Vacciner à l’aide de salade.
L'idée pourrait vous sembler fantaisiste et sortir d’un roman de sciences fiction, et pourtant ! Ce que le public ignore, c’est que les travaux sur la vaccination avec pour support des légumes issus des cultures d’OGM (organismes génétiquement modifiés) sont bien avancés et protégés par des brevets.
27 antigènes vaccinaux seront dans un proche avenir, selon les scientifiques potentiellement capables de lutter contre 17 maladies humaines différentes. Près de la moitié de ceux-ci on déjà faits l’objet de tests sur des animaux.
Vous êtes volontaires pour tester Agrobacterium tumefaciens
Il y a de cela quelques années, un groupe de biochimistes a publié un article sur une expérimentation "considérée comme très importante". Par manipulation génétique les chercheurs ont obtenu une bactérie Agrobacterium tumefaciens qui porte un programme génétique susceptible de coder les protéines caractéristiques de l'infection par hépatite B. Ensuite une autre manipulation génétique a permis d’introduire ce gène dans de la salade et dans du lupin. Les souris, nourries avec ce lupin, ont eu une réaction immunitaire caractéristique à l'infection par le virus de l’hépatite B. L'étape suivante, a été faite cela va de soi, sur des "volontaires humains". Nous mettons entre guillemets le mot "volontaires", puisqu’ils ont été trouvés parmi des personnes particulièrement démunies. Des milliardaires en bonne santé qui veulent être cobayes, vous en connaissez ?
Servir de cobaye, a été probablement pour eux le seul moyen de gagner un peu d’argent. Et puis des messieurs en blouse blanche, leur ont dit, qu’ils ne risquaient rien... Ce n'est pas non plus par hasard que le choix des expérimentateurs s’est porté sur les pays de l'Europe Orientale et Centrale. En cas de pépin, une poignée de dollars suffit à calmer les esprits et à éviter surtout que l’affaire ne s’ébruite. Les résultats obtenus sur ces volontaires, d'après les experts de l'industrie pharmaceutique sont "très prometteurs". Le sang des "cobayes" contenait les IgG caractéristiques de la réponse immunitaire face au virus de l’hépatite B.
Les vaccins : autres produits pharmaceutiques et OGM végétal
L'hépatite B et la salade ne sont pas les seuls "vaccins comestibles" qui ont déjà été testés avant leur commercialisation éventuelle. Ils existent par exemple des pommes de terre manipulées génétiquement qui portent le gène LT-B. Ces "patates" sont de potentiels vaccins contre les maladies causées parfois par la bactérie Escherichia coli. Les autres pommes de terre manipulées génétiquement concurrent de la salade, peuvent vacciner également contre l’hépatite B. A l’heure actuelle des bananes destinées à lutter contre le choléra sont testées. Grande nouveauté, les laboratoires travaillent sur des plantes pour animaux afin de vacciner les porcs contre la gastro-entérite virale.
Les OGM utilisées à des fins médicales, voilà l’avenir assuré (des laboratoires, bien entendu)
Les programmes à partir d’O.G.M ne s’arrêtent pas aux vaccins. Depuis quelques années on produit de "l’hirudine végétal". Autrefois, l’hirudine qui est un anticoagulant était obtenu naturellement dans les élevages de sangsues. L'argument commercial est seul à orienter la production vers les OGM de manière à remplacer la méthode naturelle. Ces nouveaux procédés n’offriront sur le plan thérapeutique aucun avantage particulier au malade. Ils permettront aux laboratoires de déposer des brevets, de vanter les mérites de cette nouvelle méthode, qui vous garanti une totale innocuité, rien que des avantages. Bien sûr, au passage cela laissera un peu d’argent, faut bien que tout le monde vive, quant aux inconvénients, s’il y en a, on verra après.
