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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 17:08

 

Koumiz longévité - flore intestinale et processus biologiques

 

 

 

Le Koumiz

La boisson sacrée de longévité

 

(article publié dans Réussir votre santé n°6 – 1996)

 

Au même titre que le Képhir (ou Kéfir mot originaire du Caucase), le Koumiz est une boisson légèrement gazeuse, acidulée obtenue en faisant fermenter du petit lait, le Koumiz (ou Koumyz mot tartare) est un lait fermenté de jument, d’ânesse ou de vache, originaire de l’Asie Centrale. Le lait de chamelle est quant à lui à la base d’une boisson appelé Shubat, il est semblable au  Koumiz de par ses propriétés. Cette boisson, très répandue en Russie et en Asie Centrale (surtout en Mongolie) à une longue histoire.

Déjà, Téophraste dans "Historia plantanarum" écrira que les nomades Scythes, qui vivaient à proximité  de la rivière appelée le Don et au bord de la Mer Azov, partaient en voyage pendant une dizaine de jours sans nourriture ni boisson, sans emporter rien d’autres que les produits issus du koumiz. Cette information a été confirmée par  Pline. 

 

Les propriétés du Koumiz

 

Les propriétés du koumiz ont intéressé les naturalistes et surtout les médecins  militaires russes. Les peuples nomades d'Asie Centrale  produisent à partir du koumiz, un produit compact qui ressemble au chocolat. Johann Amann, professeur de botanique à l'Université Impériale de  St. Petersbourg, adressa ce produit à Londres à sir Hans Sloan.  En 1788, John Brieve, médecin anglais au service du Tsar fit une première description scientifique de la production et des vertus du koumiz. Son ouvrage rassemble  les descriptions de nombreux troubles digestifs, et de maladies mentales, soignés avec succès par cette boisson.  Au dix-neuvième siècle l'un des plus graves problèmes de l’empire Russe est la forte mortalité des populations. L'administration et les chercheurs de cette époque tentèrent de trouver une solution. Parmi celles proposées, les études sur les boissons laitières  fermentées, les chercheurs constatèrent la longévité exceptionnelle et  le nombre élevé de  centenaires dans les régions d'Abkhazie, de Géorgie, d'Asie Centrale et de  Bulgarie. Dans toutes ces régions les habitants consomment des quantités importantes de koumiz (ou  kéfir). 

Kourkonow, un autre chercheur effectua des études sur "le remède panacée des Buriats". George Carrick qui fut le naturaliste officiel de l'Ambassade Britannique  en Russie, publia en 1881 à Londres un ouvrage sur le koumiz et son utilité dans le traitement de la tuberculose et dans d'autres maladies ainsi que sur son importance dans le régime alimentaire.  Il organisa un "sanatorium de koumiz" à Antonovka, steppe située dans la région d’Orenbourg. Dans ce centre, il accueille des patients qui viennent  toute l'Europe. 

Il est utilisé comme remède ou comme un moyen thérapeutique auxiliaire dans l'anémie, les maladies cardio-vasculaires, les gastrites,  l'insomnie, les troubles digestifs, les maladies pulmonaires dont la tuberculose, en raison de ses propriétés antibiotiques et  dans certaines maladies mentales.

 

De la magie aux succès médicaux

 

Les succès médicaux obtenus et les nombreuses publications attirèrent alors l'attention de l'Occident sur koumiz. Les bergères Tartares firent une démonstration de production de koumiz à l’occasion de l’Exposition Internationale de Santé de Londres en 1884. Le docteur Victor Jagielski, a été le premier médecin à se servir du koumiz en utilisation thérapeutique en Grande Bretagne.  Les populations d'Asie, font également une  boisson qui ressemble au  koumiz. En Amérique Latine, dans les Andes le lait de l’ânesse est également bu après avoir été fermenté. D'après les croyances indigènes,  le lait qui provient d’une ânesse noire a un pouvoir magique protecteur contre la mauvaise sorcellerie.

