfert incontrôlé d’une espèce vers une autre est l’un des risques qui est le plus souvent évoqué, notamment vers les espèces sauvages . Perte des caractères génétiques des plantes adventices, appauvrissement de la biodiversité, modification structurelle des sols avec perte de fertilité. Modification de l’habitat des prédateurs naturels (oiseaux, rongeurs etc.)

La résistance naturelle d’une plante à un insecte à de fortes chance d’être transmise à des insectes non visés par la modification et touchée notamment  les abeilles et le monarque qui, bien que non indésirables, se trouvent éliminés par des plantes génétiquement modifiées

 

Conséquences envisageables

 

Nous ne pouvons écarter la possibilité d’une fertilisation interspécifique. Les hybrides peuvent être fertiles et proliférer contaminer la flore ambiante et par voie de conséquence être en dehors de tout contrôle et transmettre des gènes de résistance des herbicides utilisés à la flore sauvage.

récemment a été menée aux Etats Unis une expérience sur le monarque, papillon d'Amérique du Nord.
 Des chenilles de ce papillon ont été nourries avec des feuilles artificiellement recouvertes de pollen d’une variété de maïs génétiquement modifié, résistant à la pyrale. Il a été observé chez ces chenilles ont une croissance plus lente et une mortalité plus élevée que dans celles du groupe témoin nourries sans OGM.

 

 


 santé humaine et animale :

Plantes OGM traités avec des pesticides

une équipe de chercheurs canadiens de l'Université de Sherbrook au Québec a montré la présence de pesticides (herbicides à base de glyphosate ou de glufosinate et de protéines insecticides Cry1Ab) et de leurs résidus dans le sang de femmes.

Trouvé :

dans le sang de trente femmes enceintes : des résidus de glufosinate (chez 100% des femmes prélevées) et des protéines Cry1Ab (93% des femmes prélevées) ;

dans le cordon ombilical : des résidus de glufosinate (100%) et des protéines Cry1Ab (80%) ;

et dans le sang de 39 femmes non enceintes : du glyphosate (5%), du glufosinate (18%), des résidus de glufosinate (67%) et des protéines Cry1Ab (69%).

 

 

Les risques liés à la présence de ces substances  sont difficilement évaluables, mais ils ne peuvent en aucun cas être écartés, ou sous estimés. Il est grandement  probable qu’elles participeront à la modification des caractères génétiques entrainera la fragilisation des réponses immunitaires, avec pour conséquence l’apparition ou la multiplication des allergies et une recrudescence de pathologies nouvelles ou anciennes.
 

Pour terminer, si je puis me permettre un conseil ; quand vous regarderez les infos à la télé, coupez le son ça vous évitera d’écouter des conneries.

 

 

Jean Aikhenbaum

 

* iatrogène, maladie qui fait suite à un acte médical à ne pas confondre avec maladies nosocomiales qui sont des pathologies qui son indépendantes d’un traitement et touchent un patient en cours d’un traitement en milieu hospitalier.

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 11:59

 

 

 

 

 

 

Le vaccin de l’Hépatite B dans votre salade

 

 

 

 

Vacciner à l’aide de salade.

L'idée pourrait vous sembler fantaisiste et sortir d’un roman de sciences fiction, et pourtant ! Ce que le public ignore, c’est que les travaux sur la vaccination avec pour support des légumes issus des cultures d’OGM (organismes génétiquement modifiés) sont bien avancés et protégés par des brevets.

27 antigènes vaccinaux seront dans un proche avenir, selon les scientifiques potentiellement capables de lutter  contre 17 maladies humaines différentes. Près de la moitié de ceux-ci on déjà faits l’objet de tests sur des animaux.

 

Vous êtes volontaires pour tester Agrobacterium tumefaciens

 

Il y a de cela quelques années, un groupe de biochimistes a publié un article sur une expérimentation "considérée comme très importante". Par manipulation génétique les chercheurs ont obtenu  une bactérie Agrobacterium tumefaciens qui porte un programme génétique susceptible de coder les protéines caractéristiques de l'infection par hépatite B. Ensuite une autre manipulation génétique a permis  d’introduire ce gène dans de la salade et dans du lupin. Les souris, nourries avec ce lupin, ont eu une réaction immunitaire caractéristique à l'infection par le virus de l’hépatite B. L'étape suivante, a été faite cela va de soi, sur des "volontaires humains". Nous mettons entre guillemets le mot "volontaires", puisqu’ils ont été trouvés parmi des personnes particulièrement démunies. Des milliardaires en bonne santé qui veulent être cobayes, vous en connaissez ?

 

Des cobayes peu exigeants

 

Servir de cobaye, a été probablement pour eux le seul moyen de gagner un peu d’argent. Et puis des messieurs en blouse blanche, leur ont dit, qu’ils ne risquaient rien... Ce n'est pas non plus par hasard que le choix des expérimentateurs s’est porté  sur les pays de l'Europe Orientale et Centrale. En cas de pépin, une poignée de dollars suffit à calmer les esprits et à éviter surtout que l’affaire ne s’ébruite. Les résultats obtenus sur ces volontaires, d'après les experts de l'industrie pharmaceutique sont "très prometteurs". Le sang des "cobayes" contenait les IgG caractéristiques de la réponse immunitaire face au virus de l’hépatite B.

 

Les vaccins : autres produits pharmaceutiques et OGM végétal

 

L'hépatite B et la salade ne sont pas les seuls "vaccins comestibles" qui ont  déjà été testés avant leur commercialisation éventuelle. Ils existent par exemple des pommes de terre manipulées génétiquement qui portent le gène LT-B. Ces "patates" sont de potentiels vaccins contre les maladies causées parfois par la bactérie Escherichia coli. Les autres pommes de terre manipulées génétiquement concurrent de la salade, peuvent vacciner également contre l’hépatite B. A l’heure actuelle des bananes destinées à lutter contre le choléra sont testées. Grande nouveauté, les laboratoires travaillent sur des plantes pour animaux afin de vacciner les porcs contre la gastro-entérite virale.

 

Les OGM utilisées à des fins médicales, voilà l’avenir assuré  (des laboratoires, bien entendu)

 

Les programmes à partir d’O.G.M ne s’arrêtent pas aux vaccins. Depuis quelques années on produit  de "l’hirudine végétal". Autrefois, l’hirudine qui est un anticoagulant était obtenu naturellement dans les élevages de sangsues. L'argument commercial est seul à orienter la production vers les OGM de manière à remplacer la méthode naturelle. Ces nouveaux procédés n’offriront sur le plan thérapeutique aucun avantage particulier au malade. Ils permettront aux laboratoires de déposer des brevets, de vanter les mérites de cette nouvelle méthode, qui vous garanti une totale innocuité, rien que des avantages. Bien sûr, au passage cela laissera un peu d’argent, faut bien que tout le monde vive, quant aux inconvénients, s’il y en a, on verra après.

 

Les vaccins comestibles, un marché en plein essor et  juteux

 

La recherche s’est donc orientée vers le développement de « vaccins alternatifs » ou vaccins directement comestibles issus de diverses plantes potagères.  Les choix se sont portés sur la laitue, l'épinard, le chou, la tomate verte, la carotte, le raisin, l’aubergine et le tabac.

 

Tomates : un avenir prometteur

 

les tomates transgéniques  seront donc non seulement comestibles mais également pour une variété d'antigènes, y compris la glycoprotéine du virus de la rage G (McGarvey et coll., 1995),

l’hépatite (Sandhu et coll., 2000),

la peste un Yersinia pestis - F1-V antigène (Alvarez et coll, 2006),

le virus d'hépatite B - antigène (HBsAg) (Lou et coll., 2007)

coqueluche, tétanos, anthrax, fièvre hémorragique….

 

Chantage émotionnel "tiers-mondiste"

 

Les recherches sont relativement nombreuses et la concurrence est acharnée dans la future production des vaccins comestibles. Il est nécessaire pour les gros groupes de s’affirmer le plus rapidement possible afin de prendre des options sur le futur. De nombreux laboratoires pharmaceutiques et biotechnologiques sont sur les rangs. Les producteurs en agro-alimentaires sont également déjà très impliqués. L’objectif,   médiatiser les travaux afin de "populariser ces recherches" et de faire croire au public, que nous sommes proche d’avancées extraordinaires.

 

Et pourquoi pas la banane ?

 

 Parmi les concurrents en lisse, on trouve des producteurs de bananes qui veulent que leurs fruits servent de support aux vaccins contre le choléra et les diarrhées enfantines. L'avantage de la banane c'est que  c'est l’un des fruits les plus consommés dans les pays du tiers monde. Les laboratoires spécialisés en biotechnologies et les producteurs de bananes  prétendent qu’ils ne peuvent fonctionner sans subventions. Rassure-vous, comme à l’accoutumé c’est le contribuable occidental qui va devoir financer ces campagnes. Rien de plus simple, le principal argument "commercial" employé qui marche à tout les coups, c’est le chantage émotionnel. Les publicitaires chargés de la communication pour mettre en avant les produits humanitaires nous montreront les enfants faméliques du tiers monde et la larme à l’œil, le gogo, ouvrira son porte-monnaie pour acheter sa bonne conscience. Si ça ne suffit pas, le biais des subventions marche très bien, ça passe par les des impôts, encore moins de problème, ni vu ni connu, le pigeon n’a même pas a donné son avis. Les données en provenance du WHO font largement usage de l’argument pauvreté dans les publications sur les "vaccins d’origine végétale". Par contre, par discrétion ou modestie, on ne trouve jamais de données sur l'efficacité" de ces fameux vaccins. La raison est simple ces données ne peuvent être citées puisqu’elles n'existent pas, au moins pour le moment. Curieusement, ces auteurs ne citent pas non plus les informations sur les effets secondaires et les risques iatrogènes*. Pourtant chose curieuse ces données, elles en revanche existent bien. Ajoutons  que les effets indésirables peuvent se montrer particulièrement désastreux dans les pays ou la sous-alimentation est endémique.

 

Choisir entre la banane OGM ou l’assainissement de l'eau potable

 

L'exemple des vaccin végétaux et du choléra dans les pays de tiers monde est bien significatif pour la stratégie commerciale "humanitaire". Les institutions chargées de la commercialisation producteurs de bananes et labos en biotechnologies ont toujours comme premier argument : la sacro-sainte solidarité. Ils expliquent que pour "sauver les enfants" en Afrique nous devons acheter les produits que concoctent leurs laboratoires et financer les associations humanitaires chargées de les distribuer. Certaines données sont savamment occultées, ils ne disent que rarement et toujours discrètement que le choléra dans le tiers monde est en grande partie liée à l'utilisation d'eau non potable. Quant aux conditions hygiéniques de ces populations, lorsqu’elles sont évoquées, c’est pour nous dire que leur amélioration ne peut être qu’un plus.

 

Des vaccins dont personne ne peut connaître, non seulement l’efficacité, mais égalements les effets secondaires.

 

Le salut passe essentiellement par la vaccination. Pourtant en "finançant" ainsi avec nos impôts nous faisons le choix de mettre à disponibilité des vaccins dont personne ne connaît non seulement l’efficacité, leurs effets à court terme, pas plus que les effets secondaires à long terme. Financer par exemple l'assainissement de l'eau, n’intéresse guère de monde.  Il est vrai que le  travail à la base  est beaucoup moins spectaculaire que faire "des bananes manipulées génétiquement", et surtout rapporte beaucoup moins aux producteurs, associations humanitaires et bureaux d’études.  Curieusement, de nombreux d’entre eux sont souvent  proches des politiques. 

 

Le mythe du progrès et l'image de science fiction un autre argument commercial

 

 

Parmi les arguments "scientifiques" avancés la notion de sécurité tient une place prépondérante. Pour les labos, le vaccin végétal sera plus sur que tous les autres vaccins traditionnels puisque le risque d’être en contact avec un micro-organisme est évité, c'est uniquement une protéine produite par la plante que va être injectée dans votre sang. Ce que l’on occulte c’est que dans le cas du vaccin contre l’hépatite B ce n'est pas le virus qui est  en question. A vrai dire on ne sait toujours pas comment les effets secondaires se sont produits. On a constaté qu’il ne s'agissait pas de contamination par virus mais de l'apparition après vaccination des maladies qui n’ont aucune relation avec l’hépatite B. Pourtant, c'est le vaccin qui porte la responsabilité des causes iatrogènes. Il est plus que probable que ces effets se reproduiront après ingestion de notre "salade thérapeutique".

