Le réacteur n°4 de Tchernobyl explosa le 26 avril 1986, il contamina alors une bonne partie de l'Europe, en particulier l'Ukraine, le Bélarus et la Russie. (Bien entendu, ainsi que nous vous l’avons dit, dans notre précédent article, nos politiques nous ont mis à l’abri, en nous garantissant que nos frontières étaient, totalement étanches et à l’abri de toutes radiatons !
La Commission européenne va octroyer à l'Ukraine 110 millions d'euros pour la construction d'un nouveau sarcophage isolant la réacteur accidenté à la centrale de Tchernobyl, sur un total de 740 millions d'euros qui manquent, a annoncé lundi son président José Manuel Barroso.
© AFP | La centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, le 4 avril 2011
remarque : le précédent sarcophage s’est avéré à l’usage, quasiment impropre à résoudre le problème lié aux retombées. La chape mise alors en œuvre s’est fissurée, tant et si bien qu’elle s’est révélée totalement inopérante. Le nouveau sarcophage, va coûter à l’Europe quelques 110 millions d’euros sur les 740 qui manquent actuellement auxquels, il faudra probablement prévoir des rallonges, tant qu’on sait que pour ce genre d’évaluations les prévisions sont la plupart du temps bien au dessous du coût final. L’édifice ainsi construit, devrait nous protéger des radiations qui continuent, pour l’instant, à essaimer ça et là quelques cancers et autres pathologies soi-disant psychosomatiques (voir quelques analyses de spécialistes pour le moins croquignolesques). Tout n’est pas perdu pour tout le monde, Bouygues et Vinci vont se partager une grande part du gâteau. Catastrophe, vous avez dit, oui mais c’est quand même créateur de richesse, vous voyez, ça créé des emplois, un boulot énorme, le syndicats vont être contents, et les cancérologues ne sont pas à la veille de pointer au chômage.
Tiens, on vous en met un peu en vrac !
Sur leurs blogs, de nombreux Ukrainiens racontent comment ils ont vécu Tchernobyl, tous témoignent de l'horreur des événements.
-"La grand-mère de mon mari a été évacuée avec les vêtements qu'elle portait. Elle a été autorisée à prendre quelques papiers seulement. Je l'ai vue quelques semaines plus tard, sa peau était jaune: un bronzage nucléaire. Un an plus tard, elle décédait d'un cancer."
La fille d’un médecin :
- "Mon père travaillait à l'Institut Herzen. L'hôpital a été informé qu'on leur amenait des pompiers avec des brûlures graves et la maladie des rayons….Mon père était de service ce jour-là. On lui avait interdit de parler des malades et de la radioactivité…..
Quand les pompiers sont arrivés, les médecins ont retiré leurs bandages. Certains d'entre eux n'avaient plus de peau.
Le rayonnement a été si fort qu'il faudra par la suite refaire le bitume de toutes les rues autour de la centrale. Il avait été détruit par les radiations. …..
20/04/11 Francois Leveque
Cyril Bitton, photographe :
" J'y suis allé 5 ou 6 fois [à Tchernobyl] durant ces 5 dernières années. Et en gros, rien n'a vraiment changé. Les personnes qui habitent les zones contaminées sont toujours malades et meurent de cancer ou d'autres maladies liées à la radioactivité. La ville de Pripyat se dégrade et les métaux radioactifs sortent de la zone à cause du trafic. C'est catastrophique."
Narina Davydova - Nouvelobs.com
Nucléaire : Le lait et les baies encore contaminées autour de
Tchernobyl
Le lait, les baies, les légumes à racines et d’autres aliments sont encore contaminés par des taux élevés de radionucléides autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl
Le lait et d’autres aliments tels que les champignons et les baies sont encore contaminés dans
certaines régions d’Ukraine par les retombées radioactives liées à l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, 25 ans après la terrible catastrophe nucléaire, d’après ce qu’a indiqué
Greenpeace dimanche.
