Parmi les nombreux reportages publiés récemment sur l'Allemagne, le lecteur curieux chercherait en vain une interview d'Hitler, le grand chef du parti national-socialiste allemand, personnage quasi-légendaire qui s'entoure à dessein d'un mystère artificiel.
Je suis partout du n° 16 du 14.03.31 p »
Stefan Zweig : La guérison par l’esprit.
Dans ce livre imprévu d’une conception hautement originale, Stefan Zweig aborde un domaine nouveau, celui de la guérison par l’esprit, titre qui reproduit sans presque le modifier, celui d’un ouvrage célèbre de Charcot.... il nous montre ces grands remous d’idées et de force par quoi l’humanité désespérée déserte la médecine matérialiste, ses vaccins et ses routines pour s’attacher aux hérésies idéalistes des empiriques des docteurs miraculeux excommuniés par la faculté. Le monde veut être trompé, surtout s’il cherche à s’évader de la souffrance : et si grand est ce désir, que l’imposture en devient salutaire....
la suggestion victorieuse parvient à altérer profondément le processus physiologique de la maladie. Des rites de « grande médecine » du féticheur sioux au « je vais mieux » du pharmacien Coué, des simagrées du rebouteux de village aux guérisons de Lourdes, nous voyons le corps en peine délivré de ses maux par l'âme consentante, avide de miracle croyante ou tout simplement, crédule.
La guérison par l'esprit est donc une réalité ! Mais le mot « esprit » crée une confusion. Il ne s'agit pas de la raison, car pour participer du miracle l'intelligence doit abdiquer, mais de forces psychiques irrationnelles, d'une exaltation de la volonté par l'imagination qui permet au perclus de jeter ses béquilles et à l'aveugle de voir la lumière. « Vous devez savoir que l'action de la volonté est un grand point en fait de médicament, écrivait le Paracelse, précurseur faustien des guérisseurs modernes. M. Zweig cite cette autorité dans la lutte contre l'autorité. Mais il dédie son livre à Albert Einstein, le mathématicien ; contradiction plus apparente que réelle, puisque Einstein a détruit l'image que nous nous faisions du monde pour la reconstruire sur des bases nouvelles. Et ce n'est que le semblant d'un paradoxe, si j'affirme que l'auteur traite son sujet avec une impartialité passionnée ou encore avec un scepticisme enthousiaste. A aucun moment il n'est dupe des théories qu'il expose, ni des caractères qu'il peint. Mais il voit dans la superstition absurde autant qu'elle est salutaire dans les cures imaginaires triomphant de la maladie organique, dans ces phénomènes de suggestion qui magnétisent les multitudes ignares et inertes, moins une déformation qu'un enrichissement de la vie intérieure....
Je suis partout du n° 17 du 31.03.31 p.3
Parmi les nombreux reportages publiés récemment sur l'Allemagne, le lecteur curieux chercherait en vain une interview d'Hitler, le grand chef du parti national-socialiste allemand, personnage quasi-légendaire qui s'entoure à dessein d'un mystère artificiel.
Aussi, le reportage sur Hitler et sur son état-major, que publie, dans le Pesti-Naplo, un des plus brillants journalistes hongrois, M. Gustave Rab, suscite-t-il en Europe centrale un très vif intérêt. En effet, ce reporter habile a réussi, non seulement à s'introduire dans l'état-major du parti raciste allemand, sur lequel il publie de véritables révélations, mais encore il a pu obtenir une entrevue avec le « bel Adolphe », coqueluche des Gretchen 1931 et suprême défenseur de « la pureté de la race germanique ».
Voici quelques passages marquants de. cette série d'articles à tous les égards remarquables.