 

Une préparation simple à mettre en œuvre

 

Le koumiz est obtenu  par la fermentation du lait de vache, de chèvre, de jument avec des bactéries Lactobacillus bulgaricus ou Streptococcus lactis ou par les levures Torulopsis kumis, certaines de ces souches peuvent être achetées chez les revendeurs en produits bio en France, Suisse et en Allemagne.  Il est préférable de le laisser reposer  pendant une heure dans un récipient en  bois de chêne, ou à défaut dans un saladier en verre. Vous le mettrez ensuite dans des bouteilles hermétiquement closes  pour  30-40 minutes. Puis vous l’aérerez et le placerez à une  température située  entre  4 et 6°. Vous  consommerez cette préparation au bout de deux semaines.

(il est préférable de faire cette préparation avec un lait de préférence biologique et non pasteurisé)

 

Composition du Koumiz

 

  Le koumiz contient 2 à 3% de protéines, 1 à 2% de la matière grasse, 3.5 à 4% de sucre, 100 à 200mg par kg de vitamine C, des vitamines A, D, E, H, et PP, de la vitamine B complexe, de l'acide pantothénique, 19 acides aminés, du phosphore et du calcium dans des quantités importantes, des traces de diverses substances actives, lactose, divers  dérivés de l’acide lactique, 1 à 3% d'alcool.

           

 

 

Une leçon de l'Asie Russe –

consommez des produits laitiers fermentés

 

Plusieurs études portent également sur les habitudes alimentaires des habitants des "zones de longévité" et plus particulièrement sur les montagnards du Caucase. Déjà au début de siècle les chercheurs ont remarqué que ces populations faisaient une consommation abondante  de boissons laitières fermentées. Ces prédispositions à consommer des produits laitiers fermentés,  caractérisent également une autre population qui également est réputée pour sa longévité. Il s'agit des montagnards slaves du sud de L'Europe et plus spécifiquement les populations traditionnelles de bergers qui vivent en Bulgarie. On rencontre ces populations dans l’ex-Yougoslavie. Le Kéfir, est une boisson probablement originaire du Caucase. Sa consommation est répandue en grande majorité dans les pays asiatiques. Le Kéfir s'obtient par la fermentation du lait avec des bactéries de type Streptococcies lactés, Streptobacterium plantarum et Torulopsis kefir. A plusieurs occasions nous avons déjà présenté à nos lecteur une courte histoire d'une autre boisson de ce type Kumiz (ou encore Koumiz). Nous rappelons en quelques lignes les vertus de cette préparation.

           

. Cette boisson très répandue en Russie et en Asie Centrale (plus particulièrement en Mongolie) a une longue histoire.

 

Des propriétés qui étonnent les scientifiques

           

Les récentes recherches sur les vertus des boissons fermentées ainsi que sur les bactéries (et champignons) de la fermentation laitière ne cessent d’étonner les scientifiques. Les chercheurs japonais ont constaté leur action particulièrement bénéfique dans les cas de diabète et  que cette boisson renforce le système immunitaire.  Les études américaines soulignent que les bactéries obtenues par la fermentation laitière Lactobacillus casei, tuées par la chaleur et ajoutées à la nourriture des souris prolongeaient leur espérance de vie et diminuaient les risques d’apparition de certains cancers.

 

bactéries du  tube digestif et longévité

 

Les recherches sur les bactéries qui se forment lors de la fermentation et le développement de la microbiologie sont d’une importance capitale. C’est l’ensemble de la flore bactérienne intestinale qui participe à la conservation de la santé de l’homme. Les résultats obtenus en Russie ne diffèrent  pas des expériences occidentales, bien au contraire, elles les confirment. Au début de notre siècle, un chercheur a tenté de présenter  l'homme comme un simple support de micro-organismes. Bien que cette définition soit simpliste, et qu’elle ne corresponde pas à notre statut dans la nature, le nombre de bactéries qui accompagne l'homme tout au long de sa vie est impressionnant.  Pour vous donner un chiffre, notre flore intestinale représente environ 10 puissance 14, de micro-organismes. Pour bien imaginer l’importance de ce chiffre, on peut dire qu'à chaque moment de notre vie nos intestins contiennent un  nombre des bactéries 250 mille fois supérieur à celui de tous les hommes présents sur terre (environ 6 milliards d’individus). Les bactéries de la flore intestinale forment un véritable écosystème indispensables à nos organismes et ont de multiples rôles vitaux.

