Les Juifs sous le 1er Empire
Napoléon avait doté les Juifs d'un statut civil et religieux en faisant une allusion rapide et superficielle à l'Assemblée des Notables de 1806 et au Sanhédrin de 1807.
« Ainsi dotés de l'égalité, affirmait l'auteur, les Juifs disposèrent-ils alors, à eux
seuls, du gouvernement, comme aujourd'hui ? Non. Ils étaient de bons Français
jouissant de l'égalité comme tout le monde, et protégés contre la guerre sociale,
ou religieuse comme tout le monde. »
S'il voulut, à un certain moment, doter les Juifs d'un statut civil et religieux, ce fut à coup sûr beaucoup moins dans un sentiment de bienveillance pour ces affranchis de la Constituante que dans un but de protection pour les Français dévorés par l'usure, troublés dans leur tranquillité et dans leur bien-être, menacés dans leur existence même par l'invasion d'une horde qui ne connut jamais ni lois, ni préjugés, ni morale.
A. de Boisandré – Napoléon Antisémite
(Analyse du chapitre IV du livre 1er, des chap. IV et V du 2e livre, et de tout le livre 3e du volume « Napoléon Ieret les Israélites », par l'abbé Lémann, 5 fr. Libr. Lecoffre. — 2397.)
Essais de Napoléon Ier
1. Il réunit les Etats généraux juifs, qui sincèrement affirment leur amour, à la patrie française et leur reconnaissance à l'Empire actuel et à la papauté dans le passé. Ces Etats généraux furent assez mal vus des synagogues étrangères. — 2. Il a eu tort de laisser reconnaître l'autorité du Talmud. — 3. De ces Etats généraux ne pouvait sortir ni la fusion des coeurs avec les Français, ni la fusion des esprits, ni celle des vertus. Le Juif a pris au Français son indifférence religieuse et lui a communiqué sa soif de l'or. — 4. Napoléon eut le tort de donner aux rabbins, unea utorité définie, c'était refaire un peuple dansle nôtre.
II. Action des Juifs
Leur fraternité à eux s'accentuait jusqu'au moment où les Français, par les divisions politiques, cessent de fraterniser entre eux. La création des consistoires israélites accomplit cette révolution définitivement. — 2. Le décret absolument injuste de Napoléon, 17 mars 1808. Il revenait sur ses pas avec cruauté et despotisme. Les juifs souffrent, mais s'organisent. — 3. Revanche des juifs polonais à la Bérésina et à Waterloo. Origine des Rothschild.
Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-19452
Napoléon ne pouvait avoir que du mépris pour les Juifs, usuriers sans pitié, renégats et poltrons. Au cours d'une séance fameuse du Conseil d'Etat, il prononça ces paroles capitales :
Ce sont (les Juifs) de véritables nuées de corbeaux ; on en voyait au combat d'Ulm qui étaient accourus pour acheter des maraudeurs ce qu'ils avaient pillé.
Un autre jour, il montrera que l'on ne se plaint pas des catholiques, ni même des protestants, comme on se plaint des Juifs ; c'est que le mal quefont les Juifs ne vient pas des individus mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des chenilles, des sauterelles qui ravagent la France.
Une phrase éclaire les raisons de l'apparente bienveillance que le grand lutteur montra d'abord pour les Juifs :
Il y aurait de la faiblesse à chasser les Juifs il y aura de la force à les corriger.
Défi insensé ! Napoléon sera vaincu.
Il convoqua donc les deux assemblées juives, l'assemblée des Notables et le Sanhédrin, qui se pénètrent l'une l'autre, nous dit A. de Boisandré, au point de ne former pour ainsi dire, que deux sections d'une même assemblée.- L'une civile l'autre religieuse.
Ce parlement sans pouvoir fut une arme terrible aux mains des Juifs. Comme le dit Céline, ce fut le Sanhédrin » bel et bien qui sucra Napoléon ! Pas Wellington ! Pas Nelson ! et plus loin : C'est par le « Sanhédrin », ce grand consistoire juif que fut sauvagement sabotée la suprême tentative d'unification aryenne de l'Europe.
Par le Sanhédrin, Napoléon voulait réformer les mœurs des Juifs pour leur permettre de s'intégrer dans le peuple français. Il leur proposait la soumission ou l'expulsion. Ce fut lui que les Juifs expulsèrent.
La duplicité juive sut manœuvrer adroitement pour biaiser et éviter de suivre les directives imposées. Se voyant loué, Napoléon prononça la dissolution du Sanhédrin, et promulgua les décrets de mars 1808 : il était trop tard....
L'un d'eux est une série de mesures draconiennes contre les Juifs dont voici quelques exemples :
— a) Les prêts faits par les Juifs à des mineurs, à des femmes, à des militaires, sont déclarés nuls
b) Les prêts faits à des - domestiques ou sur des instruments de travail sont également annulés.
— Leurs créances frauduleuses ou usuraires sont annulées.
— Les Juifs sont soumis à une patente pour exercer un commerce.
--Les Juifs ne sont point admis à fournir de remplaçants pour la conscription.
Il fut accueilli par les gémissements et les protestations des Juifs qui, comme toujours (cité par A. de Boisandré Napoléon antisémite ») au lieu de songer s'amender songèrent à se venger. Parmi les Juifs qui intriguèrent contre l'Empereur, James de Rothschild se distingua particulièrement. Des rapports depolice nous le montrent, faisant de la contrebande anglaise et enfreignant par là, la loi si rigoureuse du blocus continental. Membre d'une société secrète hostile d l'empereur et à la France, James de Rothschild fut un excellent serviteur de l'Angleterre. Naturellement il spécula sur les valeurs françaises. Son arrestation fut décidée, mais il dut à un bienveillant ami de ne pas connaître les cachots impériaux. Prévenu à temps, il s'enfuit.
Mais Napoléon n'a pas le temps de s'occuper de lui et de ses congénères ; la campagne de France va se dérouler, sublime et tragique ; les Cent jours viendront, autre épopée sublime, dernier sursaut de l'aigle qui ne veut pas mourir, puis l'Empire croulera et les banquiers seront les maîtres de la France. Le règne des Rothschild commencera...
Après l'aigle, les vautours !
Pierre MASTEAU.
Napoléon, au sujet des mouvements de fureur populaire et des changements de régime, s'exprime de la façon suivante :
« Point de bouleversement politique sans fureur populaire, sans désordre, sans victimes. » Et un peu plus loin : « Règle générale : Jamais de révolution sociale sans terreur. Toute révolution de cette nature n'est et ne peut être qu'une révolte. Le temps et les succès parviennent seuls à l'ennoblir, à la rendre légitime, mais, encore une fois, on ne peut y parvenir que par la terreur. »
Comment dire à tous ceux qui remplissent toutes les administrations, possèdent toutes les charges, jouissent de toutes les fortunes : « Allez-vous-en. » Il est clair qu'ils se défendraient. Il faut donc les frapper de terreur, les mettre en fuite, et c'est ce qu'ont fait la lanterne et les exécution, populaires.
Référence : Au Pilori n° 37 du 28 mars 1941
Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 16-LB44-2073 (A)
Extraits de textes choisis et aménagés par Jean Aikhenbaum