 

Vaccin végétal et liberté de l'individu

 

Nous savons que la "salade vaccin" une fois sa mise en culture, ne restera pas cloisonnée de manière étanche dans les parcelles réservées aux légumes manipulés. Elle s'échappera et se répandra dans la nature. L'ADN viral pourra contaminer non seulement les autres cultures de salade mais également les autres plantes. Bien évidement les conséquences de telles technologies sont imprévisibles et échappent totalement à notre capacité de pronostic même à l’aide d’études faites en simulation. Les risques de transmissions de gènes d’OGM dans la nature ont été déjà été abondamment présentés par la presse. Là encore,  il y a du nouveau. Il sera totalement impossible d’échapper à cette vaccination. La raison est simple, une fois contaminée par des gènes baladeurs rien ne pourra distinguer  la salade "vaccin" de la salade "normale". Il y a là, un viol systématique évident du principe de liberté individuelle et du libre choix thérapeutique. Puisqu’on ne peut si vous ne constituez pas une menace sanitaire vous obliger à accepter un acte médical (y compris la vaccination) contre votre volonté. Ce principe de liberté de choix sera de fait inapplicable et vos droits de citoyen seront bafoués. Cet aspect est essentiel et ne peut être occulté. Lors des récentes campagnes de  vaccination contre l'hépatite B, faites il y a quelques années le public avait théoriquement libre choix. Certes, on peut critiquer une partie des médias de ne pas d’avoir de manière quasi systématique recommandé la vaccination sans informer sur les risques de ce vaccin. L'information sur le risque existait et était accessible à tout un chacun. Il n’y a pas eu obligation et personne n’a été contraint de se vacciner. Dans le cas de vaccin végétal,  notre liberté de choix sera totalement inexistante.

 

 

 

Vaccin le danger d’un placebo

 

            Les chercheurs américains de Centre de Prévention de Sida de l'Université de Californie on fait une expérience intéressante. Ils ont donné un placebo à 48 séronégatifs. Ils ont ensuite annoncé à ces personnes qu’elles avaient été vaccinées contre l’HIV et qu’elles ne courraient plus aucun risque d’être contaminées par le SIDA. Les chercheurs américains voulaient ainsi vérifier de quelle façon, le fait de se croire immunisé allait modifier le comportement sexuel. La plupart des « vaccinés » ont opté pour une importante augmentation du comportement à risques (changement fréquent de partenaires, relations sexuelles dès la première rencontre etc). Cette étude a été faite pour démontrer le danger que peut comporter la promesse d’un vaccin miracle ainsi qu’un effet pervers de déresponsabilisation des patients.

Jean Aikhenbaum

 Sources :

Plant Biotechnology Journal (2011) 9, pp. 527–539

Andreas G. Loessl  and Mohammad T. Waheed

 

 



* maladie provoquée par un traitement médical.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 09:48

 

 

Primum non nocere (Tout d’abord, ne pas nuire…)

 

Hippocrate connaissait l'importance de l'alimentation, car il préconisait également "Que ta nourriture sois ton médicament" et également, "Lorsque quelqu'un désire recouvrer la santé, il faut lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie, alors seulement il est possible de l'aider".

Maïmonide, médecin, philosophe, rabbin qui vécut à Tolède au 12ème siècle énonce les règles suivantes :

"Ne mange, que lorsque le besoin s'en fera ressentir. L'homme sage ne mange que pour apaiser sa faim".

Distilbène, Morhange, Mediator, Vioxx, thalidomide. Ces noms vous disent probablement quelque chose.
Quelques noms pris au hasard. La liste de médicaments retirés du marché français, ne cessent de s’allonger et n’est pas à la veille de s’arrêter.
Elle en comprend plusieurs dizaines, qui au cours de ces dernières décennies, ont  fait l’objet d’une interdiction à la vente. On compte parmi eux, des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des médicaments pour lutter contre le diabète, l’hypertension artérielle, maladies cardio-vasculaires, le cancer de la prostate, des amaigrissants, maladie de parkinson, la toux des enfants  etc.  Il est bon de rappeler que tous ces médicaments ont été prescrits pour certains d’entre eux pendant plusieurs années et avaient tous faits l’objet d’une AMM (autorisation de mise sur le marché). Pour obtenir une A.M.M les laboratoires doivent effectués de nombreux tests, investissements lourds , qui devraient non seulement démontrer que le nouveau produit qu’ils se proposent de commercialiser présente une efficacité thérapeutique réelle, mais est également sans risque pour le consommateur,  ou du moins que les effets thérapeutiques soient nettement supérieurs aux effets secondaires qu’ils pourraient occasionner.
L’industrie pharmaceutique ? la crise connaît pas !
Lorsque le ministre de la santé, tente de rassurer le consommateur en créant une xième commission d’enquête, cela ne peut prêter qu’à sourire. De qui se moque-t-on ? le marché est florissant, on ne peut  toucher à un secteur de l’économie créateur de richesses, quasi inépuisables.. … et oui bonnes gens, vos pathologies entrent dans les calculs  du PNB. Elles sont des facteurs de richesses  et de croissances économiques. Véritable tonneau des danaïdes, tout est permis avec la sécu, c’est une manne qui, jusqu’à présent paraissait inépuisable ; puisque financée avec nos cotisations. Aujourd’hui, force est de constater qu’elle est bien mal en point, moribonde même ; et que c’est elle qui aurait grandement besoin d’une médecine drastique.
L’essentiel, c’est de prescrire
L’objectif des laboratoires pharmaceutiques, n’est certes pas de vous de tuer, même si ils y réussissent quelques fois et de mon point de vue bien trop souvent, mais de créer chez le consommateur une addiction, de manière à s’assurer sa fidélité. 

Arrêter de fumer, rien de plus simple prenez du Champix, (laboratoire Pfitzer). Il y a bien quelques effets indésirables, augmentation de risques de pathologies cardio-vasculaires, idées suicidaires, dépressions nerveuses, Ce constat repose sur une étude menée par l’agence américaine des médicaments auprès de 700 fumeurs. Ces derniers, après avoir pris de la varénicline, molécule composant le Champix, ont présenté des problèmes cardiaques.

La culture pré-industrielle élève le seuil de tolérance à la douleur en lui donnant un sens. La civilisation médicale s’engage à réduire la souffrance en augmentant la dépendance. La culture rend la douleur supportable en l’intégrant à un système chargé de sens. La médecine industrielle détache la douleur de tout contexte subjectif afin de mieux la détruire. Les cultures traditionnelles, dans leur majorité, rendent l’homme responsable de son comportement sous l’impact de la douleur ; ce que l’homme industrialisé perçoit, c’est que la société est responsable envers l’individu affligé qu’elle doit le délivrer de sa douleur. (Ivan Illitch – Nemessis médicale p.136 – éditions du Seuil 1975)
Curieusement, et  ce depuis des décennies, des médecins, des chercheurs bien souvent vilipendés, poursuivis  ont tenté d’alerter les pouvoirs publics et l’opinion sur les effets indésirables, secondaires ou soupçonnés comme tels, de certaines prescriptions médicales. Sans succès notables.
Il faut dire que l’industrie pharmaceutique, représente un marché juteux, des milliards sont en jeu et à ce prix là… on peut tout ou presque tout se permettre, quelques bavures au passage… à condition que le consommateur n’en sache rien.
Si des publications scientifiques s’y mettent aussi !

Le 4 juin 2011, The Lancet, publiait une lettre ouverte de Kathy Archibald, Robert Coleman, Christopher Coloman cosignée par un groupe de 19 cliniciens et scientifiques  adressée au premier ministre David Cameron et au secrétaire de la santé Andrex Landsley  afin de mettre l’accent sur la crise de l’industrie pharmaceutique en Grande Bretagne ; dans laquelle les auteurs s’expriment ainsi :

Les “effets  iatrogènes (secondaires) des médicaments qui  augmentent à un rythme bien supérieur à  celui des prescriptions  ont atteints des proportions épidémiques.  La Commission européenne en 2008 que les effets iatrogènes  (effets secondaires liés à une prescription médicale)  auraient tués 197 000  personnes en Europe en 2008 avec un coût chiffré à 79 milliards d’euros.”

 

L’expérimentation animale, des tests non fiables

La cause repose selon les auteurs sur l’utilisation d’animaux de laboratoires: “Il est de plus en plus évident qu’un important facteur contribuant à ce problème est la l’utilisation d’animaux  de laboratoire pour effectuer les tests de tolérance, or, ceux-ci ne peuvent être considérés comme fiables en raison des différences notables entre les espèces.

http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2811%2960802-7/fulltext?version=printerFriendly

 

Maladies iatrogènes, un problème récurrent

Pourtant, ce genre de mise en garde, n’est pas un fait nouveau. De nombreux auteurs on tenté d’alerter l’opinion et les pouvoirs publics.  Le Docteur Henri Pradal, en 1974, publie aux éditions du Seuil un ouvrage intitulé : Le guide des médicaments les plus courants, il dénonce la politique des laboratoires pharmaceutiques qui mettent des produits sur le marché avec  uniquement pour objectif la rentabilité. Il dénonce également l’information partielle et partiale faite aux médecins par le biais de plaquettes publicitaires luxueuses éditées à grands frais par les laboratoires.
le Dicynone et le Sureptil. Du dernier, Pradal explique : « En faire un vaso-régulateur parce que c'est cela qui se vend le mieux, en faire une prévention des complications vasculaires parce que c'est impossible à prouver, cette politique nous semble stupide et basée uniquement sur le profit, en dehors de toute honnêteté scientifique ».
Le  Dr Louis Bon de Brouwer – auteur de l’ouvrage la dictatures des laboratoires chimiques et pharmaceutiques  (1994) fait également un constat similaire qui ne peut que nous interpeller. Celui-ci est le suivant, la population n’a pas doublée (chiffres de référence pour la Suisse) de 1910 à nos jours, et a augmenté de 50% de 1930 à aujourd’hui. La déduction est facile, si 10 personnes mourraient d’une maladie X en 1910, actuellement, ils devraient en mourir 15 (estimation erronée de mon point de vue, puisqu’elle ne tient pas compte de l’augmentation de la durée de vie + 20% en moyenne).  Le constat qu’il dresse me semble néanmoins intéressant. Par rapport à l’augmentation de la population, plusieurs types de cancer frappent actuellement, jusqu’à 8 fois plus que par le passé et c’est la même chose pour d’autres maladies. (ce qui ne saurait être expliqué par l'allongement de la durée de vie)Les décès pour cause de maladies cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires ont doublé….. et un peu plus loin, il ajoute : Tous les médicaments quels qu’ils soient et toutes les drogues licites ou non présentent des risques du fait de leur nature chimique, car elles modifient le terrain et les fonctions des organismes. Les organismes constituent un monde clos dans lequel ne doivent pas pénétrer des molécules chimiques de synthèse, des molécules qui lui sont fondamentalement étrangères. Si des substances sont absorbées, l’organisme tentera de les rejeter par les émonctoires non sans léser divers organes…..
Comme d’habitude, on est les meilleurs !

Cocorico ! nous sommes imbattables, pour ce qui concerne la consommation de médicaments, 6 fois plus que le hollandais…. Je ne sache pas que les hollandais soient en moins bonne santé que les français et que leur espérance de vie s’en trouve pour autant affectée !

 

Même Kouchner

 

La iatrogénèse constitue un problème grave pour la santé …La France est un pays où la surconsommation de médicaments est flagrante et injustifiée, nous consommons 19 fois plus de vasodilatateurs qu’au Royaume-Uni, 3 fois plus de psychotropes qu’en Allemagne (Bernard Kouchner 1998).

 

Difficile d’avoir des statistiques fiables, tant les données sont floues. 

 

Il semblerait que les maladies iatrogènes seraient responsables de 130.000 hospitalisations annuelles et 8.000 décès pour la France (d’autres chiffres font état de 140.000 hospitalisations et de 13.000 décès ;

La conclusion me semble évidente : les prescriptions et actes médicaux ont au cours de ces cinquante dernières années augmentés à un rythme exponentiel, faisant au passage, la fortune des laboratoires pharmaceutiques, alors que les conditions sanitaires de nos concitoyens n’en ont, non seulement tirer aucune profit, mais continuent de se dégrader.