 

Une barrière immunologique naturelle

 

Ces bactéries intestinales forment une véritable barrière immunologique. La flore intérieure de notre corps est capable de s'opposer à l'implantation et à la multiplication des bactéries  étrangères. Ainsi la barrière bactériologique empêche l'implantation des germes pathogènes. Elle s'oppose aux bactéries des espèces microbiennes diverses autres que celles de la flore intestinale,  mais également aux souches étrangères issues des ses propres espèces. L’action fortement antitoxique de cette barrière est désormais bien établie. Certaines toxines qui sont mortelles dans  les conditions in vitro (par exemple les cytotoxines et les entérotoxines Clostridium difficile) sont neutralisées et rendues inoffensives par les bactéries intestinales dans les conditions in vivo (c’est-à-dire dans notre organisme). Les bactéries étrangères qui ne réussissent pas à s'installer dans notre organisme passent quand même par notre système digestif.  La barrière microbiologique intestinale modifie les métabolites de ces bactéries passagères, elle protège notre organisme contre la consommation de ces produits nuisibles. La flore bactérienne joue aussi le rôle de stimulateur de notre système immunitaire. Les expériences récentes ont démontré que l'arrivée de la flore bactérienne dans les intestins est un signal nécessaire pour développer et développer notre système immunitaire (on connaît même des souches qui sont particulièrement immunostimulatrices).

 

Les bactéries qui vivent en symbiose, influencent notre anatomie

 

La barrière de défense immunitaire n'est pas l’unique rôle de la flore du tube digestif. La simple présence de ces bactéries modifie l'anatomie de nos intestins. Les animaux dépourvus de  flore ont par exemple le caecum très volumineux (10 fois le volume d'un caecum normal). Le phénomène dont la nature est toujours inconnue est réversible dès la réintroduction d'une flore. L’absence de bactéries intestinales montre divers changements anatomiques: la paroi intestinale est plus mince, les villosités sont plus longues et plus fines, les cryptes glandulaires sont allongées, le chorion est moins dense. Ces changements ont sans le moindre doute une importance dans l'adaptation de notre à corps à son environnement.

 

Les supplémentations alimentaires  naturelles sont plus  bénéfiques que les produits commercialisés

Notre flore intestinale est une source de substances que notre corps n'est pas en mesure de synthétiser.

 

Les bactéries de nos intestins jouent un rôle primordial dans le métabolisme de notre organisme. En premier lieu, ils représentent une masse énorme de divers enzymes. Par exemple, cette flore bactérienne améliore l'utilisation digestive des sucres, les enzymes des microorganismes digèrent les glucides. Ils hydrolysent également des lipides alimentaires et dégradent les protéines et les acides aminées. Grâce à l'appareil biochimique des cellules bactériennes, les organismes supérieurs peuvent digérer les substances normalement inaccessibles à leur métabolisme comme la lichénine, substance contenus dans les lichens, à qui ils doivent leur pouvoir nutritif, autrefois si important pour les peuples nordiques. Les bactéries produisent des acides gras volatils. Ces acides stimulent les mitoses épithéliales, augmentent l'absorption colique de l'eau et du sodium, ainsi que la motricité du tube digestif.

 

La flore intestinale, de nombreux processus physiologiques

 

La flore intestinale participe à plusieurs autres processus physiologiques comme la dégradation du cholestérol ou des transformations des sels biliaires et des hormones sexuelles. Nos "alliés intérieurs" synthétisent les vitamines du groupe B (particulièrement B12) et vitamine K. De plus ils ont action toujours peu connue sur les médicaments (glycosides cardiotoniques). Certaines bactéries libèrent un produit actif qui a une action purgative. 

 

L’établissement de la flore bactérienne chez les nouveaux-nés est l'un de plus importants facteurs de santé qui va influencer toute la vie.