Je pénètre dans une pièce du deuxième étage de l'hôtel Parlov, siège de l'état-major des nazis, situé à Munich. Un grand homme à la carrure athlétique et aux sourcils broussailleux me reçoit. C'est le lieutenant Hesse, du secrétariat d'Hitler, qui est, en outre, le garde de corps du chef. Je lui passe ma carte de visite. Il l'examine scrupuleusement. Puis il me demande une pièce d'identité. Je présente ma carte de journaliste. Il la regarde d'un air soucieux. Ensuite, poliment, mais avec fermeté :
— Vous êtes sans doute en possession d'une pièce portant d'autres mentions, celle de votre religion, par exemple ?
Le passeport hongrois indiquant la religion du porteur, je lui tends le mien, qui semble le rassurer. Ce n'est pas tout, cependant. Mon interlocuteur téléphone, tour à tour, à mon hôtel — pour vérifier l'exactitude de mes renseignements — et aux deux personnages connus dont je me suis recommandé. Ce n'est qu'après avoir obtenu les précisions désirées que sa figure se fait plus affable et qu'il me promet de faire tout son possible pour m'obtenir une entrevue avec Hitler...
Toutefois, si les fervents d'Hitler suivent l'exemple de leur chef, on peut douter que les théories de ce dernier triomphent avant longtemps. M. Rab, ayant su s'introduire dans son entourage immédiat, a recueilli quelques précisions qui ne manquent pas de saveur,
Ainsi, l'immense majorité du public sera sans doute étonnée d'apprendre que le principal lieutenant d'Hitler, rédacteur en chef de son journal, est un nommé Alfred Rosenberg ancien citoyen de d'origine rien moins que germanique. Diplômé à l’université rouge de Moscou, ne trouvant pas à s'employer chez les Soviets, il émigra en Allemagne, où il s'introduisit dans la rédaction du journal d'Hitler, alors à ses débuts.
Hitler lui-même, bien qu'apôtre de la thèse qui veut que la perpétuation d'une race pure soit un devoir patriotique, est réfractaire au mariage.. Sans vouloir s'introduire dans sa vie privée, on peut dire, car ce n'est plus un secret depuis une dizaine d'années, il a voué une amitié des plus fidèles à une princesse roumaine de la célèbre famille des Cantactuzènes. Cette prédilection du champion de la pureté, des races apparaît comme peu conforme à ses théories. La princesse est une femme aux yeux noirs, aux cheveux bruns et crépus, à la taille féline, de type latin prononcé, alors qu'Hitler, lourd, osseux, les yeux glauques, s'apparente plutôt au type germanique. Cette amitié ne serait pas devenue aussi profonde, dit-on, si la princesse n'avait prouvé, que son admiration pour Hitler pouvait aller jusqu'au sacrifice. Voici quelques années, elle a été condamnée par les tribunaux allemands pour manifestations trop véhémentes de ses sentiments hitlériens.. Peu après, elle a commandité effectivement le journal des nazis. Depuis ce temps- là, le sentiment de l'irrésistible Adolphe pour la princesse ne connaît plus de bornes. Elle jouit de son entière confiance.....
Je suis partout du n° 19 du 04.04.31 p.3
Allemagne - Coups de revolver dans la nuit.
Dans la banlieue de Hambourg, l'autre nuit, trois revolvers nationaux-socialistes ont « descendu » un député communiste.
Ces coups de feu ont tué un homme, mais il en ont réveillé beaucoup d'autres qui commençaient à s'endormir sur des lauriers trop aisément conquis, Dans un demi-silence, on effet, on parlait volontiers, depuis quelques semaines, d'un tassement dans la masse hitlérienne. On croyait même, certains jours, enregistrer les symptômes d'un premier recul de la croix gammée. Outré par les insultes racistes, scandalisé en son rigorisme catholique par la démagogie radicale, le chancelier Brüning, après avoir maintes fois cédé, avait brusquement fait face aux nazis et s'était adressé en termes sévères au peuple d'Allemagne. Et Brüning n'était pas tombé ; au contraire, son crédit intérieur et extérieur avait augmenté. D'autre part, la Bannière du Reich, la puissante association de militants républicains et socialistes, s'était mise sur le pied de guerre. A grand renfort de tambour et... de discours de son président Hörsing, qui n'enfilait certes pas ses gants pour défier les fameuses S.A (troupes de choc) d'Hitler et annoncer leur prochaine défaite. Enfin, le gouvernement socialiste de Prusse ne se laissait nullement intimider par la menace du plébiscite de dissolution, et sa police continuait à maintenir à peu près l'ordre sur la majeure partie du territoire du Reich, interdisant même plusieurs réunions national-socialistes au profit des républicains. Le Reichstag lui-même, suivant le chancelier dans son offensive, votait de nouveaux règlements destinés à entraver le plus possible les fantaisies tumultueuses des extrémistes.