 

 

 

Si vous souhaitez ne pas vous empoisonner idiot, je vous recommande ce site :

http://medicament.sosblog.fr/Premier-blog-b1/maladies-iatrogenes-provoquer-par-le-medecin-b1-p11.htm

voir également :

http://www.hstes1.com/article-les-mythes-de-la-science-moderne-70765377.html

 

Jean Aikhenbaum

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 11:35

 Escherichia coli inquiète les populations, d’autant plus que cette vilaine bactérie sous sa forme agressive aurait pour origine des graines germées en provenance d’une ferme bio. Le raccourci est facile, l’agriculture biologique, censée apporter un plus en matière de sécurité alimentaire ne présenterait aucun avantage et bien au contraire serait finalement vectrice de pathologies.

Bilan (provisoire) une quarantaine de personnes décédées à ce jour… on nous parle d’épidémies. Je voudrai rappeler en passant que les accidents de la route tue en moyenne 10 personnes chaque jour, les cancers un peu plus de mille, les maladies cardio-vasculaires a peu près autant, les maladies iatrogènes 15.000 par an etc. et pour ces pathologies personne ne parle d’épidémies.

 

Je vous propose la lecture d’un dossier qui date un peu…

 

 

N.B/ ce dossier a été réalisé fin 96, début 97, aujourd’hui, il ne tient donc pas compte des dernières publications. Toutefois, l’ensemble de notre analyse est de notre point de vue toujours actuelle.

 

 

Faut-il mettre des préservatifs aux vaches folles ?

 

 

La nature des recherches virologiques, fait que même si la  relation existe et que certaines personnes aient  été  réellement contaminées, il faudra encore prouver que cette contamination a un rapport avec   la  consommation de viande. Enfin,  on peut également s’interroger sur la  seule  médiatisation du risque encouru par  la consommation de viande britannique,  parce que l’on trouve des bêtes malades  dans les cheptels  suisses, portugais et français. Si l’on tient compte  que seul un petit pourcentage de porteurs de  virus développe la maladie, les risques de l’éventuelle contamination semble être importants même dans des élevages où la maladie ne s’est apparemment pas manifestée. Les virologistes classifient le virus responsable de la maladie de Creutzfeldt-Jakob parmi les virus lents. C’est à dire qu’entre le   moment de la contamination et l’apparition des premiers symptômes de la maladie il faut souvent plusieurs années (parfois  une vingtaine). Le cycle rapide de  production industrielle de  viande bovine fait,  que pour  la grande partie des animaux porteurs de virus, la maladie n’aura pas le  temps de se manifester. L’expérience que nous avons avec ce type de pathologies démontre que souvent ces virus échappent aux tests de contrôle de routine. C’est le fait  pour les virus lents,  car ceux-ci ne se repliquent que lentement, ils n’atteignent  pas le  stade de l’infection, sont peu nombreux donc plus difficile à détecter.

 

Pour asseoir notre  argumentation,  nous voulons insister sur le fait que notre connaissance en la matière, et nos possibilités d’action sont des plus restreintes. Mais même, si nous ne savons  rien ou pas grand chose, sur les risques de transmission aux humains de la maladie de la  vache folle, en revanche l’attitude des pouvoirs publics Européens à de quoi laisser perplexe. Cette infection est connue en Europe depuis au moins dix ans. Depuis plusieurs années on sait  qu’elle est causée par un virus lent. Enfin on a l’exemple  de nombreuses maladies virales dont les vecteurs sont les animaux. Depuis plusieurs dizaines années nous savons également que très fréquemment  les virus ne sont pas spécifiques à une seule espèce, c’est à dire que le même virus peut infecter plusieurs espèces animales (et l’homme). Dans des conditions d’expérimentation in vitro il est possible de contaminer des animaux par le virus “Kuru” (dont les symptômes cérébraux sont proches de ceux  de la maladie de la  vache  folle). L’encéphalopathie spongiaire, maladie  typique des indigènes de la tribu Foré de Nouvelle Guinée, est attribuée   à l’habitude ancestrale de leurs  pratiques du cannibalisme. Depuis longtemps déjà, on aurait dû  réfléchir aux similitudes de    symptômes  entre la maladie des vaches folles et certaines maladies dégénératives du système nerveux comparable au syndrome de Creutzefeldt-Jacob.

 

Pourquoi donc cette bombe politique et médiatique  ? Pourquoi a-t-il fallu  attendre dix ans pour que se pose la question de savoir si des risques de contamination pour  l’homme existait ? Le  cas de  maladie survenue parmi des employés d’élevage et parmi des individus jeunes (jusqu’alors  considérés comme ne présentant aucun  risques de contamination) a-t-il  subitement interpellé les spécialistes de politique sanitaire ? Enfin l’abattage du cheptel  britannique est-il  un moyen efficace et suffisant pour protéger  notre santé ?

 

Depuis peu, nous observons l’apparition de nouvelles maladies mystérieuses. Qu’y a-t-il de  commun entre la maladie des vaches folles, et celles qui causent  la mort massive de phoques de Mer du Nord et qui  ravage les écureuils marsupiaux Trichosurus vulpecula d’Australie ? Dans ces trois cas les chercheurs parlent d’un virus qui touche le système nerveux. Ces trois maladies comme par hasard, se manifestent dans un  contexte de grave crise écologique dans lequel se trouve ces populations. Les phoques subissent les répercussions  de la pollution maritime, qui dépasse leur seuil de tolérance, les écureuils australiens ont été  introduits dans différents sites d’Australie et de Nouvelle Zélande comme  animaux à fourrures,  ils se  sont échappés et ont  commencer à envahir des régions très différentes de leurs milieux naturels. Comment s’étonner, si en ajoutant à leur  nourriture des carcasses d’animaux malades, et que celle-ci comporte en outre, une antibiothérapie systématique, l’action permanente des hormones, le stress qui découle des  conditions d’élevage industriel, que ces innocents ruminants  deviennent une population à hauts risques.

 

 

Nous ne voulons pas alimenter une polémique  purement académique, de savoir  si nous sommes confrontés à de  nouveaux virus ou si les conditions nouvelles de vie rendent agressifs des micro-organismes qui jusqu’alors n’étaient pas pathogènes. Par ailleurs on sait que certains virus comme le PML , responsable de la l’eucoencéphalopatie sont assez fréquents dans les populations humaines (70% des hommes sont porteurs) mais que ceux-ci ont besoin de conditions particulières pour devenir virulents. On devrait également réfléchir sur le fait démontré récemment par des chercheurs tchèques, que la carte d’évolution de  certaines maladies dégénératives est identique à celle des  sites de  pollution industrielle importante.

 

Nous pensons que pour éviter ces pathologies aux bovidés  et  leur éventuelle transmission à l’homme, il  faut de toute urgence s’intéresser  à la préservation de la nature, plus  qu’à l’abattage de troupeaux même si  ce moyen semble être nécessaire, il n’est qu’un remède  symptomatique et ne traite pas les causes de la maladie. Il est évident qu’aucun des   décideurs ne suivra  nos conseils d’abandonner  la production industrielle de  viande et  que nos appels visant à la réorganisation de l’élevage et à la protection plus stricte de l’environnement resteront lettre morte. Nous savons également que les pouvoirs publics se doivent de faire quelque chose pour répondre à la pression de l’opinion publique. Nous leur conseillons donc de mettre des  capotes anglaises aux  vaches. Ce moyen de protection a eu une efficacité psychologique totale sur  l’opinion publique et les médias dans l’affaire du SIDA, même si à maintes reprises nous avons démontré que son efficacité réelle était plus que douteuse.

 

 

voir également :

http://www.hstes.com/article-j-me-demande-parfois-si-l-espece-humaine-est-frequentable-76305979.html

http://static.koreus.com/flvplayer.swf?file=http://embed8.koreus.com/00071/200704/alerte-babylone.flv&image=http://thumbshigh.koreus.com/200704/alerte-babylone.jpg&showdigits=true&overstretch=false&linkfromdisplay=true&link=http://www.koreus.com/video/alerte-babylone.html&recommendations=http%3A%2F%2Freco.koreus.com%2Freco.php%3Ffile%3Dalerte-babylone 

 

 

 

Jean Aikhenbaum

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 15:30

 

C’est dingue, comme on peut s’intéresser aux vieux, surtout quand ils sont pleins de frics, Liliane Bettecourt à du fric, pas besoin de jouer au loto, elle est bourrée la vieille. Elle fait l’objet de plein de sollicitude et de beaucoup d’attention. Une cour autour d’elle, rien que des gens désintéressés. Je sais, je sais dans nos mouroirs sociaux, là où il y a pleins de pépés et de mémés qui attendent d’hypothétiques visites, on rencontre moins de gens empressés. Bettencourt fait la une, normal, Madame Meyer, sa fille légitime à de quoi alerter la presse.  Le torchon brûle donc à nouveau, entre la fille et la mère.

 

Il y a abus de faiblesse et abus de faiblesse

 

Les insuffisances graves de notre justice sont le lot quotidien des justiciables et font le bonheur d’aigrefins de tout acabit. Dans l’affaire Albert Zmuckin - Slim Soula, nous ne ferons pas la une des canards, et de toutes façons, cela ne servirait à rien. Les différentes instances judiciaires de notre pays en ont décidé autrement, l’affaire été purement et simplement classée. S’approprié le patrimoine de quelqu’un et dépouillé totalement les héritiers légitimes, n’a rien de délictueux pour notre justice, circulez, y’a rien à voir. http://www.hstes1.com/article-un-abus-de-faiblesse-presque-ordinaire-71105147.html

Alors bonnes gens, si vous avez un cas semblable à résoudre, réfléchissez   bien avant de déposer plainte…. 

 

Des éléments insuffisants ?

Pourtant dans la plainte déposée on trouvait des éléments suffisants qui démontraient la grande vulnérabilité d’Albert Zmuckin, qu’il était manipulable et que Slim Soula , en connaissance de cause, à profiter au détriment des héritiers légaux de cet état. Les experts judiciaires psychiatres, psychologues, juges en ont décidé autrement. Ont-ils interrogés les proches ? Non, inutile. Au-dessus de ça, Eux savent, ce sont des spécialistes. Y’a pas de récidive. Alors quand Guigou, dit dans l’affaire DSK, que notre justice est bien supérieure à celle des  yankees, je ne peux que me marrer. Je peux seulement lui signaler que son mentor, dont les socialistes viennent de fêter le 30ème anniversaire de son accession au pouvoir, n’aurait pas eu l’ombre d’une chance de se faire élire aux USA, avec le nombre de casseroles qu’il trainait à ses basques.

 

 J’allais oublié de vous parler d’E. coli

 

Vous savez, cette vilaine petite bestiole, qui est en train de nous faire plein de misère (du moins, si l’on se réfère aux médias habituels) – tremblez dans les chaumières, et fermez bien la porte de peur qu’elle ne s’introduise chez vous !

 

Tiens, en passant, E. coli a fait des siennes, vous savez cette vilaine bactérie mutante qui résiste à tout les antibiotiques que nous avons à notre disposition, penicilline, tetracycline, nalidixic acid, trimethoprim-sulfamethoxazol….    

 

 

Les coupables :  chaque jour à le sien

 

Les coupables ont été vite trouvés, peut-être un peu trop vite, effondrés les marchés espagnols (et français) des concombres et crudités. Dans un premier temps, les responsables, étaient les espagnols, normal, la place qu’ils occupent sur le ce marché fait de l’ombre à leurs concurrents français, hollandais… après quelques vérifications ; c’était pas ça, on a pointé le doigt accusateur sur les légumes bios. Pensez donc ces salops utilisent du compost, normal avec toute cette merde qu’ils foutent dedans. La bactérie, elle se régale, dans un tel milieu, elle ne peut que proliférer. Tout dernier, les graines germées...On vous l’avait toujours dit, les produits bios sont pires que les autres et plus chers en plus. Si maintenant, en plus, ils tuent…

 

La théorie du complot à toujours le vent en poupe !

 

 Pour les théoriciens du complot, rien à dire, l’affaire est claire comme de l’eau de roche, c’est l’œuvre de l’agro-pharma-alimentaire qui a volontairement manipulé cette bonne bactérie, avec laquelle nous vivions en bonne intelligence, de la rendre tueuse, pour la relâcher dans la nature.  Cette nouvelle souche 0104 est bigrement salope, elle possède des gènes d’une telle férocité, qu’il est impossible d’en réchapper. Mike Adams arrive à la conclusion  suivante, pour que cette bactérie soit arrivée à ce degré de mutation, il est impossible qu’il n’y ait eu intervention humaine et ce volontairement dans le désir de tuer. Tremblez, bonnes gens. On arrive, à la suite de ça directement à la théorie du complot. A qui profite le crime ? aux ricains, c’est sur, puisque ces derniers sont opposés aux petites exploitations agricoles indépendantes, et qu’en jetant le discrédit dessus, ils vont enfin pouvoir s’accaparer le marché et éliminer tous les petits producteurs indépendants. Simple à comprendre.