 

Les interactions entre la flore et l'organisme sont très complexes. Un véritable équilibre entre notre système immunitaire et les bactéries des intestins existe. L'acidité gastrique et le péristaltisme intestinal sont les facteurs primordiaux dans l’équilibre de notre écosystème intérieur. La flore dispose également de forts mécanismes d'autorégulation. L'établissement de la flore bactérienne chez le nouveau-né détermine l'avenir de cet écosystème. Bien évidemment, ce processus n'est pas hasardeux, il résulte d'un tri spécifique exercé par le tube digestif contre les multiples bactéries qui peuvent y pénétrer. Le lait semble être l'un de plus important régulateur de l'établissement de la flore. La nature du lait et même la nature du régime alimentaire de la mère allaitante peuvent modifier de façon considérable la séquence de l'établissement de la flore. Celle des intestins des enfants nourris artificiellement est habituellement moins stable que celle de ceux qui sont allaités naturellement par leur mère.  Les divers facteurs actifs permettent  d’inhiber ou de développer la croissance de diverses bactéries identifiés dans lait comme les  "facteurs bifides", lactoferrine, immunoglobuline.  D'après les expérimentations ces facteurs ajoutés au lait n'ont pas d'effet in vivo.

 

Rien ne peut se substituer à l’allaitement maternel

 

Ceci permet de conclure que rien ne saurait se substituer à l'allaitement naturel. Son rôle sur la flore bactérienne détermine la santé de l'homme durant toute sa vie. Certains auteurs critiquent une  pratique qui consiste à ajouter des facteurs actifs dans les laits de remplacement. Cette pratique est courante chez les producteurs sans même connaître l'effet de ces facteurs sur la flore bactérienne. Cette manière de faire est d’autant regrettable, que  ces produits peuvent avoir des effets indésirables, peuvent être même dangereux et éliminer les bactéries utiles et  à l’inverse développer des souches nuisibles ou encore déréguler des phases, celles-ci sont habituellement bien définies.

 

Il faut aider et protéger nos "amies bactéries symbiotes"

 

   Malgré un siècle de recherches et des méthodes très variés pour l’analyse (étude de la flore fécale, méthode d'analyse différentielle quantitative, tests respiratoires, techniques d'élevage des animaux stériles, méthodes génétiques et chromatographiques) notre connaissance de ce sujet est toujours très modeste.

Il est certain que chaque déséquilibre de l'écosystème de la flore bactérienne intestinale peut avoir des graves conséquences sur la santé humaine. Il est donc très important connaître tous les facteurs qui peuvent provoquer la dégénérescence de ce système précieux.

 

Et notre régime alimentaire ?

 

  Le régime alimentaire peut modifier la composition de la flore intestinale, mais encore une fois le phénomène n'était pas suffisamment étudier pour pouvoir obtenir les résultats définitifs. On sait qu’une variation existe selon le type de régime alimentaire. Sarcina ventriculari est plus souvent rencontré chez les végétariens que chez les personnes qui consomment de la viande. Certaines souches sont dans l’incapacité de s'implanter dans le cas d’un régime semi artificiel ou très pauvre. Certaines substances (dont le cuivre) sont des inhibiteurs de certaines souches. Souvent, les petites quantités des substances sont nécessaires pour activer des processus bactériens, ce qui est le cas pour les lactobacilles qui ne sont capables d'hydrolyser l'amidon que si l'on ajoute une faible quantité de maltodextrines.  

  Les antibiotiques sont probablement l’une des plus grandes menaces pour la flore bactérienne. L'antibiothérapie modifie toujours l’écosystème des intestins. D'abord c'est la destruction des bactéries qui assurent la barrière immunologique. Celle-ci est responsable de malabsorption des sucres, du sodium, la non dégradation des acides biliaires, de la rétention de l'eau dans les intestins. On ne connaît pas encore  l'influence des antibiotiques sur la motricité intestinale. Les expériences démontrent une dépression de la réponse immunitaire (la fonction macrophagique et  la prolifération lymphocytaire) suit habituellement la destruction de la flore bactérienne. 

           

De l’importance d’un bon équilibre pour la protection de notre santé

 

Le déséquilibre du pH gastrique, l'immunodépression, la dénutrition, le VIH, la chimiothérapie, l'anomalie anatomique, les maladies comme les cirrhoses peuvent favoriser des germes, qui,   normalement existent en une petite quantité. Celles-ci par leur activité enzymatique réduisent les nitrates en nitrites. Ces nitrites peuvent s'associer a des aminés secondaires d'origines alimentaires et former des nitrosamines cancérogènes.