Outrés à leur tour, les 107 « chemises brunes » quittaient l'assemblée, entraînant avec eux les nationaux-allemands......
...aussi les causes de cette insensibilité dans une certaine brutalité naturelle et surtout dans la logique totale qui, inspirant des révolutionnaires sincères et réels, leur fait considérer l'assassinat comme un moyen normal d'action politique.
Cette fois-ci, cependant, des organes tels que le Berliner Tagebtatt s'émeuvent sur plus de colonnes qu'il n'est d'usage: En trois éditions, quatre articles de fond sur ce sujet. Le premier pour rappeler que deux jours auparavant, dans la même ville, un agent de police raciste réprimandé tirait sur un conseiller à la Cour ; le second pour montrer à la bourgeoisie nationale d'Hambourg qu'en pactisant avec les extrémistes de droite elle arrivait fatalement à cette situation ; le troisième pour s'en prendre au pauvre M. Wirtb, que l'on estime « trop mou depuis longtemps » ; le dernier pour mettre les partis nationalistes d'Hugenberg et aussi les populistes en présence de la responsabilité qu'ils assument à être les amis des nazis... Mais, il y a trois, cinq, huit jours, on consacrait généreusement dix lignes à la mort violente, dans une bagarre quelconque, d'un citoyen raciste, socialiste ou communiste... Il faut vraiment que, cette fois-ci, l'opinion ait été frappée.
Qu'il l'ait voulu ou non, à tort ou à raison, avec ces trois coups de revolver et ce cadavre, Hitler apparaît à nouveau comme le seigneur de la guerre.
Je suis partout du n° 19 du 04.04.31 p.8
On a fait beaucoup de bruit, ces derniers temps, autour d'une déclaration émanée des Allemands de Lodz et qui tendrait à poser, sous un jour nouveau et assez inattendu, le problème de la minorité allemande en Pologne. Dans cette déclaration, adressée au Président de la République, au maréchal Pilsudski et au président du Conseil par l'Association culturelle et économique allemande de la grande cité industrielle, s'exprime a l'égard de la commune patrie polonaise ; un loyalisme qui ne semble pas de commande et qui paraît, à première vue, fort sincère. D'autant que les Allemands de Lodz ne laissent pas de condamner avec énergie les « menées révisionnistes de leurs congénères de Berlin et de Munich. L'irritante question des minorités nationales, si graves pour l'avenir de l'Est de l'Europe et de l'Europe, en général, serait-elle, au moins sur un point, en Voie de liquidation ? On ne manquera pas de rapprocher les déclarations des Allemands de Lodz de celles de quelques-uns des chefs de leurs frères de race de Tchéchoslovaquie. N'a-t-on point entendu récemment un Allemand de Bohème, ministre du gouvernement de Prague prêcher publiquement la pacification des esprits et la réconciliation des deux éléments, tchèque et germanique, pour le bien supérieur du pays qui, disait-il, est aussi notre pays ? On songera encore que le seul fait que ces minorités allemandes, riches, puissantes, fortement organisées, acceptent de se plier à la domination de peuples slaves — on sait le mépris que professe tout authentique Allemand a l'égard de la race slave — est un gage assez rassurant de la consolidation du statut politique et territorial créé par tes traités de 1919 en ces contrée où les antagonismes de race risquent à tout instant de mettre le feu aux poudres. Il faut, cependant, y regarder de près...