 

Pas besoin de preuves et de certitudes pour affoler le populo, le doute est suffisant !

 

Autre théorie, celui-là est un peu plus honnête ; l’auteur dit, lui-même de sa théorie qu’elle est folle… il dit qu’il n’a aucune preuve… mais que quand même  Pensez-vous à une autre hypothèse sur l'origine de la contamination ?

« Une théorie folle pour laquelle je n'ai aucune preuve. Le foyer de départ semble être la région de Hambourg. Or l'Allemagne, où Exxon Mobil détient des baux sur 750 000 hectares dans le bassin inférieur de la Saxe (Basse-Saxe), commence à y extraire du gaz de schiste. On sait que ces forages rejettent de grandes quantités d'eau en surface qui, si elle n'est pas traitée convenablement avant de se retrouver dans l'environnement, peut générer des pollutions conduisant à des problèmes sanitaires. Et, contrairement aux Américains, les Allemands n'utilisent pas de biocides, qui sont des pesticides à usage non agricole dont la substance active exerce une action contre les organismes vivants dits “nuisibles” *. Nous avons des collègues qui suivent ce type d'actualité allemande, notamment en Pologne. Nous vivons théoriquement dans un monde très aseptisé. La chaîne du froid fonctionne bien, et les risques de contamination sont limités »

 

Théories du complot et autres illuminés

 

Pour les théories du complot, je suis personnellement totalement immunisé, je sors immédiatement mon P.A Taguieff, (voir la Foire aux Illuminés – Esotérisme, théorie du complot, extrémisme – Mille et une nuits éditeur. ) radical, pas un qui y résiste.

Pour éclairer le machin, je ne dis pas qu’il n’y a pas eu  une possible manipulation, cette hypothèse peut être envisagée. On sait que de nombreux labos travaillent, sur des souches bactériennes ) diverses fins, y compris dans leur éventuelle utilisation comme arme biologiqque. De là, à conclure, qu’il s’agit d’un acte volontaire, c’est non seulement idiot, mais absurde, car cela démontrerait l’inefficacité de telles manipulations, mais également l’incapacité d’utiliser d’un point de vue pratique ces souches ainsi modifiées.  Ce qui dans la pratique est totalement faux. En effet, arriver à tuer trente personnes après s’être farci un tel boulot, avouez, que le résultat pitoyable. Ils ne sont pas payé au rendement ces mecs.  On fait beaucoup mieux avec n’importe quel moyen classique et avec beaucoup moins d’argent. 
Alors après avoir éliminé toutes ces hypothèses alambiquées ou foireuses, il ne nous reste que deux possibilités.
 1 – l’utilisation en thérapie, d’une antibiothérapie systématique, a fait que naturellement les bactéries sont devenues, par mutations successives, résistantes à tous les traitements connus et sont donc, naturellement par ce fait devenues extrêmement pathogènes.

2 – Un labo a laissé malencontreusement échappé une partie de ces souches ainsi modifiées qui se sont répandues dans la nature….

 

Voir également : http://www.hstes.com/article-redouter-terrorisme-faut-il-71926457.html

 

Jean Aikhenbaum

 

Sur le rôle des bactéries et virus, voir le  n° 41 (hors série) du journal La Recherche

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 10:46

Un téléphone portable, voilà une suggestion de cadeau d’anniversaire pour vos chères petites têtes blondes …

 

vous n'allez tout de même pas le priver, alors que tous ses copains et copines en sont déjà à leur deuxième !

 

Info sur la 3 ou sur la 2, y'a pas que des conneries à la télé

 

 votre téléphone portable est-il cancérogène ? (augmentation de 30% de cas de cancers par rapport à ces dernières années - info en provenance d'une quelconque chaîne de la télé - non vérifiée, mais à priori ces chiffres sont vraisemblablement exacts), c'est maintenant l'O.M.S qui commence à avoir des doutes,  c’est pas sur (d’après le journaliste, mais c’est tout de même peut-être). Il nous faudra donc attendre, les résultats des expérimentations contradictoires qui vont se dérouler sur plusieurs années. Des équipes vont procéder à des tests, expérimentations etc. Il y aura ceux qui disposeront de crédits illimités, dispensés généreusement par les opérateurs des télécommunications qui disposent de crédits à discrétion (financés indirectement par vous, par le biais de vos communications et abonnements) et des chercheurs indépendants financés par l’Etat (là ; c’est également vous qui payez, par l’intermédiaire de vos impôts). Comme vous le constatez, de toute manière, le financement c’est vous.

On peut être surpris, non  par la qualité des chercheurs et de leurs travaux, qui sont la plupart du temps excellents,  mais surtout par la différence de moyens mis à la disposition de ces équipes. On va me dire que je suis mauvaise langue, et que je vois l’aspect négatif de la chose, que les chercheurs sont honnêtes, par principe et donc au-dessous de tout soupçon. (voir notamment : http://www.hstes.com/article-les-mythes-de-la-science-moderne-70765377.html). L’autre question que l’on est en droit de se poser, est la suivante pourquoi se pose-t-on aujourd’hui une telle question, alors que ce genre d’ustensile est devenu un article de consommation courante et ce depuis plus de deux décennies, et que les effets nocifs des basses fréquences sont bien connus et observés depuis une soixantaine d’années  ?

 

Courriers sans réponse

 

J’ai au cours de ces dernières années adressé plusieurs courriers, notamment à SFR : ci-dessous des extraits d’un courrier, je considérais, en effet, le contrat d’abonnement comme nul et non avenu, du fait que ce contrat ne mettait pas en garde le consommateur, contre les éventuels effets nocifs liés à l’utilisation des téléphones portables. C'était de mon point de vue, une négligence grave, puisque l'opérateur ne pouvait me garantir la totale inocuité des services et de l'appareil qu'il commercialisait. Remarque, je n'ai pas eu droit à une réponse écrite, mais à un message téléphonique :

J’ai écouté avec attention le message téléphonique que vous m’avez laissé ce jour. Je constate, une fois de plus que vous servez d’une argumentation partielle, que vous interprétez, et c’est logique, dans le sens qui vous convient.

Permettez-moi de sourire. Vos références, je les connais bien entendu, et il n’est pas besoin de lire entre les lignes, pour comprendre que même ces travaux auxquels vous faites allusion, sont nettement moins affirmatifs, que vous l’êtes dans votre interprétation. Les risques liés aux basses fréquences et  leur impact sur la santé humaine, sont bien connues et étudiées depuis une cinquantaine d’années. De nombreuses publications existent ainsi que je vous l’ai dit... certaines sont même mises à disposition du public sur Internet, et à ma connaissance ni vous, ni l’un de vos concurrents n’ont tenté de demander réparations pour le discrédit qu’elles  font subir à votre profession.

Je vous rappelle, que les derniers travaux en provenance d’Israël, sont catégoriques, et ne laissent également planer aucun doute, puisque le Ministère de la Santé israélien, sur référence de scientifiques indépendants, déconseille l’utilisation des téléphones portables d’une manière générale  et les déconseillent plus particulièrement aux enfants et adolescents.

 

Effets possibles (toujours occultés par les opérateurs)

 

 

il s'agit de l'effet thermique, l'échauffement des tissus par la dissipation de l'énergie irradiée, de la prolifération cancéreuse, spécialement de la leucémie, du cancer du sein et des tumeurs au cerveau, la dégénérescence tissulaire de la rétine, de la cornée et de l'iris de l'œil, une altération des fonctions d'apprentissage et de mémoire (ce qui rend particulièrement désastreuse l'installation d'antennes-relais au voisinage des écoles...). Il faut noter ici que les enfants sont plus sensibles que les adultes aux effets pervers des radiofréquences, et cela d'autant plus qu'ils sont petits.

 

Les tests sur animaux confirment

 

Des animaux d'expérience soumis à des expositions d'irradiation par hyperfréquences (souvent bien au-dessous des "niveaux de sécurité" mentionnés dans les normes américaines ou australiennes !) ont provoqué des cancers et des anomalies congénitales chez ces animaux.

 

Perturbation hormonale

 

Une irradiation de niveaux très bas tels que 0,02 microwatts/cm2 réduit les niveaux de mélatonine. Cette hormone que nous produisons naturellement, participe à l’équilibre de nos fonctions vitales. La modification des taux de cette hormone accroit la susceptibilité à de nombreuses pathologies.

 

Pas de téléphones portables sans antennes relais

 

à 250 m. d'une antenne-relais, que les intensités mesurées étaient "suffisamment élevées pour affecter la numération des globules rouges, la structure cellulaire, l'hémoglobine, le métabolisme en général..." et qu'à long terme (par effet cumulatif) elles pouvaient agir "sur le système immunitaire et sur le niveau d'absorption des médicaments..."..."

voir ; http://www.hstes.com/article-pollution-electromagnetique-mythe-ou-realite-74184271.html

 

Maladies cardiaques, anomalies congénitales… ?

 

Relevé également que l'exposition chronique aux micro-ondes "peut augmenter l'incidence de symptômes physiques comme les maladies cardiaques, le cancer, les anomalies congénitales, les avortements, les problèmes de mémoire et l'opacité du cristallin". "Les symptômes subjectifs comprennent la neurasthénie, les maux de tête, l'irritabilité, les troubles du sommeil et les problèmes de concentration".

 

L’avis de scientifiques indépendants

 

Le Professeur Neil Cherry, a publié le 17 avril 1995 un rapport extrêmement bien documenté et intitulé "Potential and actual adverse effects of cellsite microwave radiation" (Disponible en langue française : TESLABEL, a.s.b.l., sous le titre « Effets nocifs potentiels et réels des rayonnements de radio-fréquences – micro-ondes des stations de téléphones cellulaires »). Voir pour plus d’information : http://www.teslabel.be/

 

En 1979, Wertheimer et Leper ont démontré un taux de mortalité anormal par cancers chez les enfants qui  vivent dans des habitations présentant des camps magnétiques élevés. Milham (1982) confirme que des personnes exposées aux champs magnétiques peuvent manifester un risque accru de leucémies – Les pollutions électromagnétiques liées au 50hz. Documents recueillis par J.M Danze – consultant en biophysique.

 

L’irradiation du personnel d’une ambassade à Moscou

 

Neil Cherry rend compte d'une mise au point du professeur Goldsmith (Israël) à propos de la fameuse affaire de l'irradiation du personnel de l'ambassade américaine à Moscou, à la suite de l'installation de micro-espions. Ces micros ont espionné l'ambassade américaine durant des années.

 «  Trois ambassadeurs successifs moururent d'un cancer...Mais le professeur Goldsmith fait remarquer que c'était l'état général du personnel de l'ambassade qui était intéressant à observer. Ils présentaient une augmentation statistiquement significative du nombre de globules blancs, et de celui des monocytes (triplé!), et une chute du pourcentage des neutrophiles qui augmenta plus tard en même temps que chutait le nombre de lymphocytes. Il y eut une augmentation des morts par cancer (15 sur les 31 femmes du personnel), y compris des leucémies, des cancers des voies génitales chez les femmes, et aussi des cancers chez les enfants. Une proportion anormale de ceux-ci souffraient d'anémie. La présence de cellules cancéreuses fut observée chez les membres du personnel de cette ambassade dans une proportion, par rapport à la moyenne générale de la population américaine, de 5 à 1,5 ».

 

  Purpura hémorragique, céphalées, leucémies, cataractes ...

 

 John McLaughlin, consultant médical à la "Hughes Aircraft Corporation", a rapporté des cas de purpura hémorragique, de leucémie et de cataracte, ainsi que des céphalées, des tumeurs au cerveau, des ictères et des problèmes cardiaques, comme effets possibles des micro-ondes.