La translocation bactérienne est également un danger lié à la dégénérescence de la flore bactérienne. Elle peut contaminer les ganglions lymphatiques et causer une infection générale. 

Le rôle de la flore bactérienne dans notre vie est si grand que certains chercheurs supposent que le déséquilibre de ce facteur est la cause majeure dans diverses maladies comme les cancers, le SIDA et les maladies infectieuses.

 

Quelques autres recherches russes sur la longévité

 

La grande question qui hante les chercheurs en  Russie comme dans les autres pays est de savoir dans quelle mesure, la longévité peut-elle être influencée par le caractère génétique. Est-elle héréditaire, ou est-elle plutôt  influencer par les facteurs environnementaux ?  La question est d'autant plus justifiée que les populations "sans maladies" les plus étudiées, c'est à dire les Caucasiens, sont bien isolées,  non seulement géographiquement, mais également génétiquement.

 On ne peut pas négliger de tels facteurs, d’autant que les chercheurs ont remarqué lors d’études faites par des généticiens que la migration des montagnards de zone de  grande longévité, vers d’autre territoires  influencent fortement leur mortalité.

 

Phytoncides et conifères

 

C'est également aux chercheurs russes que nous devons les remarques sur les phytoncides et les conifères comme des facteurs possibles de la longévité. Il est certain que parmi les populations ou l’on jouit d’une "longue vie", non seulement au Caucase ou en Russie,  une partie importante est composée de montagnards. Ces derniers vivent en altitude souvent à des niveaux ou la flore est essentiellement dominée par des conifères. Cette observation associée à l'influence des conifères sur la composition de l'atmosphère, elle participe à  la purification de l'air. Plusieurs de ces  substances volatiles sont des  antibiotiques naturels et participe à  la ionisation de l'air. Tout ceci nous fait supposer que ces arbres peuvent jouent un rôle toujours sous-estimé dans les processus de longévité. Nous vous rappelons également, que l’opinion des médecins du siècle passé rejoint la nôtre, puisqu’ils  ordonnaient à leurs patients des promenades dans les pinèdes comme un remède efficace et moyen de prévention de maladies. Ces dernières, l’asthme, les troubles respiratoires sont aujourd’hui considérées comme des maladies de civilisation.

 

Le rôle des vitamines dans la longévité

 

Il y a également corrélation entre les  autres recherches russes et celles des médecins occidentaux,  à savoir le rôle des vitamines dans la longévité. Pour le docteur Yakovleva de Moscou,  plusieurs des symptômes des  maladies liées au vieillissement sont  tout simplement des avitaminoses. Le traitement à l’aide de vitamines a donné de bons résultats dans les maux de têtes, la sténocardie, les vertiges et plusieurs autres pathologies. Le Dr Shipirt signale l'importance de la  supplémentation vitaminique. Les vitamines préconisées sont les A et E,  ainsi que les sels du calcium et la vitamine B15. Parmi les spécialistes russes certains évoquent le traitement à l’aide de la vitamine E, associée à la vitamine A pour prévenir les affectations typiques de la vieillesse, notamment celles qui touchent plus spécifiquement aux troubles de la vision. Depuis longtemps, ce pays est spécialiste des études faites sur les  facteurs qui favorisent l’apparition des maladies de civilisation.  Diverses tentatives ont été faites afin de comparer les résultat des recherche sur les "zones de longévité".  A titre exemple nous avons trouvé une étude qui traite de l'influence de divers facteurs qui interviennent sur l’artériosclérose et l’hypertension, chez 100 scientifiques âgés de 60 à 65 ans. Là encore, la comparaison des  résultats n’a rien apporté de nouveau par rapport aux recherches faites par les occidentaux, puisque ces dernier mettent en avance des thèmes développés dans cet ouvrage à savoir,  l'importance du  sommeil, des exercices physiques, de l’alimentation, du stress etc.

 

Jean Aikhenbaum

Piotr Daszkiewicz

 

 

Sources

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