A plusieurs reprises on nous a posé la question de savoir si la viande casher offrait une protection particulière contre la transmission éventuelle de la maladie de la vache folle à l'homme. D'un point de vue purement biologique le fait qu'une viande soit abattue cachère, cachérisée, abattue à moins de 30 mois, d'origine française etc. ne change pas grand chose au problème.
Des récents travaux faits en Israël et aux USA font ressortir que les juifs sépharades, notamment ceux originaires de Libye présentent un taux supérieur de contamination que les autres populations.
Texte de l’allocution du
COLLOQUE SUR LA VACHE FOLLE DU 27.10.96 (Centre Rashi - Paris)
Y-a-t-il un rapport quelconque entre les crises que traversent notre société et l’encéphalopathie spongiforme bovine, ou maladie de la vache folle ?
A de nombreuses reprises Piotr Daszkiewicz et moi-même avons souligné que les déprédations que subit notre environnement à cause de l’industrialisation intensive à des conséquences et des répercussions difficilement mesurables.
Les différentes techniques que nous utilisons n’ont jamais tenu compte des réalités liées au monde vivant, leur seul but est la recherche de l’efficacité, de la rentabilité et du profit. Nos générations ont modifié de telles sortes nos habitudes comportementales que nous pensons que nos techniques sont indispensables à la vie. Nos raisonnements actuels sont basés sur le fait que sans progrès techniques, il n’y a pas de vie possible qu’elle soit humaine, animale ou végétale.
D’homo sapiens, nous sommes devenus homo technicus, et pour ce faire, nous travaillons pour nous payer des produits issus de techniques qui vont se démoder au fur et à mesure que de nouveaux naîtront en laissant au passage leur florilège de nuisances. Loin d’être à notre service, c’est nous qui oeuvrons de telle sorte que nous en sommes devenus dépendants.
Ainsi que je viens de le dire, il n’est pas de geste que nous effectuons sans le support de la technologie. Le monde politique pour résoudre les problèmes que rencontrent les individus à l’intérieur de nos société n’échappe pas non plus à ce type de raisonnement, seuls les termes de croissance et de productivité censés nous apporter plus de richesses et résoudre les crises économiques ont cours. On peut toutefois s’interroger et rester perplexe, en effet depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les richesses et les biens matériels se sont accrus de façon considérables, plus qu'à toute autre époque de l'histoire de l'humanité et paradoxalement ont augmenté chômage, exclusion, mal être, consommations de drogues légales ou non, mortalité par pathologies dégénératives (cancers, Sida) réapparitions de pathologies que l’on croyait avoir éradiquées etc*.
Notre société quoiqu’en dise ses ardents partisans n’a été en aucune manière capable de satisfaire les attentes des citoyens. Pourtant l’idée était belle, donner à tous et le nécessaire et l’accès au superflu, vivre enfin mieux dans un monde devenu meilleur. Hélas, force est de reconnaître qu’avoir voulu nous donner le superflu, ce système arrive à nous priver de l’essentiel, et les dommages que nous avons créés sont à la mesure et dépassent largement les richesses éphémères que nous avons produites. Le propre de l’Homo technicus, est de croire que son intelligence et ses techniques sont indispensables à assurer sa vie, qu’il y a bien ça et là quelques petites failles, mais que l’homme et le vivant en général s'adapteront en fonction des nouveaux progrès issus des nouvelles technologies, ou que nous mettrons en oeuvre d’autres techniques qui compenseront les éventuels effets néfastes des précédentes, mais que de toutes manières, le bilan global demeure positif, vouloir le remettre en cause c'est obligatoirement être passéiste. Ce type de raisonnement optimiste auquel je voudrais bien adhérer est hélas irréel et simpliste. Depuis plus de quarante que j’observe le monde dans lequel nous vivons, j’ai vu certes se modifier nos façons de vivre, de produire de consommer, mais j’ai également constater que les pollutions se sont accrues et que les solutions préconisées et mises en place, n’ont été que des palliatifs débouchants sur d’autres pollutions dont les effets pervers masquent les premiers et en créés de nouveaux. Le constat global que l’on peut faire est que malgré toutes les techniques compensatrices, la situation de notre environnement ne cesse de se dégrader et que bon nombre de scientifiques considèrent aujourd'hui cette situation comme catastrophique.