Les Américains ont peu suivi ces études, contrairement aux Russes qui les ont systématisées. L'une d'elles a été résumée dans un rapport de l'OMS ("Environmental Health Criteria 16 : radiofrequencies and microwaves"). L'auteur de ce rapport (Gordon, 1966) – cela fait donc 45 ans ! souligné par J.A - rapporte des plaintes de travailleurs, d'ordre subjectif, où il était question "de maux de tête, d’irritabilité, de troubles du sommeil, de faiblesse, de baisse de l'activité sexuelle, de douleurs dans la poitrine et d’un sentiment indéfinissable de santé chancelante". Il note plus loin diverses autres constatations, comme un tremblement des doigts, bras étendus, de l'acrocyanose, de l'hyperhydrose, de l'hypotonie, etc...

Rassurez-vous, les études vont commencées, sérieuses celles là, et l’on nous promet déjà que les futurs téléphones portables de la 5 ou 6ème génération seront parfaits sans effets secondaires.

 

Jean Aikhenbaum

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 13:27

L’hypertension –une  alternative aux médicaments.

 

Avec quelques moyens simples, il est possible dans la plupart des cas de contrôler l’hypertension artérielle, sans avoir recours aux médicaments.

 

Il est important de savoir  que l’hypertension, phénomène qui touche bon nombre de citoyens des pays riches,  est le premier facteur de risque de pathologies cardiaques et coronariennes. Il est d’autre part certain notre pression sanguine est directement influencée par nos habitudes vie. Cette pathologie est silencieuse, et ne s’accompagne, surtout lorsqu’elle est modérée que de peu de symptômes notables.

 

Etes-vous un sujet à risque ?

 

Nous ne sommes pas égaux devant l’hypertension – il est des facteurs sur lesquels il nous est impossible d’agir :

-         le sexe, les jeunes hommes et ce jusqu’à la cinquantaine, sont plus touchés que les jeunes femmes

-         au-delà ce cet âge la tendance s’inverse chez les personnes âgées, les femmes sont plus touchées que les hommes

-         d’une manière générale, les risques d’hypertension augmentent avec l’âge

-         Les antécédents familiaux

-         La dépendance au tabac et à l’alcool

-         L’embonpoint (d’une manière générale le surpoids et l’obésité)

-         Une alimentation inadaptée, la suralimentation l’excès de sel…

-         Le stress

-         Le diabète

-         La prise de certains médicaments

-         L’inactivité physique

-         Certaines pathologies

-         Taux élevé de cholestérol

 

Un taux élevé d’insuline pourrait, même chez des personnes en bonne santé être de prédisposition à l’hypertension et accroitrait le risque de maladies coronariennes.

 

Les Symptômes

L'hypertension dans la plupart des cas est silencieuse. C’est pour cela que les américains l’ont appelé « silent killer ».

 

Dans les cas ou la pression sanguine est élevée, elle peut occasionner les troubles suivants : 

 

- vertiges, maux de tête, bourdonnements d’oreilles, somnolence, fatigue, palpitations, respiration difficile, jambes enflées…

 

 

 

Les inconvénients liés à la prise d’hypotenseurs

 

Combattre l’hypertension n’est pas sans risque, certains chercheurs émettent l’hypothèse que la prise d’hypotenseur présente des risques de maladies iatrogènes – diabète, crampes, éruptions cutanées, maux de tête, vertiges etc .

 

Combattre l’hypertension naturellement

 

aliments à éviter

Le sel, sucre et les produits en contenant pâtisseries, boissons sucrées y compris "light", les plats préparés, diminuer (ou supprimer) la consommation de lait et les produits laitiers, charcuteries, triperies, gibiers, plats en sauce, mayonnaise, fritures et de manières systématiques toutes les graisses cuites, beurre, viandes grasses, plats mijotés, alcool, bières, vins, apéritifs, thé, café, chocolat, les fromages,  forts et bien entendu le tabac.

 

 

Aliments à privilégier :

 

tous les fruits frais, et les légumes verts, les artichauts, les salades vertes laitue, mâche, chicorée, le cresson, concombres, tomate, l'ail et l'oignon (pour leurs propriétés détoxicantes), la carotte, le céleri, le persil, le navet, le chou blanc ou rouge, la choucroute (sans les accompagnements), le radis, les champignons, l'abricot, l'ananas, la pomme, la poire, la mure, le cassis, le citron, la cerise, la groseille, la pèche, la pastèque, le raisin., le citron, le pamplemousse, le raisin, la carotte, les aubergines, le chou, l’oignon, la ciboulette, l’ail (qui a une action spécifique sur la structure des artères, démontrée par H. Heinle par l’adjonction d’ail à la nourriture) fait diminuer de manière significative le taux de cholestérol et ont une action bénéfique sur l’hypertension. Cette étude a été confirmée par le Professeur A. Arekhow de Moscou qui a constaté que la prise régulière d’ail empêche l’accumulation de cholestérol et la formation de plaques athéromateuses dans les vaisseaux sains, comme dans ceux déjà atteints. Plus curieusement, celui-ci a constaté également que l’ail différenciait les cholestérols, qu’il combattait le nuisible (LDL), mais privilégiait le bon(HDL).. Mais l’ail est aussi un agent anti-oxydant et il s’oppose aux effets des radicaux libres (l’ASP + l’alliine inhibe environ 46 % la péroxydation des lipides au niveau sérique et tissulaire). Ceci expliquerait que les régimes “à la méditéranéenne” sont protecteurs contre les  maladies coronariennes et que les gens qui vivent au nord de l’Europe y sont plus sensibles. L’acide O-linoléique contenu dans l’huile d’olive aurait une action également protectrice. Les poissons gras, maquereaux, sardines…

 

Céréales, légumineuses, huiles

 

Les céréales à consommer ainsi que les légumineuses avec modération. Les graines fermées blé, tournesol, les huiles végétales obtenues par première pression à froid olive, tournesol, sésame, carthame. l’huile d’onagre, l’huile de pépins de cassis ont une action anticholestérolémiante. Le soja, ainsi que les huiles de poissons (elles comportent des acides gras polyinsaturés oméga 3)., les huiles végétales (de première pression à froid) lin, noix, sésame, d’oeillette, et de tournesol.

Les céréales complètes, le riz, le millet, A privilégier également les vitamines du groupe A, C  et B, le sélénium, le magnésium.

 

Cures de fruits - jour de fruit  - Jour de diète hebdomadaire boire en abondance de l'eau ou des infusions.

 

La préparation des repas est prépondérante ainsi que la manière dont les prend. On veillera autant que possible de les prendre dans le calme. Nous rappelons également que tous les aliments doivent être soigneusement mastiqués de façon à ce l'insalivation permette leur assimilation.

 

 

 

Les plantes qui vous aident à combattre  l’hypertension

 

L’Alfalfa - le pissenlit - le bouleau – feuilles d’olivier - l’aubier de tilleul - la bardane - le chiendent - la saxifrage - le romarin - le solidago - l’écorce de frène - l’Eupatoire -

Toutes ces plantes peuvent être préparées sous forme de décoction à raison de 5 grs pour 1 litre d’eau. Porter à ébullition pendant 15 minutes, infuser 30 minutes, prendre 4 à 5 tasses par jour loin des repas.

 

Efficace également :

 

1 tête d’ail pilée dans un litre d’eau – ajouter un citron  coupé en morceaux – laisser macérer 72 heures, - filtrer – boire ½ verre avant chaque repas, est une rectte qui à la réputation de faire baisser hypertension et cholestérol.

 

 

Mais aussi :

- l’activité physique régulière, la pratique régulière d'une activité physique est vivement conseillée pour prévenir et soigner les incidents cardiovasculaires – 30 minutes de marche quotidienne, diminuent sensiblement les risques liés à l’hypertension.

- Eviter le stress – pratiquer la relaxation- yoga – natation etc

jean Aikhenbaum

 

Références :

Réussir votre santé 1996

Le Pouvoir de guérir par la nature – Jean Aikhenbaum – Piotr Daszkiewicz – éditions Christian Godefroy

Comment aider vos artères à se nettoyer naturellement – Linda M. Sciullo et Sherryl D. Wade – Presses du Châtemet

 

 

 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 17:08

 

Koumiz longévité - flore intestinale et processus biologiques

 

 

 

Le Koumiz

La boisson sacrée de longévité

 

(article publié dans Réussir votre santé n°6 – 1996)

 

Au même titre que le Képhir (ou Kéfir mot originaire du Caucase), le Koumiz est une boisson légèrement gazeuse, acidulée obtenue en faisant fermenter du petit lait, le Koumiz (ou Koumyz mot tartare) est un lait fermenté de jument, d’ânesse ou de vache, originaire de l’Asie Centrale. Le lait de chamelle est quant à lui à la base d’une boisson appelé Shubat, il est semblable au  Koumiz de par ses propriétés. Cette boisson, très répandue en Russie et en Asie Centrale (surtout en Mongolie) à une longue histoire.

Déjà, Téophraste dans "Historia plantanarum" écrira que les nomades Scythes, qui vivaient à proximité  de la rivière appelée le Don et au bord de la Mer Azov, partaient en voyage pendant une dizaine de jours sans nourriture ni boisson, sans emporter rien d’autres que les produits issus du koumiz. Cette information a été confirmée par  Pline. 

 

Les propriétés du Koumiz

 

Les propriétés du koumiz ont intéressé les naturalistes et surtout les médecins  militaires russes. Les peuples nomades d'Asie Centrale  produisent à partir du koumiz, un produit compact qui ressemble au chocolat. Johann Amann, professeur de botanique à l'Université Impériale de  St. Petersbourg, adressa ce produit à Londres à sir Hans Sloan.  En 1788, John Brieve, médecin anglais au service du Tsar fit une première description scientifique de la production et des vertus du koumiz. Son ouvrage rassemble  les descriptions de nombreux troubles digestifs, et de maladies mentales, soignés avec succès par cette boisson.  Au dix-neuvième siècle l'un des plus graves problèmes de l’empire Russe est la forte mortalité des populations. L'administration et les chercheurs de cette époque tentèrent de trouver une solution. Parmi celles proposées, les études sur les boissons laitières  fermentées, les chercheurs constatèrent la longévité exceptionnelle et  le nombre élevé de  centenaires dans les régions d'Abkhazie, de Géorgie, d'Asie Centrale et de  Bulgarie. Dans toutes ces régions les habitants consomment des quantités importantes de koumiz (ou  kéfir). 

Kourkonow, un autre chercheur effectua des études sur "le remède panacée des Buriats". George Carrick qui fut le naturaliste officiel de l'Ambassade Britannique  en Russie, publia en 1881 à Londres un ouvrage sur le koumiz et son utilité dans le traitement de la tuberculose et dans d'autres maladies ainsi que sur son importance dans le régime alimentaire.  Il organisa un "sanatorium de koumiz" à Antonovka, steppe située dans la région d’Orenbourg. Dans ce centre, il accueille des patients qui viennent  toute l'Europe. 

Il est utilisé comme remède ou comme un moyen thérapeutique auxiliaire dans l'anémie, les maladies cardio-vasculaires, les gastrites,  l'insomnie, les troubles digestifs, les maladies pulmonaires dont la tuberculose, en raison de ses propriétés antibiotiques et  dans certaines maladies mentales.

 

De la magie aux succès médicaux

 

Les succès médicaux obtenus et les nombreuses publications attirèrent alors l'attention de l'Occident sur koumiz. Les bergères Tartares firent une démonstration de production de koumiz à l’occasion de l’Exposition Internationale de Santé de Londres en 1884. Le docteur Victor Jagielski, a été le premier médecin à se servir du koumiz en utilisation thérapeutique en Grande Bretagne.  Les populations d'Asie, font également une  boisson qui ressemble au  koumiz. En Amérique Latine, dans les Andes le lait de l’ânesse est également bu après avoir été fermenté. D'après les croyances indigènes,  le lait qui provient d’une ânesse noire a un pouvoir magique protecteur contre la mauvaise sorcellerie.

 

Une préparation simple à mettre en œuvre

 

Le koumiz est obtenu  par la fermentation du lait de vache, de chèvre, de jument avec des bactéries Lactobacillus bulgaricus ou Streptococcus lactis ou par les levures Torulopsis kumis, certaines de ces souches peuvent être achetées chez les revendeurs en produits bio en France, Suisse et en Allemagne.  Il est préférable de le laisser reposer  pendant une heure dans un récipient en  bois de chêne, ou à défaut dans un saladier en verre. Vous le mettrez ensuite dans des bouteilles hermétiquement closes  pour  30-40 minutes. Puis vous l’aérerez et le placerez à une  température située  entre  4 et 6°. Vous  consommerez cette préparation au bout de deux semaines.

