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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 19:07
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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 17:35
L’anthropophobie, terreau du principe de précaution

 

Que l’être humain soit capable de faire le Bien ou le Mal est une évidence, qui depuis la nuit des temps fonde des débats philosophiques (le libre arbitre), théologiques (la rédemption des péchés ; le Jugement dernier) ou encore juridiques et sociologiques (la loi comme instrument de domestication du « versant obscur » de l’homme).

Or, Gérald Bronner nous expose dans le premier tiers de son livre que le principe de précaution prend ses racines dans une conception qui nie l’humanité de l’être humain, en ce qu’elle le considère comme nécessairement conduit à faire le mal, et en l’occurrence, à détruire sa propre planète.

Cette vision déterministe conduit à des prises de position qui vont jusqu’à juger que l’animal est supérieur à l’homme, puisqu’il ne travaille pas à la destruction du monde qui l’environne. Des exemples éloquents de ces manifestations de détestation sont évoqués, tels l’antispécisme, qui défend précisément l’idée que les animaux doivent être jugés comme moralement égaux aux humains, ou la deep ecology, qui « ne cherche pas seulement à limiter les dégâts occasionnés par les activités industrielles de l’homme, mais lutte contre les fondements mêmes de la société de production et de consommation ».

http://www.polemia.com/la-planete-des-hommes-reenchanter-le-risque-de-gerald-bronner/?utm_source=La+Lettre+de+Pol%C3%A9mia&utm_campaign=5b186b771a-lettre_de_polemia&utm_medium=email&utm_term=0_e536e3990e-5b186b771a-61563185

 

Y’a pas que moi qui déconne, lui est impardonnable apparemment il est jeune.

 

La société civile doit se mobiliser !

 

J’ai entendu ça aux infos. Un socialo quelconque, même peut-être un peu plus que ça, puisqu’il doit être député ou sénateur, commentait les événements. Si t’analyse cette phrase, ça démontrerait que tu fais pas ton boulot. Rigolo, non ? En quelque sorte ça fait je ne sais combien de temps qu’ils sont au pouvoir, qu’ils se le repassent , au gré des résultats des élections, qu’ils font une politique semblable ou équivalente comme tu voudras et que finalement, nous serions responsables entièrement, bien entendu de tous les désordres de notre société rencontre. Chômage, incivilités, violences, décadences, drogue, trafic illicite, pollution et j’en passe, seraient notre faute puisque nous serions incapables de nous mobiliser. On peut demander à quoi ils servent. À première vue, je m'étais irrité devant une telle remarque. Finalement le mec en question, a peut-être un peu raison. C’est quand même toi et moi qui l’avons mis en place, lui et ses clones. La politique n’est plus ce qu’elle était mon bon monsieur. Faudra faire avec.

 

Aujourd’hui, c’est pas de cela dont je voulais te parler. C’est des problèmes environnementaux.

 

Mais l’actualité, va à un tel rythme qu’il est impossible de la suivre,ça m'en donne le tournis. J'ai comme toi sans doute, regardé les infos. J’ai vu la manif, organisée à la suite de l’agression antisémite à Créteil. J’voudrais pas une fois de plus, avoir des commentaires désobligeants. Faut se rendre à l’évidence, elle a pas fait recette, quelques centaines de pélerins malgré les effets d’annonces et le déplacement du ministre, il a user ses pompes pour presque rien. Enfin,va pas pleurer sur son sort, c'est parait-il son turbin.  Ah, si les agresseurs avaient été des faces de craie, il en aurait été tout autrement. Hélas, trois fois hélas, nous avons eu affaire à trois jeunes en perte de repères issus des quartiers défavorisés, si chers aux défenseurs des droits de l’homme. Les partis soi-disant, viscéralement racistes, faut te faire une évidence, n’ont rien à voir dans tout ça, donc inexploitable médiatiquement parlant.