La recherche s’est donc orientée vers le développement de « vaccins alternatifs » ou vaccins directement comestibles issus de diverses plantes potagères. Les choix se sont portés sur la laitue, l'épinard, le chou, la tomate verte, la carotte, le raisin, l’aubergine et le tabac.
les tomates transgéniques seront donc non seulement comestibles mais également pour une variété d'antigènes, y compris la glycoprotéine du virus de la rage G (McGarvey et coll., 1995),
l’hépatite (Sandhu et coll., 2000),
la peste un Yersinia pestis - F1-V antigène (Alvarez et coll, 2006),
le virus d'hépatite B - antigène (HBsAg) (Lou et coll., 2007)
coqueluche, tétanos, anthrax, fièvre hémorragique….
Chantage émotionnel "tiers-mondiste"
Les recherches sont relativement nombreuses et la concurrence est acharnée dans la future production des vaccins comestibles. Il est nécessaire pour les gros groupes de s’affirmer le plus rapidement possible afin de prendre des options sur le futur. De nombreux laboratoires pharmaceutiques et biotechnologiques sont sur les rangs. Les producteurs en agro-alimentaires sont également déjà très impliqués. L’objectif, médiatiser les travaux afin de "populariser ces recherches" et de faire croire au public, que nous sommes proche d’avancées extraordinaires.
Parmi les concurrents en lisse, on trouve des producteurs de bananes qui veulent que leurs fruits servent de support aux vaccins contre le choléra et les diarrhées enfantines. L'avantage de la banane c'est que c'est l’un des fruits les plus consommés dans les pays du tiers monde. Les laboratoires spécialisés en biotechnologies et les producteurs de bananes prétendent qu’ils ne peuvent fonctionner sans subventions. Rassure-vous, comme à l’accoutumé c’est le contribuable occidental qui va devoir financer ces campagnes. Rien de plus simple, le principal argument "commercial" employé qui marche à tout les coups, c’est le chantage émotionnel. Les publicitaires chargés de la communication pour mettre en avant les produits humanitaires nous montreront les enfants faméliques du tiers monde et la larme à l’œil, le gogo, ouvrira son porte-monnaie pour acheter sa bonne conscience. Si ça ne suffit pas, le biais des subventions marche très bien, ça passe par les des impôts, encore moins de problème, ni vu ni connu, le pigeon n’a même pas a donné son avis. Les données en provenance du WHO font largement usage de l’argument pauvreté dans les publications sur les "vaccins d’origine végétale". Par contre, par discrétion ou modestie, on ne trouve jamais de données sur l'efficacité" de ces fameux vaccins. La raison est simple ces données ne peuvent être citées puisqu’elles n'existent pas, au moins pour le moment. Curieusement, ces auteurs ne citent pas non plus les informations sur les effets secondaires et les risques iatrogènes*. Pourtant chose curieuse ces données, elles en revanche existent bien. Ajoutons que les effets indésirables peuvent se montrer particulièrement désastreux dans les pays ou la sous-alimentation est endémique.
Choisir entre la banane OGM ou l’assainissement de l'eau potable
L'exemple des vaccin végétaux et du choléra dans les pays de tiers monde est bien significatif pour la stratégie commerciale "humanitaire". Les institutions chargées de la commercialisation producteurs de bananes et labos en biotechnologies ont toujours comme premier argument : la sacro-sainte solidarité. Ils expliquent que pour "sauver les enfants" en Afrique nous devons acheter les produits que concoctent leurs laboratoires et financer les associations humanitaires chargées de les distribuer. Certaines données sont savamment occultées, ils ne disent que rarement et toujours discrètement que le choléra dans le tiers monde est en grande partie liée à l'utilisation d'eau non potable. Quant aux conditions hygiéniques de ces populations, lorsqu’elles sont évoquées, c’est pour nous dire que leur amélioration ne peut être qu’un plus.
Des vaccins dont personne ne peut connaître, non seulement l’efficacité, mais égalements les effets secondaires.