(il est préférable de faire cette préparation avec un lait de préférence biologique et non pasteurisé)

 

Composition du Koumiz

 

  Le koumiz contient 2 à 3% de protéines, 1 à 2% de la matière grasse, 3.5 à 4% de sucre, 100 à 200mg par kg de vitamine C, des vitamines A, D, E, H, et PP, de la vitamine B complexe, de l'acide pantothénique, 19 acides aminés, du phosphore et du calcium dans des quantités importantes, des traces de diverses substances actives, lactose, divers  dérivés de l’acide lactique, 1 à 3% d'alcool.

           

 

 

Une leçon de l'Asie Russe –

consommez des produits laitiers fermentés

 

Plusieurs études portent également sur les habitudes alimentaires des habitants des "zones de longévité" et plus particulièrement sur les montagnards du Caucase. Déjà au début de siècle les chercheurs ont remarqué que ces populations faisaient une consommation abondante  de boissons laitières fermentées. Ces prédispositions à consommer des produits laitiers fermentés,  caractérisent également une autre population qui également est réputée pour sa longévité. Il s'agit des montagnards slaves du sud de L'Europe et plus spécifiquement les populations traditionnelles de bergers qui vivent en Bulgarie. On rencontre ces populations dans l’ex-Yougoslavie. Le Kéfir, est une boisson probablement originaire du Caucase. Sa consommation est répandue en grande majorité dans les pays asiatiques. Le Kéfir s'obtient par la fermentation du lait avec des bactéries de type Streptococcies lactés, Streptobacterium plantarum et Torulopsis kefir. A plusieurs occasions nous avons déjà présenté à nos lecteur une courte histoire d'une autre boisson de ce type Kumiz (ou encore Koumiz). Nous rappelons en quelques lignes les vertus de cette préparation.

           

. Cette boisson très répandue en Russie et en Asie Centrale (plus particulièrement en Mongolie) a une longue histoire.

 

Des propriétés qui étonnent les scientifiques

           

Les récentes recherches sur les vertus des boissons fermentées ainsi que sur les bactéries (et champignons) de la fermentation laitière ne cessent d’étonner les scientifiques. Les chercheurs japonais ont constaté leur action particulièrement bénéfique dans les cas de diabète et  que cette boisson renforce le système immunitaire.  Les études américaines soulignent que les bactéries obtenues par la fermentation laitière Lactobacillus casei, tuées par la chaleur et ajoutées à la nourriture des souris prolongeaient leur espérance de vie et diminuaient les risques d’apparition de certains cancers.

 

bactéries du  tube digestif et longévité

 

Les recherches sur les bactéries qui se forment lors de la fermentation et le développement de la microbiologie sont d’une importance capitale. C’est l’ensemble de la flore bactérienne intestinale qui participe à la conservation de la santé de l’homme. Les résultats obtenus en Russie ne diffèrent  pas des expériences occidentales, bien au contraire, elles les confirment. Au début de notre siècle, un chercheur a tenté de présenter  l'homme comme un simple support de micro-organismes. Bien que cette définition soit simpliste, et qu’elle ne corresponde pas à notre statut dans la nature, le nombre de bactéries qui accompagne l'homme tout au long de sa vie est impressionnant.  Pour vous donner un chiffre, notre flore intestinale représente environ 10 puissance 14, de micro-organismes. Pour bien imaginer l’importance de ce chiffre, on peut dire qu'à chaque moment de notre vie nos intestins contiennent un  nombre des bactéries 250 mille fois supérieur à celui de tous les hommes présents sur terre (environ 6 milliards d’individus). Les bactéries de la flore intestinale forment un véritable écosystème indispensables à nos organismes et ont de multiples rôles vitaux.

 

Une barrière immunologique naturelle

 

Ces bactéries intestinales forment une véritable barrière immunologique. La flore intérieure de notre corps est capable de s'opposer à l'implantation et à la multiplication des bactéries  étrangères. Ainsi la barrière bactériologique empêche l'implantation des germes pathogènes. Elle s'oppose aux bactéries des espèces microbiennes diverses autres que celles de la flore intestinale,  mais également aux souches étrangères issues des ses propres espèces. L’action fortement antitoxique de cette barrière est désormais bien établie. Certaines toxines qui sont mortelles dans  les conditions in vitro (par exemple les cytotoxines et les entérotoxines Clostridium difficile) sont neutralisées et rendues inoffensives par les bactéries intestinales dans les conditions in vivo (c’est-à-dire dans notre organisme). Les bactéries étrangères qui ne réussissent pas à s'installer dans notre organisme passent quand même par notre système digestif.  La barrière microbiologique intestinale modifie les métabolites de ces bactéries passagères, elle protège notre organisme contre la consommation de ces produits nuisibles. La flore bactérienne joue aussi le rôle de stimulateur de notre système immunitaire. Les expériences récentes ont démontré que l'arrivée de la flore bactérienne dans les intestins est un signal nécessaire pour développer et développer notre système immunitaire (on connaît même des souches qui sont particulièrement immunostimulatrices).

 

Les bactéries qui vivent en symbiose, influencent notre anatomie

 

La barrière de défense immunitaire n'est pas l’unique rôle de la flore du tube digestif. La simple présence de ces bactéries modifie l'anatomie de nos intestins. Les animaux dépourvus de  flore ont par exemple le caecum très volumineux (10 fois le volume d'un caecum normal). Le phénomène dont la nature est toujours inconnue est réversible dès la réintroduction d'une flore. L’absence de bactéries intestinales montre divers changements anatomiques: la paroi intestinale est plus mince, les villosités sont plus longues et plus fines, les cryptes glandulaires sont allongées, le chorion est moins dense. Ces changements ont sans le moindre doute une importance dans l'adaptation de notre à corps à son environnement.

 

Les supplémentations alimentaires  naturelles sont plus  bénéfiques que les produits commercialisés

Notre flore intestinale est une source de substances que notre corps n'est pas en mesure de synthétiser.

 

Les bactéries de nos intestins jouent un rôle primordial dans le métabolisme de notre organisme. En premier lieu, ils représentent une masse énorme de divers enzymes. Par exemple, cette flore bactérienne améliore l'utilisation digestive des sucres, les enzymes des microorganismes digèrent les glucides. Ils hydrolysent également des lipides alimentaires et dégradent les protéines et les acides aminées. Grâce à l'appareil biochimique des cellules bactériennes, les organismes supérieurs peuvent digérer les substances normalement inaccessibles à leur métabolisme comme la lichénine, substance contenus dans les lichens, à qui ils doivent leur pouvoir nutritif, autrefois si important pour les peuples nordiques. Les bactéries produisent des acides gras volatils. Ces acides stimulent les mitoses épithéliales, augmentent l'absorption colique de l'eau et du sodium, ainsi que la motricité du tube digestif.

 

La flore intestinale, de nombreux processus physiologiques

 

La flore intestinale participe à plusieurs autres processus physiologiques comme la dégradation du cholestérol ou des transformations des sels biliaires et des hormones sexuelles. Nos "alliés intérieurs" synthétisent les vitamines du groupe B (particulièrement B12) et vitamine K. De plus ils ont action toujours peu connue sur les médicaments (glycosides cardiotoniques). Certaines bactéries libèrent un produit actif qui a une action purgative. 

 

L’établissement de la flore bactérienne chez les nouveaux-nés est l'un de plus importants facteurs de santé qui va influencer toute la vie.

 

Les interactions entre la flore et l'organisme sont très complexes. Un véritable équilibre entre notre système immunitaire et les bactéries des intestins existe. L'acidité gastrique et le péristaltisme intestinal sont les facteurs primordiaux dans l’équilibre de notre écosystème intérieur. La flore dispose également de forts mécanismes d'autorégulation. L'établissement de la flore bactérienne chez le nouveau-né détermine l'avenir de cet écosystème. Bien évidemment, ce processus n'est pas hasardeux, il résulte d'un tri spécifique exercé par le tube digestif contre les multiples bactéries qui peuvent y pénétrer. Le lait semble être l'un de plus important régulateur de l'établissement de la flore. La nature du lait et même la nature du régime alimentaire de la mère allaitante peuvent modifier de façon considérable la séquence de l'établissement de la flore. Celle des intestins des enfants nourris artificiellement est habituellement moins stable que celle de ceux qui sont allaités naturellement par leur mère.  Les divers facteurs actifs permettent  d’inhiber ou de développer la croissance de diverses bactéries identifiés dans lait comme les  "facteurs bifides", lactoferrine, immunoglobuline.  D'après les expérimentations ces facteurs ajoutés au lait n'ont pas d'effet in vivo.

 

Rien ne peut se substituer à l’allaitement maternel

 

Ceci permet de conclure que rien ne saurait se substituer à l'allaitement naturel. Son rôle sur la flore bactérienne détermine la santé de l'homme durant toute sa vie. Certains auteurs critiquent une  pratique qui consiste à ajouter des facteurs actifs dans les laits de remplacement. Cette pratique est courante chez les producteurs sans même connaître l'effet de ces facteurs sur la flore bactérienne. Cette manière de faire est d’autant regrettable, que  ces produits peuvent avoir des effets indésirables, peuvent être même dangereux et éliminer les bactéries utiles et  à l’inverse développer des souches nuisibles ou encore déréguler des phases, celles-ci sont habituellement bien définies.

 

Il faut aider et protéger nos "amies bactéries symbiotes"

 

   Malgré un siècle de recherches et des méthodes très variés pour l’analyse (étude de la flore fécale, méthode d'analyse différentielle quantitative, tests respiratoires, techniques d'élevage des animaux stériles, méthodes génétiques et chromatographiques) notre connaissance de ce sujet est toujours très modeste.

Il est certain que chaque déséquilibre de l'écosystème de la flore bactérienne intestinale peut avoir des graves conséquences sur la santé humaine. Il est donc très important connaître tous les facteurs qui peuvent provoquer la dégénérescence de ce système précieux.

 

Et notre régime alimentaire ?

 

  Le régime alimentaire peut modifier la composition de la flore intestinale, mais encore une fois le phénomène n'était pas suffisamment étudier pour pouvoir obtenir les résultats définitifs. On sait qu’une variation existe selon le type de régime alimentaire. Sarcina ventriculari est plus souvent rencontré chez les végétariens que chez les personnes qui consomment de la viande. Certaines souches sont dans l’incapacité de s'implanter dans le cas d’un régime semi artificiel ou très pauvre. Certaines substances (dont le cuivre) sont des inhibiteurs de certaines souches. Souvent, les petites quantités des substances sont nécessaires pour activer des processus bactériens, ce qui est le cas pour les lactobacilles qui ne sont capables d'hydrolyser l'amidon que si l'on ajoute une faible quantité de maltodextrines.  

  Les antibiotiques sont probablement l’une des plus grandes menaces pour la flore bactérienne. L'antibiothérapie modifie toujours l’écosystème des intestins. D'abord c'est la destruction des bactéries qui assurent la barrière immunologique. Celle-ci est responsable de malabsorption des sucres, du sodium, la non dégradation des acides biliaires, de la rétention de l'eau dans les intestins. On ne connaît pas encore  l'influence des antibiotiques sur la motricité intestinale. Les expériences démontrent une dépression de la réponse immunitaire (la fonction macrophagique et  la prolifération lymphocytaire) suit habituellement la destruction de la flore bactérienne. 

           

De l’importance d’un bon équilibre pour la protection de notre santé

 

Le déséquilibre du pH gastrique, l'immunodépression, la dénutrition, le VIH, la chimiothérapie, l'anomalie anatomique, les maladies comme les cirrhoses peuvent favoriser des germes, qui,   normalement existent en une petite quantité. Celles-ci par leur activité enzymatique réduisent les nitrates en nitrites. Ces nitrites peuvent s'associer a des aminés secondaires d'origines alimentaires et former des nitrosamines cancérogènes.

La translocation bactérienne est également un danger lié à la dégénérescence de la flore bactérienne. Elle peut contaminer les ganglions lymphatiques et causer une infection générale. 

Le rôle de la flore bactérienne dans notre vie est si grand que certains chercheurs supposent que le déséquilibre de ce facteur est la cause majeure dans diverses maladies comme les cancers, le SIDA et les maladies infectieuses.