Alors, le problème de la Vache folle dans tout cela, Piotr Daszkiewicz et moi-même avons écrit ces derniers mois à ce sujet, aux différentes autorités religieuses, J’ai moi-même dit qu’il s’agissait là, d’un faux problème probablement monté de toutes pièces à des fins de marchandage politique et qu’il avait dû outrepasser les espérances de ses promoteurs. Nous avons également souligné que le boycott était disproportionné par rapport au risque réel encouru par les consommateurs de viandes. En effet, La contamination à l’homme n’est pas aussi évidente qu’on tenté de nous le faire croire les médias avides de sensationnel bien qu'elle soit possible : 1cas d’encéphalopathie humaine de type Creutzveld Jakob est dénombré en Europe occidentale par millions d'individus, qui ont pour leur majorité des origines différentes. On peut donc être étonné que ce mouvement ait pris de telles proportions, alors que personne ne songe à boycotter l’automobile bien que les risques encourus soient plusieurs milliers (millions) de fois supérieurs.
Nous avons également souligné que le fait de donner un aliment d’origine animale à un herbivore, faisait que la fonction de rumination ne pouvait plus s’effectuer de manière normale, puisque le ruminant herbivore par nature était incapable de transformer et de digérer des protéines animales. La première question à poser à nos décisionnaires religieux, est-ce qu’un animal privé d’une fonction aussi importante dont on peut suspecter qu’il n’est plus totalement ruminant est encore casher ?
Les mêmes remarques peuvent être faites pour les autres formes d’élevage : volailles, poissons à qui dans leur nourriture on ajoute des quantités importantes de protéines animales. Pour l’élevage de la volailles notamment, on constate depuis ces cinquante dernières années de telles modifications que le terme d’élevage qui souligne une relation affective et respectueuse entre l’homme et l’animal devient impropre pour désigner ce type de production et le terme de fabrication est à mon sens beaucoup plus adéquat. Voulez vous un aperçu de ce type d’élevage que je connais plus particulièrement. Lorsqu’un de nos rabbins devant le problème de la vache folle a dit que finalement il était peut être préférable de manger de la volaille, je lui ai écrit en soulignant l’irrationalité de ce type de production. On fait aujourd’hui un poulet de chair en 6 semaines alors qu’auparavant jusque dans les années 50, lorsque ce type d’élevage était pratiqué par des petits producteurs, il fallait suivant le cas entre 4 et 6 mois, le même rapport gain de temps existe dans la production des bovins, au 19° siècle, les bovins étaient généralement sacrifiés entre 6 et 8 ans, sauf pour le Durham race originaire de Grande Bretagne qui arrivait à maturité au bout de 4 ans, il est vrai que ces animaux étaient utilisés également pour le travail. Aujourd’hui, ces temps ont été considérablement raccourcis et divisés par 2 et même par 3. La consommation du poulet de chair était beaucoup moins courante qu’à l’heure actuelle et on mangeait des poules arrivées en fin de ponte qui ont quasiment disparues des étals ou des coqs en fin de reproduction. La technique de l’élevage s’est donc perfectionnée et les animaux bénéficient de tous nos progrès technologiques... ils sont élevés dans des espaces restreints jusqu’à 20 volatiles au mètre carré, ces conditions et cette promiscuité engendrent des stress pour pallier aux inconvénients et prévenir les maladies qui pourraient découler de cette promiscuité et du manque d'hygiène on les vaccine, et leur administre des antibiotiques, il est de plus fréquent que des producteurs indélicats se procurent des hormones en fraude et les administre à leurs animaux. Quant à l’alimentation des volailles, elle a pour but de produire avec efficacité aux moindres coûts afin d'obtenir le maximum de profit et comporte des produits et sous produits d'origine animale. L’argumentation principale des vendeurs d’aliments industriels pour animaux est toujours basée sur le pourcentage de poids obtenu par rapport au poids de nourriture ingurgitée. Comme vous pouvez vous en rendre compte ce système ne tient compte que de l’évaluation économique et de profits à court terme. Les réalités biologiques inhérentes à chaque espèce sont totalement occultées par nos éminents techniciens, technocrates et scientifiques de moins en moins pour ces derniers, qui se rendent enfin compte tout au moins pour certains d'entre eux de l'incohérence d'un tel système.