04/04/2011 Par Sandra BESSON
Actualité news Environnement
http://www.actualites-news-environnement.com/26156-nucleaire-Tchernobyl.html
sante alimentation
BERLIN - Les sangliers sauvages de la forêt allemande offrent un témoignage éloquent de la persistance
de la radioactivité dans l'environnement.
Vingt-cinq ans après que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, ait diffusé un nuage de radioactivité au-dessus de l'Europe, ces animaux sont encore suffisamment radioactifs pour que
l'on conseille d'éviter de les manger. Les champignons dont ils raffolent ne sont pas, eux non plus, propres à la consommation.
Les sangliers allemands hantent des forêts à 1500 kilomètres de Tchernobyl. Pourtant, le taux de césium-137 radioactif dans leurs tissus est souvent plusieurs dizaines de fois supérieur à la
limite jugée sécuritaire pour la consommation, et des milliers de fois supérieur à la normale.
«Nous ressentons encore ici les conséquences des retombées de Tchernobyl, a dit Christian Kueppers, un expert de la radiation à l'Institut allemand d'écologie appliquée. La contamination ne
disparaîtra pas de sitôt — la demie-vie du césium étant d'environ 30 ans, la radioactivité ne fera que diminuer très légèrement au cours des prochaines années.»
Source : Métro
http://www.journalmetro.com/monde/article/820924--allemagne-des-sangliers-radioactifs-apres-25-ans
Des enfants belges pissent du radium comme s’il en pleuvait !
19 avril 2011
Tchernobyl a bien provoqué des cancers en Belgique, annonce un spécialiste des glandes endocrines à l'hôpital de Mont-Godinne, le Dr Luc Michel, dans une interview au Soir Magazine à paraître mercredi.
Tout au long des années 90, le chirurgien a constaté une forte augmentation des cancers de la thyroïde chez des enfants et de jeunes adolescents qui avaient moins de 10 ans lors de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl de 1986. Cette population jeune est particulièrement à risque lors d'une contamination radiologique, souligne le magazine. Officiellement, le nuage radioactif qui a survolé la Belgique après la catastrophe de Tchernobyl, les 1er, 2 et 3 mai 1986, n'a pas fait de victimes en Belgique. Pour les autorités belges, l'impact sur la santé publique est en effet complètement négligeable. Ce point de vue n'est pas partagé par le Dr Luc Michel qui est convaincu que Tchernobyl est à l'origine de cancers en Belgique. …………….
Source: Belga
Débattez, débattez, il en restera peut-être quelque chose.
On en finit pas de discourir, le citoyen de base finit par y perdre son latin…. Est-on en droit d’attribuer à Tchernobyl le terme de catastrophe :
Un quart de siècle après l'explosion d'un réacteur de la centrale de Tchernobyl en Ukraine, le nombre
exact des victimes reste le sujet de débats acharnés. Des millions de personnes, selon les médecins, souffrent toujours de problèmes de santé liés à l'explosion.
……. les autorités ukrainiennes estiment qu'au total cinq millions d'Ukrainiens, de Bélarussiens et de Russes ont « souffert » de cette catastrophe. Une bonne partie d'entre eux vivent toujours
sur les territoires contaminés.
Pour Greenpeace, les suites de la contamination radioactive (cancers, atteintes au système immunitaire, maladies cardiaques...) pourrait causer au total de 100 000 à 400 000 morts dans ces trois
ex-républiques soviétiques. Des chiffres qui contrastent avec le bilan de l'Organisation des Nations unies (ONU), qui a estimé en 2005 à 4 000 le nombre de personnes tuées par les radiations.
Un comité scientifique de l'ONU, l'UNSCEAR, ne reconnaît que trente-et-un morts d'opérateurs et pompiers directement imputables aux effets de la radiation et dix-neuf autres « liquidateurs »
morts avant 2006 pour « différentes raisons ».