 

Quelques autres recherches russes sur la longévité

 

La grande question qui hante les chercheurs en  Russie comme dans les autres pays est de savoir dans quelle mesure, la longévité peut-elle être influencée par le caractère génétique. Est-elle héréditaire, ou est-elle plutôt  influencer par les facteurs environnementaux ?  La question est d'autant plus justifiée que les populations "sans maladies" les plus étudiées, c'est à dire les Caucasiens, sont bien isolées,  non seulement géographiquement, mais également génétiquement.

 On ne peut pas négliger de tels facteurs, d’autant que les chercheurs ont remarqué lors d’études faites par des généticiens que la migration des montagnards de zone de  grande longévité, vers d’autre territoires  influencent fortement leur mortalité.

 

Phytoncides et conifères

 

C'est également aux chercheurs russes que nous devons les remarques sur les phytoncides et les conifères comme des facteurs possibles de la longévité. Il est certain que parmi les populations ou l’on jouit d’une "longue vie", non seulement au Caucase ou en Russie,  une partie importante est composée de montagnards. Ces derniers vivent en altitude souvent à des niveaux ou la flore est essentiellement dominée par des conifères. Cette observation associée à l'influence des conifères sur la composition de l'atmosphère, elle participe à  la purification de l'air. Plusieurs de ces  substances volatiles sont des  antibiotiques naturels et participe à  la ionisation de l'air. Tout ceci nous fait supposer que ces arbres peuvent jouent un rôle toujours sous-estimé dans les processus de longévité. Nous vous rappelons également, que l’opinion des médecins du siècle passé rejoint la nôtre, puisqu’ils  ordonnaient à leurs patients des promenades dans les pinèdes comme un remède efficace et moyen de prévention de maladies. Ces dernières, l’asthme, les troubles respiratoires sont aujourd’hui considérées comme des maladies de civilisation.

 

Le rôle des vitamines dans la longévité

 

Il y a également corrélation entre les  autres recherches russes et celles des médecins occidentaux,  à savoir le rôle des vitamines dans la longévité. Pour le docteur Yakovleva de Moscou,  plusieurs des symptômes des  maladies liées au vieillissement sont  tout simplement des avitaminoses. Le traitement à l’aide de vitamines a donné de bons résultats dans les maux de têtes, la sténocardie, les vertiges et plusieurs autres pathologies. Le Dr Shipirt signale l'importance de la  supplémentation vitaminique. Les vitamines préconisées sont les A et E,  ainsi que les sels du calcium et la vitamine B15. Parmi les spécialistes russes certains évoquent le traitement à l’aide de la vitamine E, associée à la vitamine A pour prévenir les affectations typiques de la vieillesse, notamment celles qui touchent plus spécifiquement aux troubles de la vision. Depuis longtemps, ce pays est spécialiste des études faites sur les  facteurs qui favorisent l’apparition des maladies de civilisation.  Diverses tentatives ont été faites afin de comparer les résultat des recherche sur les "zones de longévité".  A titre exemple nous avons trouvé une étude qui traite de l'influence de divers facteurs qui interviennent sur l’artériosclérose et l’hypertension, chez 100 scientifiques âgés de 60 à 65 ans. Là encore, la comparaison des  résultats n’a rien apporté de nouveau par rapport aux recherches faites par les occidentaux, puisque ces dernier mettent en avance des thèmes développés dans cet ouvrage à savoir,  l'importance du  sommeil, des exercices physiques, de l’alimentation, du stress etc.

 

Jean Aikhenbaum

Piotr Daszkiewicz

 

 

Sources

Aguero-Guitierez, Nutrition enterale continue et microbisme intestinale, Thése

Dobrodeev A.V. et all The effect of labour factors and life conditions on the status of the cardiovascular system and efficiency of scientists of the pension âge in Transactions of the Moscow Society of Naturalists. Biological Series. Section of Gerontologyvol 17/1966)

Ducluzeau R., Installation, equilibre et rôle de la flore microbienne chez le nouveau-né,  Annales de Pediatrie 1993, 40 n.1

Bulaeva KB. et all. Comparative study of genetic adaptation of the Caucasian highlanders to historic and to the new urban environments. Genetika 33 (11) 1997

Bulaeva KB. et all. Genetic polymorphism in three indigenous ethnic populations of Dagestan  33(10) 1997

Ducluzeau eet Raibaud, Ecologie microbienne du tube digestif, Actualité scientifiques de l'INRA, Ed; Masson 1979

 Hagiage M., Flore digestive, Annales de Gasteroentérologie et D'Hépatologie 29/4 1993.

 Leclerc et Mossel, Microbiologie: le tube digestif, l'eau et les aliments. Paris, Doin 1989.

Lukanov W.C. Geography of longevity in the USSR in Transactions of the Moscow Society of Naturalists. Biological Series. Section of Gerontology vol 17/1966.

Magmedov G.M. Age dependent changes of the upper respiratory paths in 100 year old or senior people in Transactions of the Moscow Society of Naturalists. Biological Series. Section of Gerontology vol 17/1966)

Mike A.  1999 Prevention of B220+ T cell expansion and prolongation of lifespan induced by Lactobacillus casei in MRL/mpr mice Clinical &Experimental Immunology  117 (2)

Matsuzaki T. et all. Present of onset in an insulin-dependent diabetes mellitus model, NOD mice, by oral feeding of Lactobacillus casei.  APMIS 105 (8) 1997

Matsuzaki T. et all. Effect of oral administration of Lactobacillus casei on alloxan-induced diabetes in mice APMIS 105 (8) 1997

Nagorni A.V. SSR strana dolgoletia (USSR-pays de longévité). Nauka et Zizn n°10/1951

Nikitin V.N., Dolgoletie (Longévité) Nauka i Zizn 8/1954

Sinukov V. Voda izvestnaia i nieizvestnaia . Ed. Znanie Moscou, 1987

Shipirt J. Pathogenetic therapy of some cardiac-vascular affections of aged people in Transactions of the Moscow Society of Naturalists. Biological Series. Section of Gerontologyvol 17/1966).

Syroechkovskaya M. Balneological treatment of aged patients with dystrophic (non-infections) joint affections in Transactions of the Moscow Society of Naturalists. Biological Series. Section of Gerontology vol 17/1966)

Vulfson I.S. Some joint  affections of aged people and treatment with artifical iodo-bromine waters in Transactions of the Moscow Society of Naturalists. Biological Series. Section of Gerontology vol 17/1966)

Yakovleva I.N. Treatment with various vitamin preparations of aged and senile people engaged in intellectual work in Transactions of the Moscow Society of Naturalists. Biological Series. Section of Gerontology vol 17/1966)

 

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 14:23

POLLUTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE MYTHE OU REALITE

 

Sous ce titre nous avions publié dans « Réussir votre santé n°5 en 1996 » un article sur les nuisances liées à la pollution électromagnétique.

 

Pour les pouvoirs publics, il n’existe aucune nuisance qui soit démontrée !

 

Sur France 3, le 18 mai 2011 à20 heures 30, une émission était consacrée à ce sujet. Pour schématiser, disons que le discours n’a guère évolué ces dernières années. Pour notre ministre chargé de l’Ecologie Mme Nathalie Kosciusko-Morizet et pour les industriels et leurs représentants, il n’y a aucun problème et les répercussions sur la santé n’ont pas été démontrées.

Cet argument, ainsi que nous allons le voir est non seulement faux, mais également malhonnête, puisqu’il occulte de fait les travaux dérangeants mis à disposition de tous qui émanent de chercheurs indépendants. Le pouvoir va même plus loin, il coupe les crédits des institutions qui travaillent sur des dossiers dérangeants et qui refusent d’arriver à des conclusions qui leur soient acceptables.  Pas de crédit, plus de recherches possibles.

Les seuls, avec beaucoup de difficultés et de procédures qui durent parfois des années, à avoir eu gain de cause, sont les riverains qui vivent à proximité des antennes relais et ont réussi les faire déplacer.

 

Voilà ce que nous écrivions à ce sujet :

 

 Depuis plusieurs années, nous sommes conscients des multiples risques pour l’homme et son environnement qui sont liés aux modifications des paramètres physico-chimiques de notre environnement. Les chercheurs et les écologistes sont particulièrement attirés par la pollution chimique. Les mass-médias ainsi que les professionnels de santé occultent le danger lié aux champs électromagnétiques. Pourtant, depuis la découverte de l’électricité au 17° siècle, les biologistes se sont intéressés à l’influence de ce phénomène sur l’organisme. T. Ressowski, le grand  physiologiste et généticien russe consacra plus de trente années de travail à expliquer les phénomènes de la dégradation du système nerveux par les champs électromagnétiques.

 

Troubles physiologiques dans les élevages

 

En Belgique, les éleveurs d'oiseaux, de porcs, lapins et de bovins ont remarqué l'apparition de troubles physiologiques, dans leur élevage, après la pose de ligne à haute tension.

Les courants vagabonds, de faibles courants électriques qui peuvent circuler dans l'air (on  peut les détecter sur des objets métalliques), semblent être responsables de multiples altérations métaboliques. Ces courants peuvent avoir diverses origines : une installation défectueuse, des câbles dénudés, des fuites dues à une isolation défectueuse, mais également par des les courants induits dans des éléments conducteurs par des lignes à haute tension proche.

 

Les conséquences sur la santé :

 

une chute d'immunité, des infections plus fréquentes, des dérèglements des processus chronobiologiques (confirmés par les mesures de la chute de la sécrétion de la mélatonine), des pathologies de la lactation, un abaissement important dans le taux sanguin de cuivre, calcium, phosphore, magnésium. Ces différents phénomènes ont été observés parmi les troubles métaboliques chez les animaux exposés aux champs magnétiques induits par les courants vagabonds.

 

Impact de l’électromagnétisme sur la féconcation

 

Le Professeur Manczarski travaille sur les problèmes de l'impact de l'électromagnétisme sur  la fécondation et la détermination du sexe. Il a constaté un pourcentage plus élevé de naissance de filles chez les techniciens radio. Toutes ces observations confirment le caractère polyvalent de l'action des champs électromagnétiques sur l'organisme. Elles ont incité des chercheurs à faire de nombreuses expériences et recherches sur ce sujet.

Ces observations n’étaient pas nouvelles, déjà en 1956, Barnothy avait remarqué les effets des champs magnétiques sur les globules blancs chez la souris. L'équipe de chercheurs de   l'Université de Tours a démontré que l’exposition aux champs magnétiques était responsable de l’apparition de l’ulcère gastrique chez les rats.

 

Hypoglycémie, troubles comportementaux

 

Ils ont également remarqué des phénomènes d’hypoglycémie, d'hypolipémie, d'hypocalcémie. Enfin, les comportements des animaux traités changeaient à la suite de leur exposition à des champs électromagnétiques. Le Docteur Smith, de l'Université Salford, a étudié et soigné des patients hypersensibles aux champs électromagnétiques. Il intervenu sur de nombreuses pathologies respiratoires et dermatologiques. D'après lui, l'allergie électromagnétique est l'une des plus importantes causes de maladies du vingtième  siècle. Les chercheurs suédois ont fait une analyse très complexe de population exposée  aux risques liés aux lignes à haute et très haute tension. Ils ont étudié environ un demi-million de personnes, habitant des zones proches des lignes à 220 kV et 400 kV.

 

Les études de la population concernée a été faite entre 1960-1985, soit vingt cinq ans. Pour réaliser cette analyse, ont été utilisées des mesures faites sur le terrain, des méthodes de simulation sur ordinateur, l'analyse de statistiques, l'analyse et l'histoire des malades.

 

Champs magnétiques cancers et leucémies

 

Les chercheurs ont analysé tous les cas de cancer du cerveau chez les adultes et les leucémies chez les enfants et les adultes. Les études suédoises montrent, sans aucun doute, que les champs magnétiques (dans ce cas les lignes à haute tension) augmentent les risques de toutes les maladies étudiées. Ces résultats ont été confirmés par des recherches américaines et anglaises.

 

Cataractes et système nerveux

 

Les études cliniques faites aux Etats-Unis montrent le rôle des champs électrocinétiques dans    l'apparition des cataractes. Les chercheurs britanniques se sont particulièrement intéressés à    l'encéphalomyélite qui attaque les muscles et le système nerveux et est cause d'un état de fatigue générale. Cette maladie d'origine électromagnétique ( ?) concerne actuellement environ cent mille habitants de Grande-Bretagne. Les biologistes russes évoquent l’action mutagène et l'interruption de la transcription de l'ADN par les faibles champs magnétiques. Enfin, la description des scléroses en plaques liées à la surexposition à des radars a permis mettre en cause la pollution électromagnétique dans l’apparition de cette maladie dont les origines restent toujours mal connues.