Nous avons faits quelques recherches sur ce sujet qui de notre point de vue méritent quelques réflexions jusqu’à présent les races communes des animaux domestiques boeufs, chèvres, moutons, chevaux, volailles, ainsi que les végétaux etc. avaient la particularité d’être adaptées à leur biotope, l’environnement familier dans lequel elles vivaient correspondaient à leurs réalités biologiques bien particulières. Les races étaient sélectionnées en fonction du rendement des animaux, ou de leurs aptitudes au travail pour les bovins et particulièrement pour leur résistance. Les maladies étaient relativement rares les bêtes et les plantes étaient réputées pour leur rusticité. Lorsqu’une bête était malade, l’éleveur l’isolait, ou éventuellement l’éliminait de manière à éviter la contamination de son cheptel. En 1899, Monsieur CH. JACQUE qui était naturaliste, publia un ouvrage intéressant sur l’élevage des volailles tel qu'il se pratiquait à son époque. Son contenu me semble encore actuel. Il donne des conseils sur la basse cour, sur les races, sur les systèmes de reproduction, le choix des reproducteurs, la couvaison... son ouvrage qui fait près de 350 pages, ne consacre que 4 pages aux maladies des poules. Mr Jacque considère que si une volaille est malade, c’est que soit son alimentation est inadéquate ou que l’hygiène des bâtiments laisse à désirer.
Aujourd’hui, que se passe-t-il, les animaux vivent dans des conditions déplorables, les souches sont sélectionnées en fonction de la rentabilité immédiate. Aucune des exigences biologiques propre à cette espèce ni à aucune autre d'ailleurs n’est respectée, on leur coupe les griffes, les ailes, le bec, : l’éclosion artificielle des oeufs favorise la productivité, mais elle non plus ne tient compte des réalités biologiques. Peu d’études ont été faites sur l’influence de l’électromagnétisme sur l’embryon, mais on sait toutefois que la pollution électromagnétique est un fait bien établi et qu’elle a des conséquences qui ont été soulignées par de nombreux travaux.
Les oeufs réservés à la consommation sont également produits dans des conditions inacceptables.
L’insémination artificielle est également un non sens biologique. Dans tous les cas il est indispensable de revenir à des modes de reproduction proche de ce qui se fait dans la nature.
Quant à l’alimentation et aux mélanges que concoctent nos laboratoires eux aussi ne tiennent compte que de rentabilité, côte en bourse etc. Mr Jacque au siècle dernier disait déjà, que le seul apport que l’homme pouvait faire en aliments à la basse-cour devait être essentiellement composé de graines, de légumes et de végétaux. Il déconseillait vivement l’apport de viandes et de produits d’origines animales. Les animaux lâchés trouvaient les insectes, vers, graines germées complément à leur alimentation dans la nature.
Quand il y a 35 ans, je m’étonnais que nous juifs nous tolérions ce type d’incohérence et lorsque j'en faisais la remarque aux autorités religieuses de cette époque en soulignant qu’il fallait peut être se poser la question de savoir si l’animal souffrait de ces conditions d’élevage, on m’a toujours éconduit fort poliment, en me considérant probablement comme un original... exception faite je dois le souligner pour Monsieur le Grand Rabbin Jaïs.
Cette agriculture intensive est également sélective, bon nombre d’espèces animales sont menacées ou ont disparues une vingtaine de races de bovins sur la cinquantaine qui existaient en France ont disparues et bon nombre de celles qui restent sont menacées, aujourd’hui 85% du cheptel n’est représenté que par 5 races. Pour les volailles c’est l’identique les races locales disparaissent et sont remplacées par des variétés uniformes, certaines races locales ne sont présentes que chez quelques collectionneurs. Pour les végétaux on comptait au début du siècle 500 variétés de choux, on en cultive actuellement plus que 30, les mêmes remarques peuvent être faites pour les haricots, radis etc.