Encore un malade imaginaire
Volodymyr
Palkine, un Ukrainien de 69 ans qui travaillait à la centrale au moment de l'accident, confie à l'AFP passer au moins deux mois par an à l'hôpital et avoir souffert d'hémorragies à la gorge et
aux intestins. « J'avais une santé de fer, aujourd'hui j'ai une trentaine de maladies », dit-il, assis sur son lit d'hôpital dans une clinique spécialisée à Kiev. « J'ai du mal à marcher, mes os
s'émiettent, j'ai des problèmes à la thyroïde », ajoute-t-il.
…….Le Bélarusse Iouri Bandajevski, médecin auteur de nombreuses études sur Tchernobyl, estime que les rapports officiels minimisent l'impact de la catastrophe sous
la pression du lobby nucléaire.
« Pendant 25 ans, les structures étatiques ont tout fait pour cacher les informations au profit du lobby nucléaire, le plus puissant au monde, qui dicte ses conditions », assure-t-il à l'AFP.
Pour éviter que les environs de Tchernobyl ne s'embrasent, le consortium réclame 10 millions d'euros pour améliorer la lutte contre les incendies dans la zone irradiée. Leur crainte est qu'un feu de forêt vienne libérer des particules radioactives qui s'envoleraient rapidement dans les airs...………………
Depuis la catastrophe, les forêts entourant la centrale nucléaire ont déjà subi plusieurs incendies, mais pas encore de grande ampleur. Dans pareille situation, de
grandes quantités de particules radioactives seraient libérées. ……….
Des équipements archaïques
Jakov Kalynik est pompier à la station Parishev, à une quinzaine de kilomètres de la centrale: "Quand on combat un feu sur ce sol, la chaleur émise ressemble à un
feu ordinaire, mais vous avez une sensation de picotement, comme si les aiguilles des sapins vous sautaient dessus. On ne sait pas à quel point la radioactivité nous affecte, on prend juste une
douche après. On ne nous surveille pas médicalement parlant".
Autre exemple: en mars dernier, les pompiers manquaient d'eau, ils ont du prendre un cheval pour aller chercher de l'eau avec une charrette... Un manque flagrant d'équipement.
Un danger pour tous
Dmytro Melnychuk, Recteur de l'Université nationale, ajoute: "Le strontium-90, le plutonium et l'américium-241 sont extrêmement sensibles à la dispersion atmosphérique en cas de hausse de chaleur
par les feux. Cela crée des problèmes pour les pompiers et ceux qui respirent ces particules radioactives. Sans oublier que celles-ci se déposent ensuite à plusieurs dizaines de kilomètres sur
les cultures, ce qui rend les aliments dangereux à la consommation. Nos études, en collaboration avec l'Université de Yale, ont montré qu'il est impératif que nous prenions des mesures pour
contrôler la radioactivité des forêts de Tchernobyl".
Sergiy Zibtsev, professeur associé à l'Institut de Kiev de la gestion des parcs et forêts, explique: "Les fumées des incendies de 2003, sur le site d'essais nucléaires de Semipalatinsk, ont été
détectées jusqu'au Canada !…..
….Aujourd’hui, en Ukraine, on constate une nette augmentation des cancers de la thyroïde chez les personnes qui étaient enfants en 1986.
Des statistiques que confirme Olga Vassilenko, médecin chef du centre des « Enfants de Tchernobyl » à Kiev. Selon elle : « Avant 1986 on avait 11 enfants sur un million qui souffraient du cancer de la thyroïde, aujourd’hui c’est 286 pour un million. »
Président de la CRII-RAD depuis 1997, Roland Desbordes, supervise un laboratoire d’analyse de la radioactivité dont l’indépendance est assurée par ses adhérents et les prestations qu’il facture. Le DL/Stéphane MARC
Tchernobyl, Fukushima, même combat… le seul recours : le compteur Geiger (dont l’objet rappelons-le, consiste à mesurer uniquement le taux de radioactivité)
Vingt-cinq ans après l’explosion nucléaire du réacteur de Tchernobyl, l’histoire se répète. Le 18 avril dernier, la CRII-RAD faisait acheminer de Valence (Drôme), où elle a son siège, à Fukushima au Japon, des compteurs Geiger et un « vrai matériel de laboratoire portatif ». Elle répondait à la sollicitation d’un groupe de Japonais, réunis dans le Ganje 47, une association qu’ils ont fondée dans cet objectif de créer un laboratoire indépendant d’analyse de la radioactivité qui couvrirait les 47 préfectures du Japon. Roland Desbordes, le président de la CRII-RAD, aurait bien évidemment préféré accompagner une telle création dans d’autres circonstances.
