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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:15

« Mon but, a-t-il écrit un jour, est mon  peuple, son pain, sa liberté, son honneur. Je remplace le simulacre de patriotisme bourgeois par la fermeté nationale de mon parti, et le simulacre du socialisme marxisme par la justice sociale du même parti. Tandis qu’une Allemagne parlementaire tombe en ruine. Une Allemagne nouvelle naît. Guidé par de nouveaux étendards et de nouvelles idées conduit par des têtes froides et des cœurs chauds, le peuple allemand se lève pour remplir sa mission qui sera celle du XX°siècle »

    adolf Hitler

« De l’article IV à l’article X, le programme esquisse la forme et les conditions du nouvel Etat La question du droit d’être citoyen est nettement posée sur le terrain antisémitique. Ne peuvent être citoyens, que ceux qui sont concitoyens. Ne sont concitoyens que les hommes de sang allemand, et ceci en dehors de toute considération confessionnelle. Les Juifs n’étant pas de sang allemand, ne sont pas concitoyens » (article IV).

 

 

L’ Allemagne en 1931 un glissement vers la droite populiste ? 

 

 

Allemagne :Evolution des partis la presse s’interroge et constate :

Glissement à droite. La majorité Brüning compromise.

Le 8 novembre (1930) à, Hanovre, après un impor­tant débat, le Parti Démocratique a cessé offi­ciellement d'exister. Il a lui-même prononcé sa propre dissolution pour procéder immédia­tement à, la constitution définitive du Parti d'Etat dans lequel il a pris place.

L'opinion et la presse apprécient de très di­verses façons cet événement qui aura peut-être des conséquences graves dans la vie poli­tique du Reich et qui, en tout cas, est très si­gnificatif à plusieurs égards. Le Parti Démo­cratique représentait jusqu'aux dernières élec­tions la seule fraction parlementaire absolu­ment républicaine, en dehors de la sociale-dé­mocratie, on lui accordait une grande impor­tance du point de vue international.

 

A la veille de la consultation électorale, la majorité de ses chefs décidèrent d'aller à la bataille non plus seuls, mais en formant une union avec diverses autres organisations dont la principale était l'Ordre des Jeunes Allemands. Chaque association gardait provisoirement son autonomie mais entrait dans une liste commune intitulée liste des Partis d'Etat. On avait pensé dans les milieux de la bourgeoisie républicaine s'opposer ainsi avec plus de chances de succès à la double vague de« radicalisme » qui était dans l'air et que l'on pressentait ; on pensait garder de cette façon une partie des électeurs ...

 

Selon le Nouvel Observateur du 1er juin (2011), l'humoriste Dieudonné a trouvé ses producteurs en Iran pour financer son prochain film. Intitulé L'Anti-sémite, il est adapté d'une pièce de théâtre, qui "entend mettre en lumière le rôle du sionisme dans l'esclavage en Europe". Dans le Tehran Times, le producteur Mohsen Ali-Akbari (directeur de l'Haft Aseman Cinematic Company) a affirmé qu' "en raison de mes croyances anti-sionistes, j'ai accepté de produire le film". (source l’Express)

 

http://extremecentre.org/2011/06/29/%c2%ab-l%e2%80%99antisemite-%c2%bb-dieudonne-le-zombi-l%e2%80%99esclave-ou-la-catin-des-mollahs-c%e2%80%99est-selon-tourne-%c2%ab-la-premiere-comedie-populaire-%c2%bb-sur-la-shoah/

 

en 1930,

A l'Ouest, rien de nouveau était interdit en Allemagne

La première représentation du film de Remarque au Mozart-Saal, un grand ci­néma de Berlin, s'était passée dans le plus grand calme. Mais le lendemain, M. Goeb­bels, un des lieutenants de Hitler, qui était assis au premier rang, se leva et commença une harangue. Du balcon, ses troupes lancèrent dans la salle des boules puantes et, pour ef­frayer les dames... des souris blanches. Ce fut le signal d'un chahut formidable.

Cette intervention bruyante des nationaux-socialistes ne surprendra pas à première vue. Elle constitue cependant une nouveauté à Ber­lin. La capitale du Reich pouvait se vanter depuis quelques années d'un libéralisme excep­tionnel en matière de spectacles On y a joué de nombreuses pièces politiques d'une tendance très osée, sans que les partis adverses fissent entendre des protestations. On a pu y voir pen­dant des mois des films révolutionnaires russes, comme le célèbre Croiseur Potemkim : jamais le public ne manifesta. Mais depuis les élec­tions du 14 septembre, les nationalistes, eni­vrés par leur succès, affectent de ne plus to­lérer les spectacles qui leur déplaisent. En vain, la société de film Universal Pictures fait précéder sa production d'une annonce disant qu'on a voulu montrer sur l'écran la réalité de la guerre, sans aucune tendance. La Reichs­wehr, avant la première représentation, s'ef­force de faire interdire le film de Remarque et une grande partie de la presse l'attaque vio­lemment. Ces adversaires ne sont pas seule­ment dans le camp de Hitler et de Hugenberg ; des journaux modérés, jadis plus tolérants, dé­clarent que ce film est une chose indigne, qu'il insulte au patriotisme et à l'honneur du peuple allemand.

 

Préparations des pogroms en 1930
Un appel à la jeunesse

On se moquait en Allemagne, il y a peu de temps encore, de la jeunesse des troupes hitlériennes. Dans la presse quotidienne et dans les hebdomadaires, ce n’était que haussement d’épaules, brocarts, photographies et caricatures tendant à ridiculiser le parti national-socialiste et à traiter ses manifestations non pas comme une affaire d’Etat, mais comme une affaire d’enfance. On oubliait pas tout à fait, cependant, le chiffre des voix abstenus par les racistes aux élections générales 6 millions et demi de voies, accrues encore lors des élections partielles ou municipales ! mais l’on soutenait que la moitié des électeurs hitlériens votaient par « jeunesse » et l’on se proposait en guise de remède, de relevé la première limite de l’âge électoral...

Le succès d'Hitler

L'article publié le même jour par le Ber­liner Tageblatt, « Jeunesse et national-so­cialisme », est un appel analogue, mais des­tiné, celui-là, à toucher non pas la jeunesse catholique, mais celle des milieux libéraux ou libres-penseurs, démocrates et républi­cains de gauche, qui paraît elle-même en danger d'abandonner les opinions pater­nelles.

En tout cas, le Berliner Tageblatt ne semble pas en douter. Le national-socialis­me a réussi…………..

 

Textes sélectionnés et aménagés par Jean Aikhenbaum

Sources : 

Je suis partout 1930-1931

 

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