Le salut passe essentiellement par la vaccination. Pourtant en "finançant" ainsi avec nos impôts nous faisons le choix de mettre à disponibilité des vaccins dont personne ne connaît non seulement l’efficacité, leurs effets à court terme, pas plus que les effets secondaires à long terme. Financer par exemple l'assainissement de l'eau, n’intéresse guère de monde. Il est vrai que le travail à la base est beaucoup moins spectaculaire que faire "des bananes manipulées génétiquement", et surtout rapporte beaucoup moins aux producteurs, associations humanitaires et bureaux d’études. Curieusement, de nombreux d’entre eux sont souvent proches des politiques.
Le mythe du progrès et l'image de science fiction un autre argument commercial
Parmi les arguments "scientifiques" avancés la notion de sécurité tient une place prépondérante. Pour les labos, le vaccin végétal sera plus sur que tous les autres vaccins traditionnels puisque le risque d’être en contact avec un micro-organisme est évité, c'est uniquement une protéine produite par la plante que va être injectée dans votre sang. Ce que l’on occulte c’est que dans le cas du vaccin contre l’hépatite B ce n'est pas le virus qui est en question. A vrai dire on ne sait toujours pas comment les effets secondaires se sont produits. On a constaté qu’il ne s'agissait pas de contamination par virus mais de l'apparition après vaccination des maladies qui n’ont aucune relation avec l’hépatite B. Pourtant, c'est le vaccin qui porte la responsabilité des causes iatrogènes. Il est plus que probable que ces effets se reproduiront après ingestion de notre "salade thérapeutique".
Vaccin végétal et liberté de l'individu
Nous savons que la "salade vaccin" une fois sa mise en culture, ne restera pas cloisonnée de manière étanche dans les parcelles réservées aux légumes manipulés. Elle s'échappera et se répandra dans la nature. L'ADN viral pourra contaminer non seulement les autres cultures de salade mais également les autres plantes. Bien évidement les conséquences de telles technologies sont imprévisibles et échappent totalement à notre capacité de pronostic même à l’aide d’études faites en simulation. Les risques de transmissions de gènes d’OGM dans la nature ont été déjà été abondamment présentés par la presse. Là encore, il y a du nouveau. Il sera totalement impossible d’échapper à cette vaccination. La raison est simple, une fois contaminée par des gènes baladeurs rien ne pourra distinguer la salade "vaccin" de la salade "normale". Il y a là, un viol systématique évident du principe de liberté individuelle et du libre choix thérapeutique. Puisqu’on ne peut si vous ne constituez pas une menace sanitaire vous obliger à accepter un acte médical (y compris la vaccination) contre votre volonté. Ce principe de liberté de choix sera de fait inapplicable et vos droits de citoyen seront bafoués. Cet aspect est essentiel et ne peut être occulté. Lors des récentes campagnes de vaccination contre l'hépatite B, faites il y a quelques années le public avait théoriquement libre choix. Certes, on peut critiquer une partie des médias de ne pas d’avoir de manière quasi systématique recommandé la vaccination sans informer sur les risques de ce vaccin. L'information sur le risque existait et était accessible à tout un chacun. Il n’y a pas eu obligation et personne n’a été contraint de se vacciner. Dans le cas de vaccin végétal, notre liberté de choix sera totalement inexistante.
Vaccin le danger d’un placebo
Les chercheurs américains de Centre de Prévention de Sida de l'Université de Californie on fait une expérience intéressante. Ils ont donné un placebo à 48 séronégatifs. Ils ont ensuite annoncé à ces personnes qu’elles avaient été vaccinées contre l’HIV et qu’elles ne courraient plus aucun risque d’être contaminées par le SIDA. Les chercheurs américains voulaient ainsi vérifier de quelle façon, le fait de se croire immunisé allait modifier le comportement sexuel. La plupart des « vaccinés » ont opté pour une importante augmentation du comportement à risques (changement fréquent de partenaires, relations sexuelles dès la première rencontre etc). Cette étude a été faite pour démontrer le danger que peut comporter la promesse d’un vaccin miracle ainsi qu’un effet pervers de déresponsabilisation des patients.
Jean Aikhenbaum
Sources :
Plant Biotechnology Journal (2011) 9, pp. 527–539
Andreas G. Loessl and Mohammad T. Waheed