 

Enfin, je me suis encore laissé aller. Les vieux cons, quand ils deviennent gâteux, qui ne respectent rien, faudrait trouver un moyen de les faire taire. Avec Internet, pas facile. Indéracinables. J’vois qu’un moyen les euthanasier avant l’heure. Ça ferait faire de sacrées économies aux caisses de retraite et à la sécu. Faudrait suggérer ça à nos chères instances politiques toujours à l'affût d'idées nouvelles et d'économie. En attendant, j’espère que tu me supporteras un peu encore.

Tiens, si tu veux voir ce que te coûte la délinquance, véritable industrie dans notre pays, puisque de tels chiffres doivent faire vivre pas mal de monde.

Jette un coup d’œil sur ce qui suit.

http: //www.institutpourlajustice.org/actions/medias/le-cout-du-crime-et-de-la-delinquance-pour-la-societe-francaise-150-milliards-deuros-annuels-062791.html?utm_campaign=referendum&utm_medium=em&utm_source=optin&utm_content=emeutes&IdTis=XTC-FZFW-A8BSFA-DD-F9HLA-LPX

propos comme à l’accoutumée, décousus et volontairement malveillants.

Jean Aikhenbaum

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 15:20
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 15:12

1930 La Finlande : Le conflit avec la Russie

Comme en 1930, quand Litvinof protestait contre les expulsions de communistes finlandais « voiturés » à la frontière par les paysans de Lapua, un nouvel échanges de notes avec Moscou vient d'avoir lieu.

Dialogue symbolique où le plus fort s'irrite avec aigreur et menace, où le plus faible, qui a eu le courage de commencer, garde un ton modéré et ne s'embarrasse pas de diversions cyniques.

La note finlandaise remise le 16 mai à Moscou rappelle les déclarations solennelles des délégués russes à la paix de Dorpat (octobre 1920) sur les droits et libertés culturelles dont jouiraient les populations finnoises de l'Ingrie ou gouvernement de Pétrograd. Sans revenir sur la valeur juridique de ces déclarations écrites qui précédèrent la signature de la paix, le gouvernement d'Helsingfors observe simplement qu'une condition primordiale des garanties promises, c'est au moins que les populations finnoises en question « continuent d'habiter leurs régions natales ».

Mais si on les expulse ou les transporte en masse dans d'autres régions éloignées, on ruine les bases du droit à disposer d'elles-mêmes qu'on leur avait reconnu comme aux Finnois de Carélie, sans compter qu'on les prive ainsi complètement des libertés qu'on leur avait garanties sur place. La note indique discrètement que, depuis cet hiver, des centaines et plus de familles de paysans finnois ont été « déportées dans des zones russes parfaitement étrangères, dans la presqu'île de Kola et en Sibérie ».

Le Commissariat extérieur à Moscou, géré, en l'absence de Litvinof, alors à Genève, par Kretinski, a répliqué immédiatement par deux notes l'une écrite le 17, l'autre, verbale, le 18. La première dénonce la propagande hostile et haineuse qui se poursuit et se renforce toujours plus en Finlande contre les Soviets.

Alors que la note finlandaise ne parle que des déportations d'Ingrie, la note russe se plaint des rêves irrédentistes des finnois en Carélie....

Il est certain que l'écrasement du communisme en Finlande a insufflé une énergie nouvelle aux idées de parenté ethnique, de solidarité finnoise en faveur des frères de race dispersés en Russie septentrionale.

Le mouvement n'est qu'une partie d'un mouvement plus vaste qui rapproche depuis une trentaine d'années les branches diverses de la race finno-hongroise : Finlandais, Estoniens, Hongrois. Ce ne fut jusqu'à la guerre qu'un romantisme intellectuel et sentimental qui ne groupait à l'origine que des étudiants de philosophie dans la Ligue finno-estonienne fondée en 1906 à Helsingfors. L'indépendance des deux républiques, la participation des Finlandais à la délivrance de l'Estonie accrurent le rapprochement.