Remarquons, tout d'abord, que la déclaration en question émane d'un groupe d'Allemands, puissant à vrai dire, mais isolé au sein d'une ville authentiquement polonaise, au sein d'une masse polonaise compacte. ll y a une page de Luc Durtain sur Lodz, porte occidentale du monde slave, qui est curieuse et fort juste de ton. Le commerce et l'industrie germaniques ont pu, il est vrai, s'y créer une position de premier plan, le pays n'en demeure pas moins indiscutablement polonais et, de fait, ni Treviranus ni les idéologues hitlériens ne l'ont fait, jusqu'à présent, figurer sur la liste de leurs revendications. Lodz, avant la guerre, appartenait à la Russie, dont elle était l'une des places fortes industrielles. De sorte que le développement économique de la grande cité textile n'est aucunement orienté vers l'Allemagne ; il est plutôt tourné vers l’Est, vers l'intérieur de la Pologne et le monde slave. Cette situation n'a pas été sans tisser, avec le temps, un étroit enlacement, une profonde solidarité entre les différents groupes de population qui vivent de l'industrie de la ville. Et il n'est aucunement étonnant que les Allemands eux-mêmes, qui l'habitent, se montrent disposés à ratifier une situation qui est, somme toute, favorable à leurs intérêts. Ils ne sont pas, du reste, les seuls en Pologne à se trouver dans ce cas. La Galicie, elle aussi, a sa minorité allemande. Ce sont des colons introduits au XVIIIème siècle en ces régions par Joseph Il et qui, ayant maintenu intact pendant deux cents ans leur, caractère racial, vivent aujourd'hui encore dans des villages à eux, où l'on ne parle que l’allemand et où la tradition du Deutschturn est toujours en honneur. Mais, de ce côté non plus, nul irrédentisme. Une collaboration s'est depuis longtemps instituée avec l'élément polonais, qui ne laisse aucune prise aux idéologies nationalistes de l'Allemagne revancharde d'aujourd'hui.
Toutefois, ce ne sont là que des cas exceptionnels ; et il s'en faut que les Allemands de Lodz expriment au vrai le sentiment des autres minorités allemandes de Pologne. On se souvient des incidents sanglants qui ont marqué, en Haute-Silésie polonaise, les élections générales de novembre dernier. Ici, le temps n'a pas encore fait son œuvre. Les deux peuples, Allemand et Polonais, sont toujours l'un en face de l'autre, dans une hostilité menaçante que n'amortit qu'à peine la communauté des intérêts. Ici encore, comme à Lodz, c'est entre les mains des Allemands que se trouve la majeure partie de l'industrie, richesse du pays. Mais la situation est autre. La Haute-Silésie a trop longtemps gravité dans l'orbite du Reich dont elle faisait l'une des sources principales de prospérité.....
Autre question épineuse : les Ruthènes de Galicie orientale. Des efforts avaient été tentés, ces dernières semaines, pour aboutir à un accord. Ces tentatives ont échoué, les représentants des partis ukrainiens ayant refusé d'accepter les conditions posées par les Polonais ; c'est à savoir : premièrement, une déclaration solennelle de loyalisme faite à la Diète par les députés ruthènes ; deuxièmement et surtout, le retrait des plaintes déposées à Genève par la représentation parlementaire ukrainienne à la suite de la répression des troubles de l'été dernier en Petite Pologne. La question reste donc pendante. Toutefois, les Polonais viennent d'enregistrer un succès moral considérable. L'évêque uniate de Przemysl, Mgr Lhomiszyn, dans un mandement retentissant, vient de condamner avec vigueur les menées séparatistes des nationalistes ukrainiens. « L'intérêt de l'Ukraine, a-t-il déclaré en propres termes, est une Pologne forte, un Etat polonais puissant, mais, ajouté, juste... » Cette initiative a eu, il est vrai, pour résultat de déchaîner contre l'évêque les journaux nationalistes ruthènes. Mais l'influence de l'Eglise uniate est grande parmi les masses ukrainiennes de Galicie reste à espérer, pour la paix de l'Europe, que les paroles de l'évêque de Przemysl seront entendues.