 

Champs de basse fréquence plus dangereux

 

Les recherches, effectuées par des laboratoires américains, suédois, britanniques, japonais montrent que plus la fréquence d'exposition est importante et plus l'action des paramètres physiques du champ électromagnétique nuisent à l’organisme.

Les champs de basse fréquence, c'est-à-dire environ 50 Hz sont les plus dangereux. Les   champs de ce type peuvent être produits par des lignes à haute et très haute tension, des  transformateurs situés à l'arrière du poste télé ou d'un ordinateur, des caténaires de trains,   des fours micro-ondes, des ondes radios, des téléphones mobiles et des radiotéléphones.

L’information sur ces risques si multiples d'exposition aux champs électrocinétiques, restent toujours confidentielle et limitée à un petit groupe de professionnels.

 

Peut-on réduire les organismes vivants à de simples complexes moléculaires ?

 

Les sciences biologiques et médicales sont actuellement dominées par un paradigme chimique. La biochimie tente, sans grand succès, de réduire les organismes vivants à des complexes moléculaires. Elle est incapable d’assimiler les découvertes et les conceptions de la physique quantique. Pourtant la connaissance quantique est nécessaire pour comprendre l'impact de la pollution électromagnétique sur les organismes. Malgré les efforts des bioélectroniciens, nous ne disposons pas de modèle électromagnétique de la cellule, indispensable pour interpréter et comprendre la théorie électromagnétique des états  pathologiques.

 

Le rôle des producteurs d’électricité

 

Il faut aussi évoquer le rôle des producteurs de l'énergie électrique. Les grandes compagnies   productrices sont des monopoles et ce, pratiquement dans tous les pays du monde, les producteurs d'électricité n'ont aucun intérêt économique ni médiatique à faire connaître ces risques au public. Paradoxalement, ces compagnies sont les seules à disposer des données. En octobre 1990, l’EPA (Agence pour la Protection de l'Environnement) a préparé un   rapport sur l'évaluation de la carcinogénité potentielle générée par les champs électromagnétiques. Le directeur du bureau d'agrément de EPA a décidé de ne pas éditer ce rapport de plus, il s’est opposé à la demande faite de classement des lignes à très hautes tensions dans la catégorie des facteurs cancérigènes.

 

Les champs électromagnétiques et les dangers qu’ils peuvent présenter ont été soulignés à maintes reprises.

 

L’un des tout premiers à  avoir les risques liés à cette pollution insidieuse, parce que très difficilement détectable, a été en France le Dr Maschi. Comme pour tous les précurseurs, cela lui a non seulement valu bon nombre d’ennuis et de procès, mais également d’avoir été pendant plus de vingt ans rayé de l’ordre des médecins.  Aujourd’hui, tout le monde semble d’accord ou presque, et de nombreux scientifiques  admettent que le courant électrique n’est peut être pas aussi anodin qu’on le croit généralement. Les responsables et les producteurs d’électricité de tous les pays ont fait croire au public que l’électricité ne présentait que des avantages.

 

La bonne fée du logis serait-elle une horrible sorcière ?

 

Elle n’a eu pendant très longtemps que des qualités, à tel point que les publicitaires nous vantant ses mérites, nous l’on présentée sous l’image rassurante de « bonne fée du logis ». Or, derrière cette fée radieuse, qui nous apporte confort et facilité, se cache peut être une horrible sorcière, prête à nous faire payer au centuple tous les avantages qu’elle nous accorde.  Pendant très longtemps, on a dissimulé ou occulté toutes les études qui n’allaient pas dans le bon sens. Le procédé n’est pas nouveau. On qualifie le travail des contradicteurs d’avoir un «manque de rigueur scientifique» et les chercheurs contestataires de «marginaux» voire  de «psychopathes». C’est bien normal lorsque tant d’intérêts sont en jeu.

Les premières recherches dissonantes datent de 1954. Elles ont été effectuées aux États-Unis. A la même époque, les Polonais ont également travaillé sur cette question épineuse.

 

Une pollution que personne ne prend en compte

 

Depuis quelques décennies l’ensemble des radiations électromagnétiques a chargé l’atmosphère terrestre de façon considérable. Il s’agit d’une pollution ignorée, occultée, mais dont la présence est de plus en plus  évidente.

De nombreux scientifiques font le lien entre ce type de pollution et l’apparition de pathologies dégénératives, telles que  leucémies ou  maladie de Parkinson.

En 1976, une étude américaine faisait état d’un rapport du Pentagone qui soulignait que «les micro-ondes pourraient servir à provoquer des crises cardiaques, à modifier le comportement des diplomates, et à influencer des personnes soumises à un interrogatoire».

Des millions de dollars ont été investis dans ce type de recherche, à l’Est comme à l’Ouest. A quelle fin ? La question reste posée.

 

Les travaux de chercheurs indépendants concordent

 

En 1979, Wertheimer et Leeper ont remarqué un excès de mortalité par cancer chez des enfants qui vivaient dans des habitations qui présentaient des champs magnétiques  élevés. Trois ans plus tard, Milham souligne que des personnes qui ont une activité  associée à des expositions à des champs magnétiques peuvent manifester un risque accru de leucémies.

Dans les années 80 et 90, des études épidémiologiques faites sur des personnes présentant des expositions tant résidentielles que professionnelles ont été effectuées. En Suède, elles ont confirmé que l’augmentation des risques relatifs  croît avec la fréquence et les niveaux d’exposition. Cette étude conclut «que les résultats apportent plus d’arguments en faveur d’une relation entre champs magnétiques et cancers que contre cette relation». L’évidence est plus caractérisée dans  la leucémie infantile.

 

Machines à coudre et fœtus

 

Le Pr Cyril W. Smith souligne le rôle fondamental des radiations non-ionisantes dans les processus vitaux et les dangers potentiels qui résultent de l’exposition régulière aux radiations électromagnétiques, même à faible puissance, celles-ci favorisent l’apparition de cancers, leucémies, allergies, dépressions. Ces maladies sont aggravées ou déclenchées par la plupart de nos systèmes et champs électriques, dont les lignes à hautes tension, les fours à micro-ondes, les ondes radios, les radars et certaines de leurs applications militaires. Ces Exemples édifiants montrent l’immense complexité  des problèmes et des phénomènes qui peuvent résulter des suites des activités industrielles.

Les auteurs portent un nouveau regard sur les mécanismes qui interviennent dans certaines médecines alternatives, en particulier pour l’homéopathie. Ils envisagent un moyen de lutter contre les effets pervers des champs électromagnétiques et soulignent les applications bénéfiques que nous pourrions en faire.

 

Que peut-on faire ?

 

Localiser et connaître le niveau et le degré des expositions aux champs électromagnétiques de notre environnement est une étape indispensable pour combattre ces dangers en connaissance de cause et nous tenir éloigner des sources.

Les femmes enceintes qui travaillent sur des machines à coudre électriques risquent d’exposer leur fœtus à des radiations électromagnétiques susceptibles de provoquer une leucémie. Le Dr Claire Infante-Rivard, de l’Université McGill de Montréal, a recensé un nombre important de leucémies chez les enfants nés de couturières. Ce chercheur avait tout abord attribué ce phénomène à la poussière et aux fibres synthétiques.

Des recherches plus poussées l’ont convaincu  que les personnes qui travaillent toute la journée sur une machine à coudre sont exposées à une radiation plus importante que les opérateurs de réseaux électriques.

«Si l’on tient compte de l’ergonomie professionnelle devant une machine à coudre, il est très probable que le fœtus soit lui aussi exposé à la radiation», explique-t-elle dans la revue médicale The Lancet. Mais elle a également souligné que les études devaient se poursuivre, afin d’établir une relation directe entre leucémies infantiles et machines à coudre.

 

Champs magnétiques et cancer du cerveau

 

«Les personnes qui travaillent dans des installations électriques doublent le risque de développer un cancer du cerveau», affirment les chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord. Celui-ci s’étend à d’autres cancers, comme par exemple celui du sang. En effet, l’exposition prolongée aux champs magnétiques double également les «possibilités» de développer une tumeur de ce type.

Les résultats  les plus significatifs en établissent une relation de cause à effet entre exposition et cancer du cerveau. Cette maladie a provoqué 144 décès parmi les 140 000 individus travaillant dans une centrale électrique (ils avaient été choisis au hasard pour la constitution de l’échantillon analysé).

 

Un T.G.V. à 0% de pollution ?

 

Une affiche de la SNCF, il y a quelques années, nous vantait  les mérites de notre T.G.V. avec le slogan on ne peut plus évocateur :

«T.G.V.  300 à l’heure

0% de pollution atmosphérique»

Illustrée par un joli couple muni d’un filtre devenu inutile, afin de se protéger sans doute de la pollution de l’air...

Cette affiche était remarquablement bien faite. Elle laissait sous entendre que la SNCF aurait réglé tous les problèmes de pollution. Hélas, lorsqu’on y regarde d’un peu plus près, c’est loin d’être le cas. Si, effectivement, il n’y a plus de pollution par hydrocarbure produite par l’émission des  gaz d’échappements (comme c’est le cas sur nos véhicules utilisant le pétrole comme source énergétique), la pollution n’en est pas pour autant supprimée. Elle est même bien présente. Disons qu’elle est maintenant électromagnétique, un peu moins visible, mais probablement au moins aussi nocive (sans oublier la pollution liée à la production de l’électricité). Bien entendu, l’agence de communication de la SNCF oublie d’en parler et c’est  normal.

Les T.G.V. fonctionnent sous une tension de l’ordre de 25 000 volts, les accélérations nécessitent des apports de courants importants, les champs d’induction magnétique peuvent atteindre de 20 à 60 mG à l’intérieur du poste de pilotage, et lors du passage du train, on mesure un champ magnétique de 12 à 22 mG, alors que 2 mG pour 8 heures d’exposition est une valeur pivot, au-delà de laquelle des risques  certains existent.

 

Les téléphones portables

 

Manne providentielle, depuis une dizaine d’années, les téléphones portables connaissent auprès du public un boom sans précédent. Réservé tout d’abord à une élite, il s’est à tel point banalisé que ne pas en avoir, c’est être complètement dépassé et rétrograde. Le premier engouement passé et avec le recul d’une quinzaine d’années, on est obligé de constater que le public, même s’il utilise de plus en plus les communications avec mobile, s’interroge.

Les nuisances liées à la puissance des émissions sont fonction de l’éloignement des stations. Ainsi, plus la distance relais est éloignée ; plus il y a de difficultés de réception,  plus la puissance d’émission est importante et plus il y a risque de lésions chromosomiques

 

Des cancers spécifiques aux utilisateurs de téléphone portable ?

 

La puissance rayonnée par l'antenne d'un téléphone portable est absorbée par la tête et la main de l'utilisateur. C'est évidemment lors de la communication que l'irradiation de l'utilisateur est la plus forte : l'appareil (et surtout son antenne) est très proche du cerveau, des oreilles et des yeux.

 

Toujours en cause, les très basses fréquences

 

De nombreux travaux faits par des chercheurs indépendants montrent que des cancers spécifiques pourraient être attribués à l’utilisation de téléphone portable. Les effets biologiques liés aux « extremely low frequencies » ou ELF commencent à devenir préoccupantes. On les soupçonne de plus en plus fortement ainsi que les antennes relais d’être responsables d’avortements spontanés, de tumeurs diverses, de stress, de leucémies, de maux de tête, fatigue chronique, troubles visuels, vertiges, problèmes cardio-vasculaires, difficulté de concentration, diminution de la mémoire, perte de sommeil  etc. Le téléphone mobile n’est d’ailleurs pas le seul coupable, l’utilisation de plus en plus fréquente d’ordinateurs, les nuisances liés aux pollutions électromagnétiques risquent de croître dans des proportions alarmantes d’ici quelques années.

Jean Aikhenbaum

 

 

 

Bibliographie sélective:

«L’homme Électromagnétique», Cyril W. Smith et Simon Best (préfacé par le Pr Herbert Frölich, prix Nobel de Physique). Éditions Encre.

«Pourquoi et comment mesurer les champs électromagnétiques», Coordination des textes : J.M Danze. Éditions Encre

«Les pollutions électromagnétiques liées au 50  MZ», J.M Danze

Zanieczsyczcio, Electromognietyczne, Dulin, 1992.

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