Un club universitaire de la parenté ethnique fut fondé respectivement à Helsingfors et à Tartu (Dorpat), des chaires de langues des peuples finnois de la Baltique ont été créées et l'enseignement de l'estonien est devenu facultatif dans les écoles finlandaises. La Hongrie, depuis la guerre, a été associée à ce mouvement et a participé aux congrès culturels finno-hongrois qui reviennent périodiquement. Enfin, dans les trois pays apparentés, on a décidé de célébrer annuellement et régulièrement une journée des peuples finno-hongrois, le troisième samedi d'octobre et, l'an dernier, la Journée du 18 octobre, au lendemain des élections patriotiques, eut une signification nette.

Un journal agrarien, Suomenmaa, 18-10, célébra cette heure de fête dédiée au sentiment de la parenté de race dans le but de le renforcer chez les Finnois libres et d'éveiller l'espoir de la liberté jusque dans les rameaux de la race encore unis par la violence à une nationalité étrangère. Toute la Finlande, ce jour là, pavoisa. On suspendit les classes dans les écoles et des conférences, des discours expliquèrent, dans la plupart des villes, le nouvel évangile d’union...

D'après Hufvudstadsbladet, 20-5, le journal russe de Milioukof rédigé à Paris explique que les déportations de Finnois d'Ingrie ont pour but de fournir de la main-d’œuvre aux chantiers des forêts du Nord, que la mortalité, la fuite et les maladies dépeuplent.

Mais, en même temps, les Soviets purgent ainsi l’Ingrie d'éléments soupçonnés de sympathiser avec l'activisme finlandais....

De la presse finlandaise seul le socialiste Suomen Sosialidemokraatti, 19-5, blâme l'opinion finlandaise de ne pas laisser la question de l'Ingrie aux soins du Riksdag et du gouvernement responsables. L'agitation sentimentale contre les déportations « dépasse le but » dangereusement.

Au contraire, même les journaux radicaux du parti de M. Stahlherg protestent, comme Helsingin Sanomat, 20-5, contre l'accusation d'une propagande antirusse, alors que toute l’éducation politique des Russes, à l’heure actuelle, n'est qu'une propagande violente contre l’étranger.

Quant au ministère Sunila, tout en envoyant sa note mesurée du 16 mai, il parait enclin à brider l'entraînement sentimental de l'opinion. Huivudstadsbladet, 20-5, a annoncé des poursuites judiciaires contre les organisateurs de la manifestation silencieuse des étudiants devant la légation russe le 12 mai. Et l’Union des anciens combattants de la guerre d'indépendance a renoncé, sur son conseil, à une excursion le long de la frontière projetée pour le 25 mai. La Krasnaia Gazeta y voyait déjà une provocation fasciste et les lstévia 18-5, la dénonçaient comme une collusion des fascistes et de la Finlande officielle !

choix de textes Jean Aikhenbaum

Sources : Je suis partout du n° 29 du 13.06.31 p. 8

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 16:09
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 16:08
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 16:06
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 16:05
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 15:23

Il n'est point, pour la politique polono-allemande, de question plus épineuse que celle de Dantzig.

On connaît le sort fait par les traités à ce port, constitué, avec sa banlieue, en Etat libre, sous l'égide de la S.D.N. Ville de population allemande, encore qu'elle abonde de souvenirs polonais, Dantzig tire de la Pologne le plus clair de son activité et de ses ressources ; elle est, pour ainsi dire, l'exutoire naturel de l'immense pays qui s'étend de la »Baltique aux Carpathes et aux confins de l'Ukraine.

La S.D.N. et la Pologne sont représentées chacune par un haut-commissaire, auprès du Sénat de la ville. Mais elle a, en ce qui concerne son administration intérieure, toutes les prérogatives d'un Etat indépendant.