Je suis partout du n° 20 du 11.04.31 p.3
L'union douanière austro-allemande, les revendications extérieures sur la Sarre, Eupen-Malmédy, sur les territoires polonais, la préparation de la conférence du désarmement, toutes les revendications concernant l'égalité absolue des droits avec les puissances ex-alliées, voilà un programme extérieur qui suffit, ces temps- ci, à retenir l'attention de tout bon citoyen du Reich. La nouvelle constitution municipale de Berlin, la nomination du nouveau bourgmestre, les recommandations de la commission instituée pour combattre le chômage et la crise économique, la prise en considération des commandes soviétiques, autant de préoccupations ou de curiosités « intérieures, susceptibles d'intéresser ceux qui, bien rares, ne se soucieraient pas du relèvement extérieur de la patrie allemande... Aussi, le mouvement de dissidence qui s'est produit dans les organisations nationales-socialistes risquait-il assez peu de porter sur le public germanique et sur l'opinion internationale...
Il faut cependant se souvenir. Le rêve passe... 14 septembre 1930, 107 députés hitlériens sont élus grâce à six millions et demi de suffrages. Dix ans avant ? Humble origine... Point négligeable pourtant, ni dénuée de beauté. Au milieu de la champignonnière de sociétés secrètes, d'associations militaires, de ligues nationalistes et de groupes armés, de la première Reichsbanner au Loup-garou, en passant par l'Oberland ou le Casque d'acier, sans oublier les Sainte-Vehme dont les exécutions sanglantes devaient bien prouver l'existence aux plus incrédules, un petit groupe se formait autour d'un ex-peintre en bâtiment autrichien, ancien engagé volontaire dans l'armée allemande....
...les confusions inhérentes presque nécessairement à toute grande manœuvre électorale, se révèlent petit à petit. Des éléments rapprochés dans la fièvre de suffrage s'éloignent les uns des autres. Négligeons maints assemblages curieux, réalisés le 14 septembre, pour ne noter que le principal. Hitler est alors allé aux urnes, non seulement avec ses propres forces, c'est-à-dire avec des éléments parfaitement digérés ou plutôt des éléments qui avaient en eux la pure doctrine et la pure mystique du premier parti raciste des travailleurs nationaux-socialistes, mais aussi avec toute la force du pis-aller. Si M. Hugenberg et ses amis conservateurs et réactionnaires, tout en se battant convenablement pour leurs propres partis, s'effacèrent en somme devant lui et même lui firent attribuer par la grosse industrie de puissants crédits, c'est que précisément par le côté violemment socialiste (mais non marxiste) de son programme. Hitler devait capter et capta, en effet, une bonne partie du courant qui, sans lui, coulait infailliblement à la rivière rouge. Des radicaux sociaux marchèrent alors avec Hitler plutôt qu'avec Thaelmann et ses communistes, simplement parce qu'il est plus facile à un Allemand d'être révolutionnaire s'il reste national. Mais avec la présence des nazis au Reichstag, à tort ou à raison, il est apparu que le parti siégeait à droite ; qu'ils l'aient voulu ou non les députés hitlériens n'ont eu qu'une sorte d'alliés fidèles : les nationaux-allemands et les agrariens, c'est-à-dire les élus de M. Hugenberg. En fait alors que le radicalisme, nationaliste du parti ne manquait pas une occasion de se manifester par des actes, son radicalisme social ne prouvait sa vitalité que par quelques projets de lois illusoires sur les banques.