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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 13:03

 

Les Juifs sous le 1er Empire
 

Napoléon avait doté les Juifs d'un statut civil et religieux en faisant une allusion rapide et superficielle à l'Assemblée des Notables de 1806 et au Sanhédrin de 1807.

« Ainsi dotés de l'égalité, affirmait l'auteur, les Juifs disposèrent-ils alors, à eux
seuls, du gouvernement, comme aujourd'hui ? Non. Ils étaient de bons Français
jouissant de l'égalité comme tout le monde, et protégés contre la guerre sociale,
ou religieuse comme tout le monde. »

S'il voulut, à un certain moment, doter les Juifs d'un statut civil et religieux, ce fut à coup sûr beaucoup moins dans un sentiment de bienveillance pour ces affranchis de la Constituante que dans un but de protection pour les Français dévorés par l'usure, troublés dans leur tranquillité et dans leur bien-être, menacés dans leur existence même par l'invasion d'une horde qui ne connut jamais ni lois, ni préjugés, ni morale.

A. de Boisandré – Napoléon Antisémite


 

 

(Analyse du chapitre IV du livre 1er, des chap. IV et V du 2e livre, et de tout le livre 3e du volume « Napoléon Ieret les Israélites », par l'abbé Lémann, 5 fr. Libr. Lecoffre. 2397.)

Essais de Napoléon Ier

1. Il réunit les Etats généraux juifs, qui sincèrement affirment leur amour, à la patrie française et leur reconnaissance à l'Empire actuel et à la papauté dans le passé. Ces Etats généraux furent assez mal vus des synagogues étrangères. 2.  Il a eu tort de laisser reconnaître l'autorité du Talmud. 3. De ces Etats généraux ne pouvait sortir ni la fusion des coeurs avec les Français, ni la fusion des esprits, ni celle des vertus. Le Juif a pris au Français son indifférence religieuse et lui a communiqué sa soif de l'or. 4. Napoléon eut le tort de donner aux rabbins, unea utorité définie, c'était refaire un peuple dansle nôtre.

II. Action des Juifs

Leur fraternité à eux s'accentuait jusqu'au moment les Français, par les divisions politiques, cessent de fraterniser entre eux. La création des consistoires israélites accomplit cette révolution définitivement. 2. Le décret absolument injuste de Napoléon, 17 mars 1808. Il revenait sur ses pas avec cruauté et despotisme. Les juifs souffrent, mais s'organisent. 3. Revanche des juifs polonais à la Bérésina et à Waterloo. Origine des Rothschild.

 

Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-19452

 

 

Napoléon et les Juifs (vus par la revue antisémite Au Pilori en1941 – inspiré par la France Juive de Drumont)

Napoléon ne pouvait avoir que du mépris pour les Juifs, usuriers sans pitié, renégats et poltrons. Au cours d'une séance fa­meuse du Conseil d'Etat, il prononça ces paroles capitales :

Ce sont (les Juifs) de véritables nuées de corbeaux ; on en voyait au combat d'Ulm qui étaient accourus pour acheter des maraudeurs ce qu'ils avaient pillé.

Un autre jour, il montrera que l'on ne se plaint pas des catholiques, ni même des protestants, comme on se plaint des Juifs ; c'est que le mal quefont les Juifs ne vient pas des individus mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des chenilles, des sauterelles qui ravagent la France.

 

Une phrase éclaire les raisons de l'apparente bienveillance que le grand lutteur montra d'abord pour les Juifs :

Il y aurait de la faiblesse à chasser les Juifs il y aura de la force à les corriger.

Défi insensé ! Napoléon sera vaincu.

 

 

Il convoqua donc les deux assemblées juives, l'assemblée des Notables et le Sanhédrin, qui se pénètrent l'une l'autre, nous dit A. de Boisandré, au point de ne former pour ainsi dire, que deux sections d'une même assemblée.- L'une civile l'au­tre religieuse.