Situation assez ambiguë, unique en Europe, et qui ne va pas, bien entendu, sans provoquer des conflits sans cesse renouvelés. Les griefs de Dantzig à l'égard de la « nation protectrice » sont nombreux, sinon justifiés.

Dès avant la guerre, l'activité du part s'était de beaucoup ralentie. La création d'une Pologne libre n'a pas remédié à cette situation; et ce n'est pas sans amertume que les dantzikois ont assisté à la création, par le nouvel Etat et sur le golfe même de Dantzig, du port militaire et marchand à la fois de Gdynia. Ce port, creusé et équipé de toutes pièces en quelques années, ne va-t-il pas aggraver enclore la situation économique déjà précaire de la Ville Libre ? .....la conclusion d’un emprunt destiné de permettre la construction d’une ligne de chemin de fer qui reliera Gydnia, et donner à coup sûr, un nouvel essor, on multiplié les alarmes des dantzikois. Cette concurrence leur porte ombrage, qui est, à entendre leur presse, parfaitement déloyale et, ajoutent-ils, totalement contraire à l'esprit du traité de Versailles.

De deux choses l'une argumentent les feuilles nationalistes de la Ville Libre : ou là Pologne doit se contenter de Dantzig, ou il n'y a plus de raison à maintenir Dantzig dans cet état de séparation avec le Reich que lui ont imposé les traités. Telle est l'argumentation de la presse dantzikoise. Mais il s'en faut, à vrai dire, que tout se borne à argumenter. Séparée du reste de l'Allemagne, Dantzig n'en est peut-être pas moins la ville allemande où le chauvinisme teuton est le plus développé et le plus ombrageux.

Les dernières élections, qui ont eu lieu en octobre dernier, ont envoyé au Sénat une majorité compacte de rationalistes, dont un fort contingent d'hitlériens. M. Ziehm, président du Sénat, est représenté par la presse polonaise comme un ennemi juré de la Pologne et de tout ce qui est polonais.

De fait, l'un des premiers actes du nouveau Sénat a été d'avertir Varsovie que le port de la Ville Libre serait, désormais, fermé aux navires de guerre polonais, Gdydnia, disait la note du Sénat, étant en mesure de leur servir de base et de port d’attache. .....

Bien entendu, les éléments nationalistes de la Ville Libre, n’épargnent aucune brimade. Il ne se passe presque pas de jour que de nouveaux sévices ne lui soient infligés...

Le premier est l'affaire d'un certain Gengierski, de nom polonais, mais de nationalité allemande, qui, ayant à se plaindre d'une compagnie de navigation, et déçu de voir ses réclamations sans-résultat, assassina l'employé à qui il attribuait son échec.

Cet employé était polonais. Arrêté, Gengiérski déclara qu'il avait tué l'employé, non pour des raisons personnelles, mais parce que son interlocuteur, au cours de leur altercation, avait, blessé ses sentiments patriotiques ; cette méthode de défense produisit le résultat qu'il attendait. Gengierski fut acquitté.

Le deuxième incident est dû aux hitlériens. Certain soir du mois de mars, un groupe de racistes, en « tournée » sur le port, aperçut, sur le pont du navire polonais Copernic, un matelot, nommé Styrbick, qu'ils attirèrent à terre, battirent jusqu'à ce qu'il perdît connaissance et qu'ils abandonnèrent sur la place. Le malheureux Styrbick fut transporté à l'hôpital, pansé, guéri, et il se disposait à regagner son bord, quand un policier se présenta, lui mit la main au collet et le conduisit séance tenante en prison, sous l'inculpation d'avoir... troublé la paix publique.

Ces événements ont motivé la démission de M. Strassburger, haut-commissaire de la Pologne à Dantzig. Dans la lettre qu'il a adressée au, Sénat, M. Strassburger proteste contre la situation faite aux Polonais dans la Ville Libre, et, constatant son impuissance à y porter remède, devant le mauvais vouloir des autorités, il déclare renoncer à une mission qu'il n'a pas-les moyens de remplir.