Depuis 2006, année où la CRII-RAD a publié la carte des retombées du nuage de Tchernobyl sur la France, le sujet n’est « plus au centre de l’activité » du laboratoire. Mais « il reste d’actualité », avec les 500 malades de la thyroïde dont la plainte a été classée. « Aucun des gouvernements qui se sont succédé n’a dit “on a menti aux Français” avec ce fameux nuage qui s’est arrêté à nos frontières. Aucun n’a dit que les cancers pouvaient être causés par les retombées de Tchernobyl », s’indigne encore Roland Desbordes.
En Biélorussie, le projet qu’avait la CRII-RAD de déplacer les enfants vivant dans des zones contaminées vers des sanatoriums situés en dehors a échoué aussi. « On y avait mis beaucoup d’espoir. Mais il y a eu sabotage de ce projet qui était remarquable. » L’argent qui avait été collecté a été réorienté vers un institut qui aide les enfants.
Source : Ouest France
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Vingt-cinq-ans-apres-la-catastrophe-les-cancers-des-enfants-de-Tchernobyl_6346-1777277-fils-tous_filDMA.Htm
……. le jour se lève sur Pripyat, la ville construite en même temps que la centrale nucléaire de Tchernobyl. La vie semble normale, chacun vaque à ses occupation du week-end. Pourtant la plus grande catastrophe industrielle de tous les temps vient de se produire. La première réaction des autorités soviétiques fut de cacher l'explosion du réacteur n°4. ……..
Il faudra 36 heures avant de décider d'évacuer la ville, puis au fil des jours la région tout entière, jusqu'à 30 km autour de la centrale. Les premières photos d'enfants atteints d'un cancer de la thyroïde, d'une leucémie, ou nés avec d'horribles malformations, seront révélés par le photographe russe Igor Kostin en 1989. Au fil des années, le monde découvre ou réalise l'ampleur des conséquences de l'accident, en même temps qu'il se familiarise avec l'extrême dangerosité d'une radioactivité qu'il ne voit pas, ne sent pas. …..
Développement Durable
http://www.ddmagazine.com/201104262187/Actualites-du-developpement-durable/25-ans-apresTchernobyl-combien-de-morts.html
Les calculs, ceux de l'ONU donnent 4000 morts "possibles" jusqu'en 2004. Alorsa, faire du grabuge pour si peu… le problème, c’est que Greenpeace en dénombre 200 000. En novembre 2009, un rapport sur les conséquence de la catastrophe de Tchernobyl rédigé par une équipe de scientifiques dont Alexey et Vassily Nesterenko de l'Institut de sûreté des rayonnements de Minsk en Biélorussie, arrive au chiffre de 895 000. Ainsi qu’on peut le constater, il est difficile d’avoir un consensus ou même une approximation voisine. Petite réserve, aucun de ces chiffres ne tient compte des cancers potentiels à venir, de l’augmentation du nombre de cancers de types divers les pays occidentaux durant ces trente dernières années, ni ceux qui affecteront les générations à venir, ni de l’incidence potentielle des retombées considérées comme anodines.
Chut, taisez-vous, envers et contre tous, le progrès avance, ne l’entravez pas avec vos sarcasmes et votre mauvais état d’esprit.
Voir également : http://www.hstes.com/article-les-mythes-de-la-science-moderne-70765377.html
Jean Aikhenbaum
Piotr Daszkiewicz