Mais comme en arrête pas le progrès, nos spécialistes faites leur confiance sont déjà au travail et nous préparent pour demain des produits encore plus élaborés, encore meilleurs... ils sont en train de nous concocter la cuisine de l’ An 2000, et le fin du fin c’est le génie génétique, les O.G.M organismes génétiquement modifiés , avec toutes ces manipulations qui vont faire soit disant des merveilles, fini les maladies parasitaires des plantes, de nouvelles variétés apparaissent qui résistent là à un prédateur, là à un traitement sélectif ou bien encore donne plus et encore plus. Là encore nous ne voudrions pas être les empêcheurs de génétiser en rond, quelles sont les répercussions d’une telle technique sur l’environnement, sur notre santé, sur l’avenir des générations à venir ? Les scientifiques qui mettent au point ce type de technique nous assurent que tout se passera bien, ils savent de quoi ils parlent c’est leur métier. Je voudrais seulement leur rappeler modestement qu’en dans les années 80, le journal Nature qui est en matière scientifique le journal d’information incontournable faisait déjà remarquer que dans l’encéphalopathie spongiforme bovine la relation avec les aliments des bovins étaient en cause....on a attendu des années pour prendre quelques mesurettes, et qu'aujourd'hui de nombreux scientifiques s'opposent vigoureusement aux manipulations génétiques.
Nous pensons également qu'il est important de rappeler que les manipulations génétiques sont très souvent effectuées entre des espèces totalement différentes, en prenant des molécules d'origines animales ou végétales ou de micro organismes totalement différents de l'organisme destinataire, le but la modification totale du patrimoine génétique et du métabolisme de l'organisme cible, il s'agit là d'hybridation, pratique totalement interdite par nos lois religieuses. De plus, les OGM utilisent des animaux interdits également par nos lois religieuses des porcs, des souris, des cobayes, des insectes etc.
L'association Greenpeace dans un communiqué d'octobre 96, fait état que du soja transgénique en provenance des USA va être mis prochainement en vente sur le marché européen, vendu sous le nom de Roundup Ready soybean (RRS), il a été rendu résistant au Roundup produit utilisé en agriculture comme désherbant et fabriqué par la firme Monsanto. Le soja a été manipulé pour que les agriculteurs puissent utiliser le Roundup pendant toute la période de croissance de cette plante. Pour le soja produit par Monsanto des parties d'un gène de virus, de bactéries et de pétunia ont été rajoutées, qui permet à cette plante d'absorber le double de Roundup. Le plus grave dans cette affaire, c’est qu’aucune réglementation n’oblige les manipulateurs à faire mention sur leur produit des ces transformations que l’on ne rencontre en aucune façon dans le milieu naturel. 60 % du soja consommé en Europe provient des USA et il entre dans la composition de nombreux produits, chocolat, yaourt, huiles, la lécithine de soja qui sert de stabilisant et d'émulsifiant se retrouve dans la margarine, les pâtisseries etc. elle peut également apparaître sous la référence E.322. Il est à noter que tous les courants de l’agriculture biologique s’opposent aux OGM.
Il est donc indispensable que la communauté juive et ses dirigeants interviennent auprès des pouvoirs publics et des instances européennes afin qu'impérativement les mentions des produits issus de manipulations génétiques figurent de manière lisible et facilement identifiable sur les produits en question.
Piotr Daskiewicz et moi - même faisons sommes souvent amenés pour nos travaux à consulter de nombreuses publications, nous ne pouvons affirmer aujourd’hui qu’une seule chose avec certitude, c’est que l’ensemble des connaissances humaines est extrêmement modeste, et qu’agir en pensant que l’on sait, c’est prendre un risque certain non seulement pour soi, pour les autres mais aussi pour les générations à venir. Quant aux applications pratiques qui découlent de la recherche on peut croire qu'elles sont au service de l'homme, ou comme Jacques Ellul penser qu'il s'agit là, d'un processus automatique qui a sa propre raison d'être et qui n'a nul besoin de servir les besoins des hommes.