Sélectionné et mis en forme par Jean Aikhenbaum

Sources Je suis partout du n° 24 du 09.05.31 p.5

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 12:06

~~ Quelle est la portée du putsch des nazis berlinois ?

Les dissensions chez Hitler L'union douanière austro-allemande, les revendications extérieures sur la Sarre, Eupen-Malmédy, sur les territoires polonais, la préparation de la conférence du désarmement, toutes les revendications concernant l'égalité absolue des droits avec les puissances ex-alliées, voilà un programme extérieur qui suffit, ces temps- ci, à retenir l'attention de tout bon citoyen du Reich.

La nouvelle constitution municipale de Berlin, la nomination du nouveau bourgmestre, les recommandations de la commission instituée pour combattre le chômage et la crise économique, la prise en considération des commandes soviétiques, autant de préoccupations ou de curiosités « intérieures, susceptibles d'intéresser ceux qui, bien rares, ne se soucieraient pas du relèvement extérieur de la patrie allemande...

Aussi, le mouvement de dissidence qui s'est produit dans les organisations nationales-socialistes risquait-il assez peu de porter sur le public germanique et sur l'opinion internationale...

Il faut cependant se souvenir. Le rêve passe... 14 septembre 1930, 107 députés hitlériens sont élus grâce à six millions et demi de suffrages. Dix ans avant ? Humble origine... Point négligeable pourtant, ni dénuée de beauté. Au milieu de la champignonnière de sociétés secrètes, d'associations militaires, de ligues nationalistes et de groupes armés, de la première Reichsbanner au Loup-garou, en passant par l'Oberland ou le Casque d'acier, sans oublier les Sainte-Vehme dont les exécutions sanglantes devaient bien prouver l'existence aux plus incrédules, un petit groupe se formait autour d'un ex-peintre en bâtiment autrichien, ancien engagé volontaire dans l'armée allemande.... ..

.les confusions inhérentes précède nécessairement à toute grande manœuvre électorale, se révèlent petit à petit. Des éléments rapprochés dans la fièvre de suffrage s'éloignent les uns des autres. Négligeons maints assemblages curieux, réalisés le 14 septembre, pour ne noter que le principal.

Hitler est alors allé aux urnes, non seulement avec ses propres forces, c'est-à-dire avec des éléments parfaitement digérés ou plutôt des éléments qui avaient en eux la pure doctrine et la pure mystique du premier parti raciste des travailleurs nationaux-socialistes, mais aussi avec toute la force du pis-aller. Si M. Hugenberg et ses amis conservateurs et réactionnaires, tout en se battant convenablement pour leurs propres partis, s'effacèrent en somme devant lui et même lui firent attribuer par la grosse industrie de puissants crédits, c'est que précisément par le côté violemment socialiste (mais non marxiste) de son programme.

Hitler devait capter et capta, en effet, une bonne partie du courant qui, sans lui, coulait infailliblement à la rivière rouge. Des radicaux sociaux marchèrent alors avec Hitler plutôt qu'avec Thaelmann et ses communistes, simplement parce qu'il est plus facile à un Allemand d'être révolutionnaire s'il reste national.

Mais avec la présence des nazis au Reichstag, à tort ou à raison, il est apparu que le parti siégeait à droite ; qu'ils l'aient voulu ou non les députés hitlériens n'ont eu qu'une sorte d'alliés fidèles : les nationaux-allemands et les agrariens, c'est-à-dire les élus de M. Hugenberg. En fait alors que le radicalisme, nationaliste du parti ne manquait pas une occasion de se manifester par des actes, son radicalisme social ne prouvait sa vitalité que par quelques projets de lois illusoires sur les banques.

Choix de textes et mise en forme Jean Aikhenbaum

Référence : Je suis partout du n° 20 du 11.04.31 p.3

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