Ce parlement sans pouvoir fut une arme terrible aux mains des Juifs. Comme le dit Céline, ce fut le Sanhédrin » bel et bien qui sucra Napoléon ! Pas Wellington ! Pas Nelson ! et plus loin : C'est par le « Sanhédrin », ce grand consistoire juif que fut sauvagement sabotée la su­prême tentative d'unification aryenne de l'Europe.

 

Napoléon voulait-il intégrer les Juifs ? 

 

Par le Sanhédrin, Napoléon voulait ré­former les mœurs des Juifs pour leur per­mettre de s'intégrer dans le peuple fran­çais. Il leur proposait la soumission ou l'expulsion. Ce fut lui que les Juifs expul­sèrent.

La duplicité juive sut manœuvrer adroitement pour biaiser et éviter de sui­vre les directives imposées. Se voyant loué, Napoléon prononça la dissolution du Sanhédrin, et promulgua les décrets de mars 1808 : il était trop tard....

L'un d'eux est une série de mesures dra­coniennes contre les Juifs dont voici quelques exemples :

a) Les prêts faits par les Juifs à des mineurs, à des femmes, à des mili­taires, sont déclarés nuls

b) Les prêts faits à des - domestiques ou sur des instruments de travail sont également annulés.

Leurs créances frauduleuses ou usuraires sont annulées.

Les Juifs sont soumis à une pa­tente pour exercer un commerce.

--Les Juifs ne sont point admis à fournir de remplaçants pour la conscription.

Il fut accueilli par les gémissements et les protestations des Juifs qui, comme tou­jours (cité par A. de Boisandré Napoléon antisémite ») au lieu de songer s'amender songèrent à se venger. Parmi les Juifs qui intriguèrent contre l'Empe­reur, James de Rothschild se distingua particulièrement. Des rapports depolice nous le montrent, faisant de la contrebande anglaise et enfreignant par là, la loi si rigoureuse du blocus continental. Membre d'une société secrète hostile d l'empereur et à la France, James de Rothschild fut un excellent serviteur de l'Angleterre. Naturellement il spécula sur les valeurs françaises. Son arrestation fut décidée, mais  il dut à un bienveillant ami de ne pas connaître les cachots impériaux. Prévenu à temps, il s'enfuit.

Mais Napoléon n'a pas le temps de s'oc­cuper de lui et de ses congénères ; la cam­pagne de France va se dérouler, sublime et tragique ; les Cent jours viendront, au­tre épopée sublime, dernier sursaut de l'aigle qui ne veut pas mourir, puis l'Em­pire croulera et les banquiers seront les maîtres de la France. Le règne des Roth­schild commencera...

Après l'aigle, les vautours !

Pierre MASTEAU.

 

Extrait du Mémorial de Sainte-Hélène septembre 1816

 

Napoléon, au sujet des mouvements de fureur populaire et des changements de régime, s'exprime de la façon sui­vante :

« Point de bouleversement politique sans fureur populaire, sans désordre, sans victimes. » Et un peu plus loin : « Règle générale : Jamais de révolution sociale sans terreur. Toute révolution de cette nature n'est et ne peut être qu'une révolte. Le temps et les succès parvien­nent seuls à l'ennoblir, à la rendre légi­time, mais, encore une fois, on ne peut y parvenir que par la terreur. »

Comment dire à tous ceux qui remplis­sent toutes les administrations, possè­dent toutes les charges, jouissent de toutes les fortunes : « Allez-vous-en. » Il est clair qu'ils se défendraient. Il faut donc les frapper de terreur, les mettre en fuite, et c'est ce qu'ont fait la lanterne et les exécution, populaires.

 

Référence : Au Pilori n° 37 du 28 mars 1941

Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 16-LB44-2073 (A)

 

Extraits de textes choisis et aménagés par Jean Aikhenbaum

 

 

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