Le boycott de la viande bovine, si ainsi que nous l’avons dit, nous semble injustifié est néanmoins significatif. Il démontre que le public s’interroge sur la qualité de son alimentation et plus particulièrement sur l’industrialisation intensive et en ce sens son interrogation à tout lieu d’être. Les modifications que nous avons fait subir à nos modes alimentaires au cours de ces soixante dix dernières années, sont plus importantes que celles qui ont été faites dans toute l’histoire de l’humanité. Ces modifications ne sont pas sans risques et personne ne peut contester l’importance du facteur alimentaire dans notre santé. L’agriculture est devenue une industrie et tous les secteurs sont sous la coupe d’ingénieurs, de techniciens de manipulateurs en tous genres, qui s’évertuent à tenter de nous faire croire qu’ils vont demain régler des problèmes qu’ils ont été incapables de solutionner par le passé. De plus, malgré ou à cause de surproduction les agriculteurs se trouvent très souvent dans des situations financières critiques, et ceux qui s’en sortent le moins mal sont encore ceux qui pratiquent un type d’agriculture ou d’élevage plus respectueux de l’environnement.
Notre alimentation comporte lors de sa production l’intervention de produits innombrables des engrais, des insecticides, des herbicides, des nitrates, des fongicides, des antibiotiques, des organos chlorés, phosphorés, des résidus de plomb, de mercure, de cadmium, de nickel qui proviennent des retombées de nos industries et de diverses sources de pollutions, des agents pour conserver, émulsifier, colorer, épaissir, gélifier etc... et comme ceci n’est pas suffisant bon nombre de produits subissent une ionisation destinée à supprimer les germes qui pourraient encore demeurés.
Ainsi que nous l’avons maintes fois dit, cette industrialisation est incapable de satisfaire le consommateur, puisque d’un point de vue purement biologique ce type de production donne la plupart du temps des produits abondants, certes, mais carencés.
Notre nourriture se trouve donc dénaturée et dévitalisée, c’est une des raisons pour lesquelles on assiste actuellement à la multiplication des maladies de civilisation, cancers, diabète, maladies cardio-vasculaire, arthrose dégénératives etc.
Nous Juifs, souffrons des mêmes pathologies que tous nos autres concitoyens et nous ne sommes épargnés par aucune maladie de civilisation. L’interdiction de mélange alimentaire est de toute évidence une excellente chose, l’interdiction de substances animales dans les additifs l’est également. L'interdiction de consommation de certaines espèces l'est aussi, bien qu'aujourd'hui à cause de la pollution des nappes phréatiques nous ne sommes plus comme auparavant protégés des maladies transmises par ces espèces interdites. Mais toutes ces mesures sont limitées, en effet c'est le mode de production alimentaire industriel qui est responsable en grande partie de l’abaissement des défenses immunitaires et favorise l’apparition des maladies de civilisation.
Alors aujourd’hui que faut-il faire ? Hélas, nous ne détenons pas comme certaines sectes de recettes miracles. La seule chose que nous pouvons affirmer est que l’avenir de l’humanité passe de manière impérative et incontournable par un autre rapport avec son environnement, que l’agriculture a un rôle prépondérant à jouer et c’est pourquoi il est important de revenir à une agriculture qui tient compte des véritables réalités biologiques propres à chaque espèce de favoriser et d’encourager de petites et moyennes exploitations agricoles de manière à ce que les agriculteurs et les éleveurs puissent en vivre et que nous puissions enfin consommer des produits qui répondent à nos réalités biologiques. C’est pour cela également que nous pensons que l’agriculture biologique est le premier pas indispensable et que celle-ci doit être encouragée, défendue et bien entendue améliorée. Enfin l’autre aspect non négligeable de l’agriculture biologique, est qu’elle est créatrice d’emploi et qu’elle concoure de manière efficace aux respect du biotope qu’ elle favorise la diversité des espèces et qu’elle participe à la sauvegarde de celles qui sont en voie de disparition.
Je vous remercie de votre attention
Jean Aikhenbaum - Piotr Daszkiewicz
* je rappelle que cette intervention date de 1996